Les jours passent, entre repos, un peu d’exploration du bateau, et des recherches comme je peux pour essayer d’en savoir plus sur le passé du lieu ou nous nous rendons. Après tout, les histoires et les légendes regorgent toujours d’une petite part de vérité. Le tout est de savoir les déchiffrer. Cela reste compliqué évidemment, mais pas infaisable et mon cerveau adore se concentrer sur ce genre d’énigme. Si bien que je passe beaucoup de temps dans ma cabine.
Quelques jours passent ainsi. Je croise parfois Kira et Monsieur Mayers. Lors des repas ou pas. Du moins pour les moments où je suis hors de ma cabine. Je ne me mélange pas trop au reste de l’équipage. Pas que je ne veuille pas. Mais simplement, ce n’est pas vraiment dans ma nature de me lier à d'autres personnes. L'amitié est un concept qui, bien que je reconnaisse son existence, me paraît toujours aussi étrange que depuis mon enfance.
Un soir comme un autre. Je suis plongé dans les quelques vieux textes que j’ai pu emporter avec peu. Bien peu de chose, mais cela reste toujours mieux que rien. Des textes racontant les histoires et les légendes anciennes de la Louisiane et de ses courts d’eau. Un bruit dehors me fait relever la tête. J’écoute une seconde, avant de comprendre que ne nombreuses personnes se déplacent visiblement. N’ayant aucune conscience de ce qu’il peut se passer, je prends le temps de ranger mes papiers dans mon sac avant de me diriger vers la porte. J’ouvre cette dernière et l’un des passants m’interpelle, me disant qu’il faut qu’on se regroupe car il y a un souci quelque part sur la navire.
Je penche la tête alors que je l’observe s’éloigner. Il m’a informé de tout cela sans vraiment prendre le temps de s'arrêter. Il a tout juste ralenti. Mais bon… Quand je réfléchis, cela ne me semble pas illogique qu’on se rassemble plutôt que de rester chacun de notre côté. Laissant la porte de ma cabine ouverte, je me dirige vers ma table de chevet. Je récupère l’arme de poing que Kira m’a assignée avant notre départ. Je n’ai pas oublié tout ce qu’elle a pu m’apprendre. Je la range donc correctement dans le holster avant de jeter mon sac avec mes papiers sur mon dos. Hors de question que je les laisse ici. Puis je sort de la cabine. Je referme la porte derrière moi avant d’emboiter le pas aux quelques personnes qui sont encore dans le couloir.
J’avance avec eux. Visiblement, ce sont les derniers, au moins dans cette partie du navire, car il n’y a personne derrière nous. Rapidement, je rejoins la salle commune la plus proche. Il y a déjà un peu de monde. Sans un mot, je vais m'asseoir dans un coin. En périphérie du groupe. Je ne me mêle pas à eux, même si je reste très proche. Une habitude et un réflexe. Le social et moi ne faisons pas bon ménage… Encore et toujours. Pourtant cela me permettrait peut-être d’en savoir plus sur ce qu’il se passe. Je n’aime pas entrer dans le flou de la situation, surtout si une crise quelconque se prépare. Mais… Non je suis incapable de me mêler aux autres.
Mar 25 Juil - 10:53
Heinart
Messages : 37
Date d'inscription : 14/08/2022
Sujet: Re: Les bon comptes...
Cette chose était intelligente, capable de raisonner et d’élaborer des stratégies plus ou moins complexes. Son intellect lui permettait même de s'adapter aux situations évolutives comme celle-ci, car si certain membre de l'équipage avait un bon odorat, elle aussi en avait un excellent et autant dire qu'elle ne risquait pas de manquer l'arriver d'élément perturbateur. Cependant, elle n'avait pas eu besoin de tant de temps pour s'occuper du second garde, elle avait alors pu s'approcher de certain point clé de la machinerie. Elle usait de ses pouvoirs psychiques pour tordre certain élément qui risquait d'être compliqué à réparer, mais surtout qui pouvait causer des avaries à la chaîne et peut être même endommager tout le système. Néanmoins, de tels problèmes n'arriveraient pas rapidement, cela demanderait un certain temps pour devenir irréparable, bien plus que ce que cet assaut prendrait. Par contre, plus le temps passait et plus les risques augmentaient. Il avait tout juste eu le temps de terminer le minimum voulu que l'hybride arrivait sur zone et il eut tout juste l'opportunité de se cacher au plafond dans des recoins exigus que le fameux Sergent était arrivé. Tout d'abord, elle observait, mais pas avec ses yeux, elle observait avec son odorat et son ouï, ne faisant pas le moindre mouvement pour déjà se faire une idée.
