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Les bon comptes...

Marc Mayers
Humain

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MessageSujet: Les bon comptes...

La volonté d'un seul homme


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Si il était un endroit au monde qui rappelait le vieil esprit de l'Ouest Américain, il s'agissait sans doute du Gun's & Roses, un complexe de bâtiments semblable à un ranch vu de l'extérieur qui s'étendait sur une bonne superficie. Suffisamment pour accueillir deux immenses entrepôts, digne des films Indina Jones, le bâtiment principal, qui servait à la fois d'accueil et de baraquement pour les esclaves qui vivaient ici.
Un parc automobile dans lequel des véhicules aux profils divers se taillaient une part belle sous l'hiver éternel du centre de Krea'thur plus ou moins légal.

Une aire d'entraînement se dévoilait à l'opposé des entrepôts, ou certains des esclaves étaient entraînés comme une milice organisée. L'endroit était un mélange atypique de bien des cultures, dominé par cet air des anciens U.S.A, comme une grande ville et ses quartiers ethniques en somme.

Sur le toit du bâtiment principal était cependant l'ajout le plus récent, un immense arbre formant une arche qui couvrait de son ramage feuillu les filles du gérant des lieux.

Lorsque les pas approchaient suffisamment pour que les sons viennent se porter aux oreilles, les notes de vieilles musiques country venaient s'immiscer aux oreilles, en l'occurrence, la musique actuelle était "Short change hero" de "The Heavy", crachée par des hauts parleurs un peu partout dans le complexe.

Cet endroit était un lieu perdu, au milieu d'un pays paumé. Un coin d'Amérique en Irlande, mais c'était ici que je résidais. J'avais aujourd'hui une assez bonne réputation, que ce soit dans les communautés alentours autant qu'à la Jurisprudence.
Bienvenu chez Marc Mayers, contrebande, mercenariat, esclave... Presque tout pouvait être acquis chez moi, pour peu que l'on y mette le prix... Ou les formes. Ma réputations de pervers me précédant bien souvent dans ce genre de cercles, car ce n'était pas rare de sceller mes contrats autant par des biens que par l'envie de luxure.

Les visiteurs arrivaient tous par l'accueil effectué par mes esclaves de plaisance les plus aguicheurs. Que ce soit les hommes aux tablettes de chocolat et aux corps parfaitement sculptés ou des femmes peu farouches aux tenues des plus provocantes, l'arrivée de mes clients était toujours accompagnée de cette frivolité.

Rafraichissements, collations, voir même une visite guidée ou ... Bien d'autres choses pouvaient être servies en attendant d'avoir un rendez vous avec moi. Ce qui était un contraste assez choquant avec celles et ceux qui passaient parfois par les couloirs du bâtiments principal, armés comme des miliciens, pour certains, couverts de graisse et d'huile, une caisse à outil à la main et une salopette salle comme habillage pour d'autres. Il fallait bien du monde et des corps de métier pour faire tourner un tel endroit.

Pour ma part ? J'étais dans mon bureau à l'heure actuelle, rêvassant alors que je pensais à ma femme, l'immense quantité de travail qui la retenait le plus souvent à Lame Spirituelle faisait que je ne la voyais pas aussi souvent que je le voulais, surtout avec mes propres affaires qui me prenaient une part conséquentes de mon temps. Ah... L'amour.

Je pensais ensuite à Kira, la jeune hybride était de plus en plus irritée par son manque de sortie, surtout depuis que je l'avais punie après qu'elle soit sortie sans autorisation avec Taïga. La pauvre se devait de se trimballée en tenue de soubrette et faire les poussières tout les matins ces derniers temps, avant de passer à l'entraînement et de finir la soirée dans une cellule isolée des autres esclaves. Il était peut être temps que je l'emmène se défoulée...

Mes yeux de la couleur du sable laissaient apparaître les reflets de la fumée grisâtre qui s'élevait du cigare coincé entre mes dents alors que je me redressais sur ma chaise pour attraper mon scotch et en descendre une gorgée. Cela ne me faisait plus rien depuis longtemps, mais j'avais gardé les habitudes que j'avais développé à l'armée, autant de geste imprimés en moi à l'encre indélébile.

C'était encore un jour qui passait au Gun's & Roses, long et tranquille tandis que l'activité suivait son cours. Je profitais d'un peu de repos, sans me douter que ma journée allait surement prendre une autre tournure, après tout, c'est toujours quand on est le plus tranquille que les affaires les plus compliqués débarquent sur le pas de votre porte !





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Marc Mayers
Les bon comptes... EmptyJeu 25 Aoû - 18:11



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Azalé Lacroix

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Le temps me semble long. Terriblement. Depuis que mes parents m’ont appelé il y a 3 jours en me disant qu’ils n’arrivaient plus à avoir de nouvelles de Clarissa. Chose anormale car quand la famille l’appel, a défaut de pouvoir décrocher immédiatement, elle s’arrange toujours pour rappeler un peu plus tard. Mais la, cela faisait trois jours qu’ils n’avaient plus aucun signe de vie. Sans compter un cri entendu lors de la dernière communication avec elle. Apparemment, elle leur avait dit que c’était une vidéo. Mais ils ne semblaient pas trop y croire.

De mon côté, la décision était prise avant même de raccrocher avec nos parents : j’irais voir et découvrir ce qu’il se passe là- bas. Hors de question que je laisse ma petite sœur avoir des soucis, surtout si je suis en capacité d’intervenir. Bon, je ne suis clairement pas dans la même branche de recherche qu’elle. Alors pour justifier mon envie d’aller au camp auprès de la hiérarchie… Cela ne fonctionne pas vraiment… Je décide donc de suivre une autre voie. Ayant des vacances à poser et les ayant accumulées depuis un moment, je ne me gêne pas pour le faire. Ensuite, il m’a fallu 24h pour décider de comment j'allais organiser les choses. Savoir qui aller voir pour avoir de l’aide. Prendre rendez vous et y aller. C’est donc 72h après l’appel de mes parents et 48h après avoir décidé de faire appel à eux et d’avoir pris rendez vous, que je pose le pied en Irlande puis sur le terrain du Gun’n’rose, ayant rendez vous avec le gérant de l’établissement. Ne comptant pas spécialement m’attarder dans le secteur, et ayant appris à faire avec le minimum, je n’ai qu’un sac à dos avec moi qui continent ce dont je pourrais avoir besoin.

J’observe les alentours. La musique résonne jusqu'à moi et si je ne la connais pas, elle reste assez sympathique à écouter. Je lisse ma jupe en jean sur mes cuisses et réajuste mon tee shirt noir avant de m’avancer vers l’accueil. Les talons de mes bottines claquent sur le sol alors que je réajuste mon sac sur mon épaule. Je suis accueilli et explique que j’ai rendez-vous. Est-ce que je fais attention à ceux qui sont là et s'occupent de moi? Absolument pas. Je suis complètement perdue dans mes pensées alors que je m'inquiète de plus en plus pour ma soeur au fur  et à mesure que le temps passe. Mais dans quoi elle a bien pu se fourrer quand même??

Un soupire m’échappe et j’entreprend de suivre la personne qui me guide dans les couloirs. Est ce que j’ai fait attention à ce qui m'entoure? Absolument pas. Moi? Distraite? Trop plongée dans mes pensées? Je ne sais pas de quoi on parle voyons…

Je suis sans un mot celui qui me guide jusqu'à ce qu’on arrive devant une porte. La personne qui m’accompagne frappe, ouvre et m’invite à entrer avant de fermer derrière moi. Mon regard aux  pupilles violettes parcourt brièvement le bureau qui se présente à moi avant de se poser sur l’homme assis derrière son bureau. Je le fixe une seconde puis m’approche, rejetant mes cheveux roux derrière mes épaules.

Je suppose que vous êtes Monsieur Meyers, le gérant de cet endroit? Enchantée, je m’appelle Azalé…Azalé Lacroix… et j’ai besoin de vous…

Je le fixe en silence, soutenant son regard au besoin et pas gêner le moins du monde d’avouer ouvertement que je peux avoir besoin de lui. Après tout, je ne suis pas idiote. Je connais parfaitement mes capacités. Je connais aussi l’état du territoire ou je veux me rendre. Seule, c’est impossible.
Azalé Lacroix
Les bon comptes... EmptySam 27 Aoû - 11:19



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Marc Mayers
Humain

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...