Pendant ce temps, l'évacuation dans les zones sécurisés se faisaient, un grand nombre de personnes réunis au même endroit, mais cela permettait aussi de se défendre en nombre. L'idée était bonne, d'autant que Sergent et les autres savaient où se trouvait la menace. Cependant, cela ne fonctionnait que si l'ennemi était seul et mal organisé. Néanmoins, face à un adversaire capable de raison et multiple, cela pouvait s'avérer à double tranchant. Azalé avait suivi un groupe de personne jusqu'à l'une des zone sécurisé, s'installant de façon à tout de même éviter les interactions et cela avait bien arrangé une certaine entité ayant des pouvoirs psychiques. La belle Azalé sagement installé réalisait que sa vision devenait de plus en plus floue, avant de laisser place à la réalité. Elle n'avait suivi qu'une illusion que son esprit avait créé et vu son intellect, celle-ci était plus qu'élaboré et l'avait conduite dans une autre salle. Cette astuce ne fonctionnerait pas sur un hybride qui dispose souvent de protection contre ce type d'attaque, bien qu'ils en ont guère contre une pression physique contre leur cervelle, il ne faut pas abuser. Dans tous les cas, Azalé réalisait bien tard qu'elle était installé sur une chaise dans ce qui semblait être un local de maintenance. Cependant, elle n'aurait pas vraiment le temps d'en être surprise, car l'un des monstres étaient avec elle et même sur elle l'instant d'après. Elle venait de tomber de la chaise et de se retrouvait à même le sol. La longue langue passant sur sa joue alors que l'une des paires de pattes lui bloquait les bras à terre. Ses multiples yeux la fixait et elle pouvait sentir sa tête bloqué, comme prise dans un étau. Puis, la langue entrait dans sa bouche et s'enfonçait dans sa gorge. Incapable de fermer la bouche, ni même de détourner le visage. Tout était extrêmement silencieux et il faudrait sans doute quelques minutes pour que des personnes réalises la non présence de la cliente du Sergent.
Dans la salle des machines, la bête avait fini de sonder la situation et étant conscient de ce qu'il se passait ailleurs, demeurait sagement là où il était durant encore une petite minute. La salle était assez grande, mais pas au point de ne pas retrouver les deux cadavres et c'était justement lorsque cela serait le cas que la porte emprunté par le Sergent s'ouvrait avec fracas. Un autre monstre était là s'attaquant déjà à l'un des gardes si l'un était resté à la porte, sinon elle foncerait vers le plus bruyant, autrement dit le Sergent. A cet instant, le chef de cette clique risquait d'entendre un petit grincement métallique en hauteur, signe que celui qui était resté caché jusque là venait de bouger et même de bondir vers le fameux soldat d'un autre temps sifflotant. Conscient que le plus grand danger était sans doute lui, ils avaient opté pour une attaque groupé venant d'au-dessus et du sol. Restait à voir si cela suffirait.
Mar 1 Aoû - 10:14
Azalé Lacroix
Messages : 13
Date d'inscription : 18/08/2022
Sujet: Re: Les bon comptes...