La volonté d'un seul homme


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Fredonnant l'air de la musique qui passait dans le centre le temps de réfléchir à la question qu'on venait de me poser, je décidais finalement de répondre à ma contremaître. Kara semblait en colère, mais à vrais dire, c'était presque naturel chez elle. je recevais alors un petit message m'informant que mon rendez vous était ici, accompagné par une triplette d'esclave auxquels elle ne faisait pas attention, bien. La personne venait de la Jurisprudence d'après mon réseau, surement une petite aristo' coincée qui allait vouloir m'ordonner dans tout les sens. J'avais hâte de renvoyée cette pimbêche chez elle les poches vides.

- Je comprend ton dilemme, Kara, mais j'ai besoin de ce navire en état de marche pour ce soir grand maximum... Je me frottais ma barbe de trois jours, rasée à la va vite. Prend ceux qui -

L'on toqua alors à ma porte, puis cette dernière s'ouvrait sur mon rendez vous, un petit bout de femme aux yeux violets dont la silhouette agréable ne semblait souffrir aucun défaut. A peine fut elle entrée dans la salle que ces mots venaient résonner après qu'elle ai rejeté ses cheveux en arrière.
La jeune demoiselle disait avoir besoin de moi, rien que ça... Elle semblait assez intélligente pour comprendre qu'elle n'était pas en position de faire la dure à cuire, c'était appréciatif, j'avais assez de fortes têtes à gérer comme ça.

Je lui fit signe d'attendre une seconde, levant ma paume vers elle pour l'arrêter dans sa phrase avant de finir avec l'esclave qui portait un masque de soudure, une ceinture d'outils et une salopette crasseuse qui semblait de plus en plus exaspérés.


- Prend les mécanos qui s'occupent de... Tu sais quoi. Tant pis si ce projet la prend du retard, j'ai besoins de ce navire près à partir au plus vite. J'ai confiance en tes capacités Kara, ne me déçoit pas.

La peau verte gronda, elle semblait sur le point de dire quelque chose mais se ravisa en avisant la jeune femme française. Elle me montra ses crocs avant de repartir, claquant la porte derrière elle. Une fois seuls, je venais alors posé mon regard couleur sable sur Azalé, appréciant son corps à sa juste valeurs avant de l'invité à prendre place au bureau.

D'un mouvement, je me retournais, mon vieux cache-poussière claquant sur mon mouvement en laissant apercevoir la ceinture de munitions et le holster contenant un antique colt attaché à mes hanches, je venais m'installé à mon bureau, posant une main sur mon chapeau que je venais accroché à ma chaise pour ne pas qu'il traîne.

Mes cheveux mis longs m'arrivant en haut des épaules encadrait mon visage austère et balafré, tandis que la fumée de mon cigare, que j'avais posé temporairement dans un cendrier, remontait en donnant un aspect fantomatique à mon faciès. Je reprenais d'ailleurs ce dernier pour le coller au coin de mes lèvres.

Mon bureau n'avait rien d'extravagant dans sa conception, quatre murs, un bureau en acier, une chaise de bureau en bois et une autre de l'autre côté. Un canapé clic-clac à l'opposé du bureau pour quand je voulais me reposer, un vieux poster datant de la seconde guerre mondiale était affiché sur le mur dans mon dos. "Uncle Sam need you for the army ! Enlist today", cela me rappelait de vieux souvenirs, pour sûr.

Mais le plus... Perturbant était peut être le bocal qu'il y avait sur le bureau, dans ce dernier, protégé dans une solution de formol, se trouvait un oeil d'un bleu terne qui fixait toujours dans la même direction, à savoir vers Azalé, en l'occurrence. Cet oeil ? C'était celui de ma femme, ma femme actuelle oui. Maintenant que ce détail avait accroché l'attention, peut être que l'idée de regarder autour de soins viendrait ? Sur ma droite se trouvait alors une étagère, remplis des mêmes bocaux, des yeux tous plus unique les uns des autres trônaient sur cette étagère. Collection de ma seconde personalité qui se faisait alors appelé "L'opticien". Mais cela remonte maintenant.

Je venais donc à laisser l'atmosphère imprégné la jeune femme venu me voir pour ses soucis alors que je croisais mes jambes sur mon bureau, expirant une fumée grisâtre de mon cigare avant d'enfin prendre la parole après un silence qui semblait trop long.


- Je suis en effet le gérant, tu peux m'appeler Marc. Tu as besoin de moi, ça je peux en effet le remarquer, mais si tu commençais par le commencements ? Qu'est-ce qui t'amène ici ? Que puis-je faire pour remédier aux mots qui font que tu ai besoin d'une crapule de mon genre ? Et surtout, qu'est-tu prête à payer, ou même à donner, pour que j'accepte le travail que tu me propose ?

J'allais alors droit au but, ma voix rauque par des années et des années de fumerie résonnant dans la pièce dont j'allumais le ventilateur attaché au plafond pour dissipé la fumée dans cette pièce qui sentait l'alcool, le tabac et le vieux cuir. Je ne savais pas ce qu'elle voulait, mais je savais déjà que ça allait lui couté cher. Elle n'était pas venu jusqu'ici pour rien, pas depuis la Juris'.

La curiosité l'emportait sur moi et j'attendais alors sa réponse, la fixant sans jamais cillé, s'en pouvait être perturbant car je ne semblais pas même cligner des yeux, un petit tour que j'ai appris était de faire rouler mon cigare d'un coin à l'autre de ma bouche, le mouvement créant un stimuli visuel sur lequel on avait tendance à se focalisé, moment ou je clignais des yeux, donnant l'impression de n'avoir jamais eu ce réflexe.


- Vous buvez ? Un cigare peut être ? Demandais-je à un moment, sortant une bouteille de scotch ainsi qu'un verre propre de sous mon bureau, me servant un verre et proposant une lichette à mon interlocutrice d'un geste de la bouteille. Lui servant une rasade de la boisson si elle acceptait, rangeant la bouteille si elle venait à refuser, quoi qu'il en soit, je venais moi même à boire une gorgée en l'écoutant, calme et attentif à ce qu'elle avait à dire, même sous mes airs nonchalants de cow-boy hors de son temps.






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Marc Mayers
Les bon comptes... EmptyDim 28 Aoû - 21:34



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Azalé Lacroix

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
A travers le complexe, on me guide dans les couloirs jusqu'à atteindre le bureau de celui qui m'intéresse. Celui qui pourra m’aider a partir a la recherche de ma soeur. Mon dernier espoir après avoir essuyé un refus de mes supérieurs et de ceux de ma sœur d’obtenir de l’aide. Eux aussi n'avaient plus de nouvelles du camp depuis plusieurs jours. Mais cela ne semblait pas les inquiéter. Pas assez pour me laisser y aller. Même si on ne m’a pas caché où elle était censée être. Après tout, il n’y avait rien de secret défense dans son déplacement non plus. Ce qui justifie d'ailleurs sûrement qu’on s'inquiète moins vite pour elle et son groupe que si ça avait été le cas.

J’entre dans le bureau alors qu’on m’ouvre la porte. Je le parcourt du regard un instant alors que j’avance de quelques pas dans la pièce. Ne loupe pas grand-chose de ce qu’il peut y avoir là, mais ne m’attarde pas non plus. Pas alors que je m’avance pour lui demander de façon claire son aide.  

Il me fait signe d’attendre un peu. Je reste immobile ou je suis, les mains serrées autour des anses de mon petit sac à main. Puisqu’il semble avoir une affaire a regler avec la jeune femme qui est la, j’en profite pour observer a nouveau le bureau, m’attardant plus longuement sur les choses qui sont présente.

Le principe de base est identique à tous les bureaux que j’ai pu voir. Une pièce  avec son bureau. Des meubles autour pour ranger, classer, trier… bref, de quoi travailler… Le genre de chose qui moi me rendrais folle. J’ai besoin de bouger, de ne pas être enfermé. Du moins le minimum. Si je dois faire des recherches, la par contre ça ne me dérange pas. Je ne vois même pas le temps passer en réalité le plus souvent.

Ici, mon attention est retenue surtout par les bocaux. Le premier que j’ai pu voir était celui sur le bureau. Non pas que cela me dérange. Des choses étranges, j’ai déjà pu en voir. Alors une collection d'œils dans leur bocal remplis de formol… C’est plus l’endroit inhabituel pour tomber sur ce genre de choses qui me surprend, que la collection en elle-même a dire vrai. Je les observe en silence, persuadés que chacun d’entre eux a sa propre histoire et qu’en d’autre circonstance, il pourrait être intéressant d’en parler.

Je reviens à l’homme que je suis venue voir en  premier lieu alors qu’il m’invite à venir m’assoir en face de lui à son bureau. Je l’observe en silence alors que lui-même vient prendre place après que son manteau, visiblement plus tout jeune, s'écarte dans le mouvement et dévoile une arme à feu. Je ne m’y connais cependant pas assez pour pouvoir savoir de quoi il s’agit exactement alors je fais le choix de ne pas y prêter attention, venant plutôt lisser ma jupe en jean pour m'asseoir correctement, puis je dépose mon petit sac sur mes genoux alors que je l’observe en silence.

Il a déposé son chapeau sur le dossier de sa chaise, dévoilant une coupe qui semble lui correspondre. Je penche légèrement la tête sur le côté. La fumée de son cigare m’incommode un peu, mais si cela peut se lire dans mes yeux, je ne dit rien cependant. Je ne suis pas chez moi alors j’estime n’avoir clairement rien a dire sur le fait qu’il puisse fumer si proche de moi. Cela ne m'empêche pas néanmoins d'agiter la main devant mon visage pour chasser les quelques volutes de fumée qui s'approchent un peu trop près de moi à mon goût. Il finit par prendre la parole, me confirmant son identité et me posant des questions. Je penche légèrement la tête sur le côté.  C’est un tique que j’ai depuis toute petite lorsque quelque chose m'intéresse ou  lorsque je réfléchis.

A cet instant, je réfléchis surtout à comment aborder les choses. Non pas que je compte lui cacher quoi que ce soit. Mais j’ai besoin de son aide et je ne peux pas me permettre de le froisser ou de rendre la chose intéressante. Cela dit… Moi et les relations humaines, ça fait dix, si ce n’est plus. J’ai toujours eu du mal à m'approcher des autres et me lier à eux… Enfin, je suppose qu’on verra bien… de toute façon il faut que je lui explique les choses. Je choisi donc de commencer par le début

Je vais essayer de résumer les choses, mais cela risque d’être un peu long quand même… Je suis la fille aînée de la famille Lacroix. J’ai une petite sœur, Clarissa. Notre famille, à une époque, était constituée de chasseurs de  monstres. Suite à divers événement, nos ancêtres se sont rangés. Mais… Des histoires et des héritages nous sont restés. Je suis archéologue pour la jurisprudence. Et ma sœur est depuis peu diplômée en tant que scientifique, spécialisée dans la recherche sur les monstres en tout genre….

Je m'arrête dans mes propos, ayant la sensation que je m'égare. Il profite de mon silence pour me proposer un verre ou un cigare. Je me contente de secouer la tête pour refuser poliment. Entre-temps, il a également allumé le ventilateur au plafond, ce qui m’aide à mieux respirer puisque la fumée de son cigare ne vient plus vers moi. Le bruit des pâles qui tournent est également quelque chose qui m'apaise. Aussi bizarre que cela puisse paraître. C’est un bruit constant et répétitif, et cela m’aide à me recentrer alors que je reprends mes explications.

Il y a quatre jours, ma soeur est partie en Amérique… En Louisiane pour être exacte… Sa première mission sur le terrain, avec ses objectifs… enfin bref… Il y a trois jours, elle a eu mes parents au téléphone. Tout aller bien jusqu’au moment où elle a coupé précipitamment. Depuis nous n’avons plus de nouvelles d’elle et ce n’est pas dans ses habitudes… Avant que la conversation ne soit coupée, mes parents ont entendu un cri. Assurément quelque chose qui n'était pas humain…

Je soupire et passe une main dans mes long cheveux, partant du front et ramènent derrière ma tête mes mèches. Avant de descendre pour me mettre a jouer avec la pointe de mes cheveux alors que je poursuis

J’ai interrogé ses supérieurs. Ils n’ont pas de nouvelles de l'expédition depuis trois jours également. Ce n’est pas normal, même si personne ne le dit ouvertement.  A côté de cela… Cette expédition n’est pas aussi importante que d’autres, alors ils ne se pressent pas pour envoyer voir ce qu’il se passe la bas… C’est en cherchant à les convaincre de me laisser aller voir qu’on a fini par me parler de vous, me disant que vous pourriez surement m’aider… J’ai besoin d’aller la bas… de retrouver ma petite sœur… Mais… Je suis une archéologue. Je ne tiendrais pas deux minutes si je devais me faire attaquer par qui ou quoi que ce soit… J’ai donc besoin de protection et de personnes capables d’aller la bas… C’est dans ce but que je suis venue vous voir…

Je le fixe alors que je continue de jouer avec la pointe d’une mèche de cheveux. Reste la question du paiement. Mais j’ai conscience que ce que je peux demander est énorme. Et je n’ai pour le coup aucune notion d’une rémunération équivalente. Je ne vais quand même pas le lui avouer… Mais en même temps… Un soupire m’échappe et je lâche mes cheveux pour reposer ma main sur mon sac.

Pour ce qui est de la rémunération… Je peux bien évidemment payer… Ensuite… Pour ce qui est de ce qu’on pourrait découvrir la bas… Je n’en aurais pas l'utilité, alors si trésor il doit y avoir, ou découverte quelconque, cela serait à vous…

Je hausse doucement les épaules. Je doute qu’on découvre de gros trésors évidemment. Cela serait utopique. Mais bon.. après tout, on ne sait jamais sur quoi nous pourrions tomber… Quant aux découvertes qui pourraient être faites, je n’y vais pas en tant que membre de la jurisprudence. Et ils n’ont pas voulu au moins aller vérifier que tout allait bien, alors je n’ai aucun scrupule à ce que mon nom n’apparaisse nul par dans les découvertes qui pourraient être faites là- bas.
Azalé Lacroix
Les bon comptes... EmptySam 3 Sep - 11:29



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Marc Mayers
Humain

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...

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Une histoire qui se faisait longue, et que j'écoutais avec toute l'attention qu'on pouvait donner à un client payant. Les bottes sur la table, la fumée de mon cigare s'élevant vers les pâles du ventilateur de plafond, je prenais note mentalement de chaque détail qui me semblait digne d'intérêt. C'était donc cela qui faisait que ce petit bout de femme Jurisprudencielle se retrouvait dans le bureau d'une crapule de mon calibre. La disparition d'un être cher, ce n'était pas quelque chose de si rare dans le No man's land, seuls les plus fort et les plus tordus survivent parmi les monstres qui peuplent les endroits du monde, l'Amérique en particulier, car quand ce n'était pas les monstre qui vous traquez là bas, c'était soit le gang de mon ex - Allez, avouons le nous, t'étais trop accroc à moi Ashe - soit ces putains d'infectés.

C'était donc une expédition de longue haleine qui nous attendait, et alors que le récit avançait, je retirais mes pieds du bureau pour sortir un carnet et un crayon, griffonnant dessus ce qui serait les choses nécessaires à ce voyage. Si nous devions nous y établir pour des jours, peut être quelques semaines, juste nous deux ne serait pas suffisant, il nous faudrait une base d'opération dans la zone et au moins une autre personne avec moi pour protéger la petite dame. Moi qui cherchais à défouler un peu Kira, voilà qui s'en trouvait l'occasion parfaite.

Une fois que la question du payement fut abordée, puis finis, j'attendis quelque seconde pour m'assurer qu'elle n'ajoutait rien avant de prendre la parole de ma voix rauque de fumeur invétéré


- Bien, laissez moi résumer la chose. Votre soeur à disparu dans l'un des pays les plus infestés de monstre il y a maintenant quatre jours de cela, vous avez donc besoin de protection pour pouvoir aller enquêter sur place et chercher à la retrouver. La Louisiane... Terre du voodoo et de légendes. D'ailleurs, elle avait un grand héritage Français cette terre à l'époque. Je reprenais un peu mes pensées dans leurs ordre, me frottant la barbe. Il n'y avait pas grand chose que je pouvais craindre, que ce soit en terme de monstre ou d'infectés, c'était l'intérêt d'être .. Moi. Mais on partait sur une chasse aux indices déjà vieux de quatre jours, le temps serait notre plus grand ennemi dans cette entreprise.

- Bien, soit. Mettons que je vous aide, l'argent n'est pas mon intérêt premier dans cette affaire. Pour ce qui est de ce que l'on peut découvrir, certes selon ce que l'on découvre je pourrais y trouver un intérêt, mais ça ne serait qu'une "prime" en soit. Cependant, je vais être honnête avec vous, si votre argent ne m'intéresse pas, j'ai repérer déjà deux choses qui pourrait être un payement digne de ce nom. J'affichais un sourire en coin, une petite demoiselle comme ça avait toute les chances de céder à la pression, surtout pour retrouver un être cher, je ne le savais que trop bien pour avoir jouer de cela à bien des reprises au cours de mes transactions passée.