Une situation des plus sérieuse, je n’en doute pas vraiment. Alors quand je comprend que tout le monde se rassemble, je n’hésite pas vraiment et je sort moi aussi de ma cabine pour suivre les employés qui se ressemble dans la grande salle la plus proche. Bien que je n’ai pas hésiter sur cela, mon instinct reprend le dessus alors que je m’installe un peu à l'écart. Les suppositions murmurées et les interactions avec autant de personnes que je ne connais pas… Merci mais non merci, ce n’est pas vraiment mon truc. Et ce n’est clairement pas le moment de prendre le risque de déclencher une crise quelconque. Je m’installe donc tranquillement, mon sac sur mes genoux que je sert contre ma poitrine, inquiète néanmoins. Je n’aime pas ne pas savoir ce qu’il peut se passer, surtout en cas de crise et…
Je cligne des yeux alors que ma vision devient floue. Cela ne change rien. Je ferme les yeux pour de bon et agite la tête, comme pour essayer de me réveiller. Je porte la main à mon front, sentant la migraine qui va exploser. Et j’ouvre les yeux… Pour constater que je ne suis pas du tout là où je devrais être. Aussitôt, tous mes sens se mettent en alerte. Je n’ai cela dit pas le temps de récupérer l’arme accroché à ma ceinture, ou même simplement de réfléchir plus, qu’une créature me bouscule. Finissant sur moi. Me clouant au sol de ses pattes et de son poids. Je ne peux rien faire si ce n’est ouvrir la bouche pour pousser un cri en espérant me faire entendre. Cri qui s'apprête à franchir mes lèvres alors que la langue de cette chose, complètement démesurée, s'invite sur ma joue. Et la seconde d'après, dans ma bouche, comme pour me bâillonner. En tout cas, cela m'empêche de faire savoir vocalement ou je suis à d'éventuels alliés dans le secteur.
Je voudrais détourner la tête. Mais je me rends compte que je suis comme hypnotisée par son regard. Et tout cela se passe si vite… J’était assise avec les autres et l’instant d’après, en une seconde, me voilà ici, allonger au sol, incapable de tourner la tête de cette créature complètement inconnu (cela fascinerais surement ma sœur d’ailleurs…) alors que sa langue envahis ma bouche et même dans ma gorge, provoquant quelques hauts de cœur. Instinctivement, je cherche à me débattre. Je n’aurais pas grande chance a me battre contre… ca… Je reste réaliste… Mais si au moins je pouvais crier, ou tirer un coup de feu pour signaler ma présence… Après tout… Ils sont censés me protéger… ils ont dû se rendre compte de mon absence non ? Encore que eux même doivent avoir leur propre problèmes à régler… Cela dit… Je suis incapable de quoi que ce soit alors que je reste complètement hypnotiser par se regard. Ne m’étant même pas rendu compte que j’ai perdu mon sac à main en route. Surement sur le chemin pour venir jusqu’ici…
Jeu 10 Aoû - 11:15
Kira Sullivan
Messages : 68
Date d'inscription : 18/06/2020
Sujet: Re: Les bon comptes...
J'étais entré la première dans la salle des machine, laissant l'autre garde avec moi à l'entrée pour couvrir mes arrière et garder une échappatoire au cas ou cela se passerais mal. D'ailleurs, pourquoi ça se passerait mal ? Nous avions vécue des situation bien plus précaire durant la guerre et mon esprit n'eut aucun mal à reprendre de vieux réflexe sur le moment, marchant lentement dans la pièces d'un pas si léger qu'il fallait une ouïe fine pour la décelé, pour son odeur, c'est difficile à dire si ce qu'il y a en face pour sentir aussi. Je reste avant toute chose prudente, à la recherche de la source de cette odeur de sang, zigzaguant entre les machines jusqu'à atteindre le premier garde et la vue de son état me fait grimacer. Je réfléchie rapidement en observant autour de moi avec ma vue de félidé, mes pupilles s'élargissant pour s'adapter parfaitement à l'obscurité de la pièce, je me demande ce qu'y a bien pue faire une tels chose ... Une personne avec une grande force physique ? ... Probablement, mais ce genre de gaillard n'est en général pas des plus discret et silencieux ... Du moins pas assez pour m'échapper. Puis me vient la question, mon instinct me dit que l'ennemie est toujours là, dans cette pièces, mais du coup, qui est le chasseur et qui est la proie ? ...