- Après tout, vous me demandez beaucoup, et ce que vous cherchez, votre petite soeur, vaut bien plus que de l'argent, n'est il pas ? Mademoiselle Lacroix, vous êtes une belle femme, et j'apprécie beaucoup les belles femmes. Nous pourrions alors peut être nous arranger de façons plus... Privée.

Je la fixais de mon regard de sable, le sourire au coins de mes lèvres se faisait plus amusé que jamais alors que je la fixais, observant d'un oeil expert les réactions de la demoiselle. Dans les faits, c'était plus ou moins du bluff pur et dur, j'avais beaucoup moins d'intérêt pour les femmes depuis que j'étais mariés, et encore moins pour les femmes humaines, incapable de me procurer de réelles sensations. Je la laissais mariner et peut être même bégayer un début de réponses avant de la couper dans son élan, toujours le sourire aux lèvres.

- Ou alors... CE que j'ai noté de votre récit est l'histoire de votre famille. Ces fameux héritages dont vous parliez. Votre famille possède t'elle des armes ayant réellement servis à tuer des monstres, ou même un compendium sur les meilleurs moyen de tuer des monstres divers ? Ce genre de choses pourrait éventuellement porter un intérêt particulier pour un marchand d'arme comme moi.

Oui, si l'argent n'était pas ma priorité, des armes de tueurs de monstre ou des livres contenant des informations précieuse sur la chasse aux monstres pourraient s'avérer un payement digne de ce nom. Après tout, j'étais actuellement l'homme possédant l'un des plus grand arsenal sur terre. Si il n'était pas aussi puissant et sophistiqué que celui de la Jurisprudence, il était largement capable de rivaliser en terme de chiffres. J'avais de quoi équiper une armée entière de fusil datant aussi bien de la seconde guerre mondiale que de AK-47 russes. J'avais même quelques véhicules armés ramenés de mes raids aux Amériques. Notamment une paire de M1 Abrams en parfait état de fonctionnement.

Alors que je laissais Mademoiselle Lacroix réfléchir à mes paroles, je venais saisir un Talkie Walkie dans un tiroir et changea la fréquence pour celle de ma cheffe de sécurité et maintenant entraîneuse de la "milice" du Gun's alors que j'observais mon interlocutrice dans jamais rompre le contact visuel.


- Rachel, c'est Marc, il me faut une équipe d'une quinzaine de personne prêt à prendre la mer ce soir pour les Amériques, privilégie des peaux dures et quelques intangibles, on part en zone infestés. Et charge le navire avec armes et munitions.. Et prévois quelques cartouches et lames d'Ether. Au cas ou.

Je n'attendais pas la réponse de ma cheffe de sécurité, rangeant le Talkie rapidement avant qu'elle ne se mette à râler sur le délais si court et sur le fait que je ne lui proposais pas de venir. De toute façons, je savais très bien qu'elle allait monter à bord quoi qu'il arrive. La peau de requin était une vrais tête de mûle.

Je me penchais sur Azalée finalement, prêt à entendre ce qu'elle avait maintenant à dire, faisant rouler mon cigare d'un coin à l'autre de ma bouche alors que j'attendais de voir quel serait sa réponse définitive, ou peut être allait elle essayer de marchander avec moi ?







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Marc Mayers
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Azalé Lacroix

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Je lui raconte mon histoire sans rien dissimuler. Du moins, je ne le fais pas intentionnellement si cela arrive. Je déroule le fil de mon récit, lui expliquant. Il finit par sortir un carnet et griffonner dessus. Surement des notes de ce que je dis, mais je n’y prête pas plus attention que cela. Alors que je parle de ma sœur, il est évident que j’ai une affection sincère pour elle. Cependant il peut noter aussi que je n’ai pas le comportement normal de quelqu’un qui panique et cherche à retrouver un disparu. Oui je veux la retrouver. Mais paniquer ne m’aidera pas, bien au contraire. Alors je reste calme. Trop calme selon certain c’est a peu pret sur. Mais je suis comme ça et on ne me changera pas.

Je fini par évoquer le paiement. Ce que je suis en capacité de lui offrir. Puis je me stop dans mon flot de paroles, en ayant fini. Il laisse passer quelques instants, comme pour être sûr que j’ai fini. Mais je garde les lèvres closes, n’ayant rien de plus a ajouter au moins pour le moment. Il finit par résumer ce que j’ai pu lui raconter en quelques mots. J’y répond d’un simple hochement de tête puisque tout est dit. Et puis il semble réfléchir surtout alors je ne vais pas me risquer à l'interrompre. Personnellement, c’est quelque chose que je ne supporte pas qu’on me sorte de mes réflexions, surtout sur un sujet important.

Puis revient le sujet important. Ce que je peux comprendre. Celui du paiement. Je penche la tête sur le côté, l’observant en silence alors qu’il me dit qu’il n’a pas un intérêt particulier à être payer en monnaie sonnante et trébuchante. Je soulève un sourcils, surprise. N’est ce pas ce qui est demander la plupart du temps? Pourtant cela ne semble pas être son cas et cela me perturbe un peu. Par contre, la suite, je ne m’y attendais pas vraiment. Mais je sais que je n’ai surement pas la réaction à laquelle on peut s’attendre à ce genre de proposition.

Je reste parfaitement calme et immobile alors que les sous entendu effectuer me font comprendre qu’il souhaite surement coucher avec moi. Ma fois… Si c’est le prix à payer… Loin de rougir ou de balbutier, je me contente de le fixé, immobile dans ma chaise avant d'esquisser un sourire en coin

Si vous voulez coucher avec moi, je n’ai aucun souci avec cela si ça peut suffir à votre bonheur et à m'assurer votre aide….

Je le fixe, me contentant de sourire tout du long. Peut gêner à cette idée. Mon esprit très matérialiste et terre à terre ne rebute pas à payer ce prix si c’est là ce qu’il faut. Il semble néanmoins que ça ne sera pas le cas puisqu’il semble au final surtout s'intéresser à ce que j’ai pu dire sur ma famille et son histoire. Je viens croiser la jambe droite sur la gauche et dépose mes mains sur mes genoux alors que je réfléchis a ses questions, mon regard se perdant dans le vague tandis que je rassemble mes souvenirs. Je dois pouvoir accéder à une partie de sa demande. Mes yeux, bien que ne l’ayant jamais quitté, se portent à nouveau sur lui comme pour vraiment le regarder alors que je hoche la tête. Je n’ai rien loupé de son échange avec une autre personne via un talki walki. Mon cerveau a percuté, mais il n’a pas vraiment enregistré ce qui a pu se dire. Plongé dans mes souvenirs pour lui répondre, ce n'était pas important a cet instant. Je ne doute pas être capable de m’en souvenir si besoin il y avait à un moment cela dit. J’ai tendance a avoir une très bonne mémoire. Parfois trop. Je fini donc par revenir à lui, mon regard perdant se voile qui l’avait recouvert le temps que je réfléchissais, comme si je n’était plus vraiment présente.

Pour ce qui est des armes, je ne saurais vous répondre… Mes parents en savent sûrement plus que moi la dessus mais ça ne me surprendrait pas que la majorité ait disparu lorsque ma famille à arreter de chasser les monstres… Pour le reste… Nous avons bien un bestiaire qui se transmet de génération en génération… Pour nous, c’est ma petite sœur qui en est la gardienne du fait qu’elle ai choisi d’étudier les monstres la ou moi j’ai choisi le passé… Nous n’en avons qu’un exemplaire, dématérialisé… La version papier s'est perdue il y a de cela plusieurs générations… Je ne doute pas que nous puissions vous permettre d’y avoir accès si nous la retrouvons…

Je penche la tête à nouveau sur le côté alors que je l’observe. Je n’en dit guère plus. Non pas que je ne veuille pas. Mais c’est surtout que je ne vois pas quoi ajouter de plus. Je n’ai pas plus de réponse et je n’ai pas le savoir pour en ajouter plus. Bien sûr, le bestiaire, j’ai déjà eu l’occasion de le parcourir lorsque mon chemin croisé celui de ma sœur et que j’en avais besoin. Mais je me suis concentré sur les créatures qui m'intéressent à ce moment-là. Je me suis également intéressé à cette créature étrange rencontrée par nos ancêtres. Mais il n’y a que très peu d'informations dessus. Alors j’ai arrêté. Bien que je continue à chercher des vestiges de tout cela dans le passé. Mais bon c’est un travail long…

Brusquement je secoue la tête, revenant au présent et à la situation présente, fixant toute mon attention sur l’homme en face de moi et arrêtant de me perdre dans mes pensées…. Au moins pour un temps
Azalé Lacroix
Les bon comptes... EmptyMar 13 Sep - 11:11



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Marc Mayers
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MessageSujet: Re: Les bon comptes...

La volonté d'un seul homme


A good deal

Si il est vrais que j'étais surpris par le fait qu'elle accepte si rapidement de coucher avec moi, je n'en montrais rien. Cependant, je reconnaissais volontiers que son pragmatisme était tout à son honneur, voilà bien une chose qui pouvait parfois faire défaut dans ce monde. Pourtant on aurait pu penser que des guerres apocalyptiques et une dystopie grandissante ai affermis la plupart des gens.

Mon regard scrutait mon interlocutrice alors qu'elle m'énonçait ensuite la possibilité d'obtenir une copie du bestiaire de sa famille, chose qui s'avérait déjà d'un intérêt plus piquant pour moi qui traîne mes guêtres dans le no man's land depuis un moment déjà. Sans parler des possibles armes qui pouvait ressortir de ce deal. Et de ce qui serait récupérer sur la côte par mon équipe pendant que nous irons à la recherche de la soeur Lacroix.


- La possible copie d'un bestiaire serait en effet un bon départ comme règlement. Si des armes venait à s'ajouter à cette transaction, cela serait un plus appréciable. Mais je penses que nous pourrons marchander la somme finale une fois le travail fait. La copie du bestiaire comme base de notre accord serait cependant immuable, peu importe ce que l'on trouve, ou ne trouve pas.

Je venais prendre un formulaire et y noté les bases de notre accord, ma protection et mon aide dans les recherches d'Azalée Lacroix sur sa soeur, en échange d'une copie du bestiaire familiale Lacroix, puis y ajoutait une close stipulant que tout bonus et marchandages ultérieurs se feront en fonctions des résultats obtenus lors de cette enquête. Un deal, ma foi, très honnête venant de la part de quelqu'un qui se vendait comme un escroc. Mais comme beaucoup ici, l'image que je renvoyais était différente de ma réelle personnalité. Je venais signer de mon nom le document que je faisais ensuite glisser vers la jeune femme pour relecture. Sans close cachée ni piège littéraire.

- De ce que vous me dite et de votre besoin de protection, j'imagine que vous ne savez absolument pas vous défendre ? Est-ce que pendant la durée du voyage, cela vous intéresserais d'apprendre les rudiments d'utilisation d'une arme à feu ?

La proposition était sincère, si j'aurais pu m'attendre à une réponse négative, son pragmatisme à toute épreuve me laissait plutôt penser qu'elle dirait oui, dans l'idée de pouvoir se défendre en cas d'urgence extrême. A moins qu'elle ne me cachait des capacités martiales, mais j'en doutais, pourquoi masquer cela ? Je venais alors prendre mon Talkie walkie à nouveau.

- Nous partirons ce soir, une fois mon équipe assemblée et le navire paré. La traversé devrait prendre quelques jours. D'ici là, vous êtes mon invité, vous pouvez visiter les lieux et interagir avec mes Krea'thur comme vous l'entendez. Je vous assignerais une guide, que vous pourrez apprendre à connaître le temps que je fasse mes propres préparatifs. Elle sera la seconde personne à m'accompagner dans les terres pour vous protéger, il serait donc bon que vous sachiez à qui vous aurez à faire.

Une fois mon petit speech terminé, je levais le talkie à mes lèvres, je donnais plusieurs instructions à divers personnes, préparation de matériel, inspection des armes et acheminée l'essence vers le navire. Puis je basculais sur une fréquence personnelle, celle de Kira.

- Sergent Sullivan, au rapport à mon bureau dans cinq minutes. Tu escortera notre invité jusqu'à notre départ ce soir. Une fois que tu l'as sous ta responsabilité, préparation de paquetage et changement de tenue autorisé.

Je spécifiais ce changement de tenue, car mademoiselle avait été punie suite à une infraction, emmenée par Taïga hors du centre sans mon accord, j'avais dû sévir afin de ne pas perdre mon autorité, si je laissais passé les écarts par sentimentalisme, je perdrais le contrôle de la situation dans le Gun's. Ainsi, Kira avait été forcé de se trimballée dans une version érotique d'un costume de soubrette française avec un collier à clochette pour sa peine. L'affectation au ménage était elle aussi en partie dans sa punition entre ses entraînements. Oh cela l'avait énervée, mais elle savait aussi qu'elle s'en sortait "bien" dans cette affaire vu ce qu'elle avait pu voir des autres choix de tenue disponible et du nombre de Krea'thure presque entièrement nue qui se ballade dans le centre.

Sévère mais juste, j'avais fait en sorte que sa punition soit réelle et non une simple broutille qu'elle ignorerait, afin qu'elle, comme ceux qui partagent le centre, voient que je ne fais aucune fleur, et ce peu importe à quel point la personne et moi somme proche.
Une fois Azalée sous sa responsabilité, elle aura à préparer ses affaires en conséquence du voyage qui attendait, je venais donc rédiger les grandes lignes de ce qui nous attendais. Infectés, créatures inconnues, probables combats en zone urbaines et dans les plaines alentours, ainsi que des petits détails qui l'aiderons à faire des choix sur ce qu'elle emporterait avec elle.







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Marc Mayers
Les bon comptes... EmptySam 17 Sep - 13:50



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Azalé Lacroix

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Je l’observe, la tête légèrement penché sur le côté. Un accès au bestiaire semble lui convenir. Du moins une copie. Je me contente de hocher la tête doucement. Il ne revient pas sur le fait de coucher avec moi… Suis-je déçu ? Je ne sais pas tellement moi même à dire vrai…. Des aventure avec des hommes, j’en ai eu, bien que peu. Je n’aurais pas dit non à une nouvelle expérience et encore plus si cela peut m’aider a aller chercher ma soeur. Mais bon.

Je reviens à l’instant présent après qu’il ait rempli un formulaire de contrat et me l’ai tendu. Je prends la feuille et la relis. En soit, je suis d’accord avec ce qui est noté dessus. De toute façon si je veux son aide pour aller la bas, je n’ai pas le choix. Et je suis prête à en payer le prix, tout comme mes parents. Il me semble néanmoins important de soulever un points, ce que je fait aussitôt

Je n’ai absolument aucun problème avec vos conditions de paiement. Je suis prête à faire ce qu’il faut pour retrouver ma sœur et à en payer le prix, quel qu'il soit… Mais je tiens quand même à dire que pour le bestiaire, il faudra trouver ma sœur pour savoir où il est… En temps normal il ne la quitte jamais… Mais nous ne sommes pas en temps normal et il est possible qu’elle ne l’ai plus… SI c’est le cas et si on ne le trouve pas, nous irons voir chez mes parents pour tenter de retrouver la version papier… Mais… Dans ce cas je ne pourrais malheureusement rien certifier….


Il semble le comprendre. Récupérer le contrat, modifier une ligne ou deux, avant de me préciser que quoi qu’il se passe, il aura son paiement soit ca, Soit autre chose. Je hoche la tête et je me penche pour récupérer mon stylo dans mon sac à main avant de venir apposer nom, prénom, date et signature sur le bas du document avant de le lui tendre pour qu’il le récupère. Je suis en train de ranger mon stylo a la place exacte qui lui est due dans mon sac lorsqu’il me parle d’apprendre la base pour me servir d’une arme à feu. Je relève la tête et l’observe, avant de la pencher légèrement sur le côté, signe que je réfléchis. Il est clair qu’avoir des bases ne me sera pas inutile vu la ou nous nous rendons. Alors je fini par hocher doucement la tête, mon regard s’égarant une seconde sur sa ceinture, la ou je sais qu’il y a un pistolet ancien, démontrant que j’ai bien remarqué ce détail. Et que pour la férue d’histoire que je suis, cela m'intéresse assez de pouvoir y regarder de plus prêt. Je ne demande rien cependant et fini par remonter à son visage pour lui répondre.