Je tente de subjuguer ma colère alors que je reconnais le technicien, pour l'avoir vue plusieurs fois dans le réfectoire ... Qui osait les attaquer ? S'en prendre à ce dont j'avais à charge la protection ... Une chaleur soudaine me traverse le corps alors que je plisse les yeux, tout mes sens en éveil. Cette chaleur corporel montante étant le signe d'une colère jaillissante, mes pouvoir sont sur le points d'échapper à tout contrôle et étrangement je ne cherche pas à le retenir, plus de force ne serait que bénéfique, non ? Pour venger la morts de nos compagnons, je suis prête à céder à la bestialité ... Mais alors que la colère grimpe de plus en plus, je sens mon pouvoir qui reste bloqué. Mon collier inhibant tout pouvoir. Je m'apprête à bouger quand j'entend un sifflotement, un sons que je reconnaîtrais entre mille ! Marc est arrivé sur les lieux et il a décidé de faire venir l'ennemie à lui au lieux de le traquer ... Mais j'ai comme un doute, si moi-même je n'arrive pas à le détecter avec mes sens, il risque d'être réellement surpris et sa tactique pourrait bien se retourner contre lui ...
Mais bon, je reconnais bien là le Sergent, toujours en première ligne à prendre le plus de risque ... Comme si il recherchait tout les moyen de mourir, comme si il espérait que cela arrive. D'un coup, mes oreilles se redresse, étant au aguet du moindre son, du moindre mouvement, je perçois quelques chose venant du plafond, levant la tête juste à temps pour apercevoir une silhouette se mouvoir en direction de Marc ... Mon corps réagit par instinct alors que presse le pas vers lui aussi, je lève une arme vers la chose, mais je risque de toucher une mauvaise conduite avec ma balle, je cherche à viser, mais cela semble trop rapide. Tout se passe en quelques seconde ...
Je laisse ma colère déborder alors que je range mes armes, sautant vers l'un des tuyaux du plafond, je vois désormais Marc, affichant toujours une attitude nonchalante, je m'agrippe au tuyaux pour me balancer dessus y prenant de l'élan. J'ignore exactement ce qu'il se passe, si Marc m'a remarquer ou si les créatures m'ont vue, car oui, c'est bien des créatures, hideuse en plus de ça ! La bête plonge sur lui, mes je parviens à l'intercepté dans mon bond, pied joint en avant pour le projeter un peu plus loin dans la salle avec moi. J'ignore à quels points ces chose son solide, mais c'est jamais vraiment agréable de se prendre des chaussure militaire à pleine vitesse. Je pense avoir visé les côtes mais je n'en suis pas certaine, je me redresse rapidement prenant une posture de combat en cherchant la bête du regard et de mes autres sens, pour cela je suis particulièrement doué, de plus l'adrénaline augmente un peu plus mes réflexes et ma force. Cela veut aussi dire que j'ai perdue mon sang froids et que j'écoute beaucoup moins les ordres, il suffirait que mon maître débloque mes pouvoir pour que la transformation se déclenche.
Sur le moment, je suis entièrement concentré sur le combat, prête à surprendre la bête avec ma force si le corps à corps est obligé alors qu'une main reste prête à dégainer l'un de mes pistolets. j'ai bien entendue une autres créature entré, l'ayant brièvement vue s'en prendre à Marc, mais je ne m'en préoccupe pas, ceux-ci est le problème du sergent et pour le moment, j'avais une vision qui deviens peu à peu rouge de part ma colère. Alors que mon regard argentée ne laisse échappé qu'une colère et une envie de sang, toute mes pensées et mes envies de détruire, focalisé sur la bête face à moi, le combat étant désormais imminent ! Je laisse un grondement s'échapper de ma gorge, comme un grognement d'une panthère. Puis si la créature bondit sur moi, je tenterais alors de dégainer mon arme pour tirer une ou deux balles avant d'engager aux corps à corps.