Effectivement ce n’est pas quelque chose que j’ai appris à faire… cela pourrait être utile alors j’accepte volontiers… Ca ou d’autres choses… Ce que vous pourrez juger utile de m’apprendre en somme…

Il m’explique ensuite que nous partirons dans la soirée, une fois que tout sera prêt. Que le voyage prendra quelques jours également. Cette information m’arrache une moue. Je voudrais déjà y être. Clarissa est peut-être une des seules personnes au monde qui compte vraiment pour moi. Une des seules que j’aime véritablement, les autres étant nos parents…. Mais bon. Je sais aussi que je dois faire avec. Un bateau c’est moins rapide qu’un avion. Mais c’est ma seule option pour le moment. Alors je hoche la tête pour lui dire que j’ai compris. Quant à l’idée d’apprendre à connaître une autre personne…Je retiens une grimace mais dans mes yeux brille une lueur d’incertitude. Ce n’est pas un exercice que j'apprécie particulièrement. Mais je sais aussi que parfois, les convenances et la société m’y obligent. La, dans ce cas, je n’ai pas le choix. Surtout si ce guide sera chargé de ma protection en plus de lui. Je dois donc me lier un minimum avec. Je  hoche donc simplement la tête. Sans préciser que je ferais de mon mieux. Ce n’est pas vraiment gagné, mais après tout, qui ne tente rien n’a rien…

Je reste silencieuse alors qu’il égraine une suite d'instructions. Visiblement à différentes personnes. J’écoute en silence. sans vraiment être attentive puisque cela ne me concerne pas vraiment. Mon regard se perd à nouveau sur les bocaux qui sont rangés les uns à côté des autres. Me demandant comment il a pu récupérer tout cela. J’en suis la de mes interrogation lorsque mon cerveau me fait comprendre qu’il parle de moi. Je lui jette un coup d'œil mais ne dit rien. Je replonge simplement dans la contemplation de sa collection, toujours intrigué par la façon dont il a pu les récupérer. Constatant que chacun d’entre eux semble être unique à sa façon. J’en suis encore là que la porte s’ouvre. Je tourne la tête, observant la nouvelle venue. Visiblement mal à l’aise, mais je ne dit rien. Au vu de sa tenue, cela peut se comprendre. Je me contente de lever légèrement un sourcil, plus interrogateur qu’autre chose. Mais je ne dis rien, attendant de savoir ce que va être la suite. Je ne doute pas que si il l’a choisi, c’est qu’elle a des compétences adaptées à ce qui peut nous attendre. Tout comme je n’ai aucun doute sur le fait que le choix de la tenue présente a forcément une explication. Explication que je ne demanderais pas.
Azalé Lacroix
Les bon comptes... EmptyMer 21 Sep - 10:52



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Kira Sullivan

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Deux semaines ! Cela faisait deux semaines entière qu'il m'obligeait à porter cette tenue des plus ridicule, non mais franchement ! Je sentais la colère grimper en moi rien qu'en pensant à nouveau à se moment ou il fit tomber le verdict et la punition ... Une tenue de soubrette des plus érotique, il suffisait que je me baisse un peut pour que l'on voit tout ce qui se trouvait sous ma jupe, un sous vêtement tout aussi sexy car quand Marc donnait une punition, cela n'était pas à moitié ... Mais j'avoue que les deux cent tours de terrain de l'époque me manque. Je ne comprenais pas pourquoi c'était si terrible d'être sortie sans son autorisation ... Porter son collier faisait vraiment autant de différence ? Alors que j'étais entrain de passer rageusement le balaie dans la salle d'accueil du Gun's, j'entend ma fréquence personnelle, Marc me donnait enfin des instructions pour une mission, se qui me fit sauter de joie, littéralement.

Bon, je devrais accompagner une cliente, mais au bout du compte, je pourrais enfin changer de vêtements pour mettre fin à cette punition que je trouver injuste malgré tout. Traversant les couloirs j'arrive rapidement devant le bureau de Marc pour toquer à la porte, cela ne faisait pas cinq minute qu'il m'avait appelé, mais la ponctualité étant devenue une second nature à cause de l'armée. Puis je reçois l'autorisation d'entrée et découvrit la client, une femme plus âgée que moi visiblement ... Enfin, si l'on ne comptes pas les années de sommeil, sinon, j'était plus âgées que bien des gens, mon regard argentée se pose sur elle, longuement, puis sur Marc. Ayant déjà reçue mes ordres, je me contente d'un hochement de tête vers lui pour me concentrée sur la fille ... Quoi ? Comment ça, je suis rancunière ? Je ne vois pas non ... Je m'approche pour venir saluer la dame, ma queue et mes oreilles de félin argenté s'agitant, trahissant mon malaise d'être ainsi vêtue devant des gens avant que je ne vienne me présenter, parlant avec un accent américain.

- Bonjour, je m'appelle Kira, c'est moi qui vais vous guider en attendant le départ.

Que devait pensée la dame de voir une jeune fille bien plus jeune sélectionner pour la mission, je devais avoir fier allure dans la tenue, agrémenter des rougeur sur mes joues, mes cheveux tout aussi argentée que le reste attachée en deux couette tombant de chaque coté de mes épaules et mon collier d'esclave qui inhibé mes pouvoir et dont Marc avait avait agrémenté d'un grelot pour allait avec la tenue. Heureusement quand deux semaines j'avais pue m'habituer à porter des talons plus hauts que la normale, franchement, je devais donnais une image des plus étrange. Sans plus un regard pour le Commandant, j'indique la porte à la dame. Je sors du bureau, m'assurant qu'elle reste près de moi en commençant la visite, lui indiquant les lieux comme le réfectoire, le magasin ou l'on pouvait déniché un peu de tout, l'armurerie, dans laquelle nous irions plus tard pour s'équiper.

- Alors, pourquoi est ce que vous voulez aller dans un endroit aussi ... charmant que l'Amérique ? Il a bon dos le nouveau monde, je vous jure, un beau mélange entre mad max et Fallout. Bon, on passe par ma chambre pour me changer puis a l'armurerie pour s'équiper.

On finit par arriver au dortoir ou j'avais mes quartiers, à cette heure-ci, il n'y avait pas d'autres fille à l'intérieur alors nous pouvions être tranquille. Je me dirige sans attendre vers mon lit, identique au autre pour me dévêtir enfin ! Pouvoir retirer le maudit grelot de ce collier, hourra ! Je vient piocher dans mes vêtements un T-shirt noir, un pantalon en cuir fait pour ne gêner aucun mouvement et enfin des bottine de voyages, je m'empresse de tout enfilé avec un soupire de satisfaction, mes oreilles s'agitent sur mon crânes montrant ainsi mon contentement. Bazardant les vêtements de soubrette érotique sur le bord de mon lit sans y prêter plus attention, jetant un regard sur la dame qui semblait mal à l'aise avec les inconnues, en tout cas, c'est ce que les odeurs indiquer alors je n'insister pas pour faire la discussion. Je prépare par la suite un sac militaire avec diverse affaires, des changes, une paires de jumelle, des pilule purifiante pour l'eau, une petite boussole, une corde, comme je n'avais pas droit au armes hors des missions, je devrais prendre le reste à l'armurerie. Indiquant de la suivre de nouveau, cette fois je me dirige vers l a fameuse armurerie. La caverne d'Alibaba de tout les fana d'arme, tout type d'armement y était stocké, une vrai mine d'or ! Je me dirige vers le magasinier pour lui demander de préparer mon équipement, assez de munition pour un long voyage plus une arme de poing supplémentaire pour la dame.

- Vous ne savez pas manier les armes je me trompe ? Tenez, je vous montre.

Je prend le 9mm sur le comptoir avec son étui pour la présentée à Azalé.  

- Tout d'abord, il te faut appréhender ton arme, son poids, sa présence a ton côté. Ensuite tu veille a toujours avoir le cran de sureté quand tu n'es pas en combat, un tire accidentel et vite arrivé. Certain y ont laisser leurs virilité à l'époque. Pour le chargé une arme, c'est comme cela. Il serait bon de vous familiariser avec elle, garder la déjà sur vous pour vous habituer à l'avoir avec vous.

Je lui montre alors ou se trouve le fameux cran de sureté, puis comment on recharge l'arme, ma dextérité et mon habitude avec ça ne laisse pesait aucun doute, je suis familière au arme depuis longtemps, je finis par décharger l'arme avant de la tendre à la dame, s'habituer au poids et à la présence de l'arme était le premier pas pour apprendre à tirer, l'aidant à l'attacher si il le faut, je garde tout de même le chargeur sur moi, ne voulant pas qu'elle est une arme chargé dans le centre non plus.

- Le départ à lieux ce soir, nous allons aller dans la stand de tir avant pour que tu puisses tirer avec avant la mission, tu verras le recul peut surprendre, mais si tu as faim on peut aller au réfectoire avant, on a largement le temps et je t'avoue que pour ma part, j'ai une petite faim.

Bon, oui, une petite faim, venant de moi, c'était une grosse faim ! Mais j'étais comme ça et je n'y pouvais rien.
Kira Sullivan
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Azalé Lacroix

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
La porte du bureau s’ouvre et je tourne la tête. Je découvre une jeune femme… Presque une jeune fille en fait. Dans une tenue des plus… courte… Je lève un sourcil,  un peu surprise. Mais je gage que si elle a été choisie, c’est qu’il a ses raisons et cela peut  importe sa tenue actuelle. D’autant que vu les mouvements de ses attributs félins, je suis à peu près persuadé que cette tenue n’est pas un choix qu’elle aurait fait elle-même. Enfin… Elle se présente et je lui offre un sourire, répondant simplement à sa présentation

Enchantée Kira… Je m'appelle Azalé…

D’un geste, elle m’indique la porte. Je penche pour récupérer mon sac à main avant de me lever pour lui emboîter le pas. Arrivée à la porte, je me tourne, saluant le directeur des lieux d’un simple hochement de tête avant de sortir pour de bon du bureau. Elle entreprend de me montrer les lieux, me les faisant visiter et les nommant au fur et à mesure. Avant de me mener jusqu’au dortoir en me disant qu’elle doit se changer. Je veux bien y croire. Je la vois mal aller aux Amériques ainsi attiffrer. Je la suis donc, toujours aussi silencieuse que pendant la visite, même si je n’ai rien louper de ce qu’elle m’a montré et que je n’ai pas eu de difficulté à retenir les chemins qui ont été empruntés. A sa question sur le pourquoi je veux aller la bas, je pose mon regard sur elle. Elle se change, mais je n’y prête absolument pas attention alors que je répond, comme si c’était une évidence

Je cherche ma petite sœur qui a disparu…

Je l’observe puis penche la tête sur le côté alors que me passe un élément en tête, auquel je n'avais pas pris garde avant mais qui me vient en tête a cet instant. Non pas que ce soit le bon moment, mais bon… je peut être ainsi… Changer de sujet sans qu’il y ait forcément de logique entre les deux. Juste parce que je pense à quelque chose, je vais le verbaliser. Ça peut être étrange. Mais ma famille a fini par s’y faire en réalité… Enfin du moins je le crois

Par pitié… pas de vouvoiement… Je n’aime pas ça surtout quand ce n'est pas nécessaire…

Dans les dortoirs, il n’y a personne d’autre que nous et cela me convient bien ainsi. Je me contente de détourner la tête alors qu’elle se change. Et lorsque je porte mon regard vers elle, c’est pour constater qu’elle a troqué sa robe contre une tenue bien plus…moderne et pratique. Elle entreprend de faire son sac et je l’observe faire. Ce qui me rappelle…

Ha… J’ai laissé mon sac de vêtement à l’accueil… Crois tu qu’on puisse passer le chercher? Ça m'embêterait qu’il reste ici…

Au-delà de mes vêtements, il y a également ma propre tablette de travail dedans et cela m'embêterait fortement qu’elle reste ici. Mes habitudes vont déjà être suffisamment perturbées par ce voyage sans que j’y ajoute d’autres choses inhabituelles…

Elle semble prête à partir avec un sac boucler. Je lui emboite donc le pas alors que nous reprenons notre déambulation à travers les couloirs. La pièce ou nous arrivons… Je m’arrête à l'entrée et observe. Cela semble sécurisé. Mais je ne suis pas vraiment à l'aise. Aussi, je reste sur le pas de la porte. Jusqu'à ce qu’elle s’adresse à moi. J’ai a peine le tête de secouer la tête pour confirmer ses paroles et le fait que je ne sais pas manier d’armes, qu’elle prend celle qui à été déposée pour me montrer. Malgré mon aversion pour la violence, je sais aussi que dans le cas présent, je n’ai pas le choix. Et savoir tirer avec une arme, à défaut de savoir viser correctement, pourrait me faire gagner quelques précieuses secondes de vie le temps qu’on vienne m’aider. Même si je n'espère clairement pas que ce genre de situation se présentera à nous. Mais bon, après tout, on ne sait jamais.

Je prend donc sur  moi et m’avance de quelques pas pour la rejoindre. J’écoute ses explications et enregistre; Faire attention au cran de sûreté semble être le point le plus important. Elle me montre également. Je fronce les sourcils et la fixe. Mon regard brille, je partage entre colère et exaspération. Pourquoi? Eh bien…

Tutoie moi je t’ai dis… Tu passes du “vous” au “tu”… Je n’aime pas ca… Ca me perturbe…

Tout aussi vite qu’elle est venue, la colère dans mes yeux passe alors que mon attention pleine et entière se focalise sur l’arme que j’ai maintenant en main. J’en ai presque oublié ce que je viens de lui dire alors que je constate que l’arme n’est pas légère. Mais je suis comme ça. J’ai besoin de constance et de régularité… De routine… Je lui ai déjà demandé de me tutoyer. Et le fait que la, elle passe du tu au vous sans prévenir… Ça a le don de me mettre le cerveau en vrac. Et je n’aime pas ça. De mon côté cela dit c’est très vite oublier. Quoi qu’elle dise, je ne reviendrais pas dessus, sauf si elle recommence. Un regard un peu perplexe et perdu suffit pour qu’elle vienne m’aider à passer l’arme là où elle doit se trouver et être accrochée solidement. Le fait de ne pas avoir de chargeur dedans m’aide à accepter sa présence contre moi. Reste à voir ma réaction quand ça ne sera plus le cas. Mais nous n’y sommes pas encore, alors on verra bien.

Elle me propose ensuite d’aller au stand de tir ou d’aller manger. Je penche la tête sur le côté, le regard un peu vague alors que je réfléchis. Mais je fini par lui offrir un sourire. Un de ses sourires de façade, qui n'atteint pas vraiment les yeux. Le genre de sourire que j’ai depuis le début en fait.

Allons manger. Si tu as faim, autant commencer par ça alors.

Travailler en ayant faim n’étant pas une bonne idée selon moi, mon côté pratique prend clairement le dessus. Autant qu’on y aille maintenant, on sera tranquille ensuite. J'entreprends donc de la suivre à nouveau à travers les couloirs jusqu'à rejoindre le réfectoire. Je prends sur moi d'entrer et de traverser la foule. Peu importe le nombre de personnes en fait, pour moi, c’est une foule. Mes  yeux restent figés sur la demoiselle qui m’accompagne alors que j’occulte complètement ce qui peut se passer autour. Prenant le premier plat qu’on me propose  sans chercher plus loin, ayant juste envie d’aller m'asseoir dans un coin et d’oublier où je suis à cet instant. A aucun moment je ne lève les yeux pour savoir si je suis le centre de l’attention ou non. Cela ne m'intéresse pas de le savoir et je risquerais surtout de paniquer. Et ce n’est ni le lieu ni le moment pour cela.
Azalé Lacroix
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Kira Sullivan

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
La jeune hybride avait été appelé pour guider la nouvelle cliente de Marc, une jeune femme qui ne semblait pas très loquasse au premier coup d'œil. Mais vint avec cela, la meilleur nouvelle qu'elle avait pue recevoir en deux longue semaines ! Enfin, elle pouvait changer de vêtements et ne plus être contrainte a porté la tenue de soubrette que lui avait imposé le chef des lieux et, bien que pour elle, c'était quel une terrible punition, Kira avait pue constaté qu'il y avait nombre d'ensemble pire que cela dans les garde-robe du Gun's. Après avoir été se présenter à la jeune Azalé, la jeune demoiselle n'apprit rien de plus au premier abord, ayant observé avec attention la cliente de son regard de félin, argentée.  Tandis que Kira se change dans le dortoir, elle vient demander à la jeune femme pourquoi elle tient à aller jusqu'en Amérique et elle put apprendre que c'était pour retrouver sa petite sœur qui avait disparue. La féline n'ajoute rien, mais d'après ce qu'elle savait de son ancienne patrie, c'était un enfer alors ... Même si elle ne dit rien, sa pensé est clair, mais au vue de tout les danger qu'il y avait dans ces ruines ... Il y avait peu de chance de la retrouver saine et sauve. C'était une triste réalité, mais dans ce monde de merde, fallait-il s'attendre à autre chose ? La "jeune" hybride n'en était pas sur ...

Après cela et avoir préparer mon paquetage de manière efficace, je l'entend me demander si l'on peut également passer par l'accueil pour y récupérer ses affaires, hochant la tête avant de la conduire jusqu'à l'armurerie pour y demander à la gestionnaire d'en sortir mon équipement ainsi qu'un 9mm pour la demoiselle. Je me charge alors de lui apprendre la base du fonctionnement de l'arme à feu en lui disant de la garder sur elle, non chargé pour s'habituer au poids. Alors que je remarque une lueur de colère et d'agacement dans ses yeux. J'agite légèrement les oreilles sur mon crâne en l'observant un peu perplexe malgré tout et c'est là qu'elle me fait la réflexion, madame n'aime pas que je la vouvoie à ce point, mais ce n'est pas ma faute à moi, on ma tannait lors de mes classe à l'armée, me disant de vouvoyer les autres. Et voilà que lorsque je le fait avec un client de Marc, elle est pas contente. Une lueur un colère traverse mon regard, devenant durant un instant meurtrier, mais je me reprend rapidement en lui rendant l'arme après mes explications.

- Oh ! Et bien désolée de t'agacer autant que ça !

Je soupire alors que ma queue s'agite de droite à gauche. Rah, c'est français, même après une apocalypse et une centaine d'année après, toujours autant à cheval sur le langage. Nan, mais qu'est ce qu'elle croit, que c'est facile de s'habituer à tout cela ? Je la regarde prendre conscience de l'arme une fois dans sa main et je ne put m'empêcher de me revoir lorsque j'étais une recrue quand je l'a vis me regarder, l'arme à la main, sans savoir quoi en faire. Là, je m'approche, prenant l'étuis pour la fixer sur sa cuisse pour ensuite lui montrer comment la ranger et la dégainer correctement. Autant lui donner les bon reflexe des le début.

Quand je lui propose d'aller s'entrainer ou bien manger, je la vis réfléchir un moment avant de sourire en annonçant qu'elle préférait aller manger. Etant une hybride, je pouvais sentais certaines émotions que dégager les gens, tels que le malaise, la colère ou la tristesse et malgré tout les sourire qui se voulait aimable chez Azalé, pas une seule fois j'avais sentie le malaise la quitté, ce qui était un peut déconcertant, je devais bien l'avouer ... Youhou, le voyage s'annoncer des plus. Joyeux ! Prenant alors la direction du réfectoire, je passe par l'accueil pour que la demoiselle puisse récupérer son sac au passage, saluant au passage celle qui tenait l'accueil d'un sourire. Je prenais une démarche bien plus assuré désormais que j'étais dans des vêtements que je connaissais mieux. La jeune archéologue pouvait noter dans ma démarche une légère touche féminine qui cacher un pas purement militaire, visiblement je faisais des effort pour avoir une marche plus féminine, mais le résultat n'était pas encore là.

Quand on arrive dans la grande salle, plusieurs personnes étaient déjà attablé et j'emmène la cliente vers l'elfette qui semble être la cuisinière pour y récupérer un plateau et choisir la nourriture. Repas plutôt simple, mais les ingrédient semblait tout de même de qualité, n'ayant un bon goût. Forcément, je prend de la viande avec ... des pâtes, classique, mais en cuisine, je n'aime pas forcément m'éloigner de ce que je sais aimer, un peu de familiarité dans ce monde nouveau. Puis après le choix on part s'installer à une table tranquille car je me doute que la jeune demoiselle préfère rester au calme, lui souriant tout de même en m'installant. Je commence à engouffrer la viande avec un certaine appétit avant de lever un regard sur Azalé.

- Dit, qu'est ce que ta petite sœur fout là bas ? Dans cette enfer, c'est pas vraiment la destination conseillé pour des vacances

Je l'observe en écoutant sa réponse, j'essayais d'en apprendre un peu plus sur celle pour qui on allait risquer notre peau, c'était plutôt normal je trouve. Puis après un moment, j'entend une voix derrière moi tandis que plus loin à une table, un grand gaillard faisait la bravade sur sa force, cela me fit sourire et quand il demande qui veut montrer sa force dans un bras de fer, je me lève, dévoilant mes crocs dans un sourire en l'interpelant, promettant de ne rien casser si je perds en regardant les cuisines. L'événement semble attirer les regard alors que je m'installe à la table face a l'homme, je ressemblais à une brindille face au tas de muscle. En temps normal, je serais certaine de ma victoire, mais pas avec mon collier qui inhibe toute mes capacités ... Mais cela ne faisait que rendre le défie plus intéressant ! Je n'étais toute fois pas si sereine de réussir à garder mon calme si cela ne se passait pas bien. Le grand Barraqué présente son bras et je m'empresse de le saisir, prête à me laissant dans le bras de fer. Il est vrai et en apparence je pouvais n'avoir aucune chance, mais lorsque le départ fut donner, je mis ma force en branle, contractant mes muscle tailler toute en finesse, pas seulement ceux de mon bras, mais de tout mon corps, y comprit mes jambe pour tenir sur le banc. Mon collier avait beau bloquer mes capacités, je gardais tout de même une certaine force malgré tout, et un corps parfaitement entrainée. Je braque mon regard sur celui de l'homme, tenant sa force en respect avant de prendre l'avantage grâce à la surprise qu'il affichait ... Mais ce n'était pas suffisant pour l'emportait et peu à peu, je perdit mon avancé. Je râle contre mon impuissance, contre mes pouvoir bridé ... Je résiste bec et ongles alors que de chaque côté, l'effort se fait ressentir tandis que l'assemblait se met à encourager son champion. Seulement à bout de force je finis par céder, perdant mon bras de fer. Rah si seulement Marc ne me bloquait pas tout mes pouvoir ! S'en était rageant et je frappe la table de mon poing colérique. Certain de l'assemblée remarque ma colère et viennent me sourire, me disant que je me suis bien débrouillé malgré mon handicape, ne voulant surement pas une hybride en furie semé la pagaille dans la cantine ! Je parviens a me calmer retournant m'asseoir, un peu déçue tout de même, mais c'était plus par ma faiblesse actuelle que par la défaite. Je regarde Azalé de nouveau, lui souriant doucement, dévoilant un croc. Je viens finir mon repas, prévoyant de la conduire sur le stand de tir ensuite.

- Si tu as finie de manger, je te propose d'aller sur le stand de tir pour te faire tiré un peu, que tu sentes le recul de l'arme. Enfin, on peut y aller après le dessert si tu veux aussi !

Je garde mon sourire quelques soit sa réponse, la conduisant prendre un dessert, j'en prend un également. Mais si elle refuse alors je la conduit directement au stand de tir après avoir déposer les plateaux en cuisine. On retourne dans les couloirs pour aller dans la salle juste à coté de l'armurerie qui était une grande salle ou l'on pourrait s'entrainer à tirer sur un parcours de cible. Là, je sors le chargeur et lui demandant son arme, notant si elle la sors de la bonne manière ou non. Puis, prenant le 9mm, je viens le charger et avec des gestes lent, je lui montre exactement comment faire, lui rendant l'arme pour qu'elle s'entraine à la charger deux trois fois en laissant le cran de sureté. Ensuite, je vient lui pointé une cible à dix mètres, lui disant de la viser une fois l'arme chargé, d'enlever le cran de sureté, puis de tiré dans sa direction, la laissant découvrir l'effet que cela produit, notant combien de balle la demoiselle tir, cela m'aidé à déterminer le caractère de la cliente, si elle était à l'aise ou non, si tué la dérangeait ou pas. Pour moi, ce n'était pas qu'un entrainement, mais un test pour voir le genre de cliente à protéger. Restant silencieuse avec un léger sourire sur les lèvres, mais aucun signe de moquerie ou autres, c'était un sourire rassurant.
Kira Sullivan
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Azalé Lacroix

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Après un léger soucis, dû plus à mes propres soucis de gestion qu’autre chose d’ailleur, elle me propose d’aller manger ou d’aller au stand de tir. Il me faut quelques instants pour me décider et opter pour le repas, même si l’idée de me retrouver dans une pièce pleine d’inconnu ne m’enchante guère et donc que mon sourire, bien que vrai, n’est pas immense non plus.  Cela dit ce n’est pas comme si c’était quelque chose dont je me préoccupe vraiment.


Je lui emboite donc le pas à travers de nouveaux couloirs. Petit à petit, la carte mentale du lieu se forme dans mon esprit. Bien que je doute que ça me serve, cela reste instinctif pour moi. Je n’y réfléchit même pas à dire vrai. C’est juste que je fonctionne comme ça… On passe également par l’accueil avant d’aller plus loin et je peux donc récupérer mon sac de vêtement. Surement pas aussi optimisé que la demoiselle qui me sert de guide, mais bon… Moi ça me convient tel quel alors je ne vais pas m’en plaindre. Je suis même plutôt contente de le récupérer en vrai. Une fois cela fait, on se dirige vers l’endroit où nous allons manger.  Endroit qui, comme je le craignais, est déjà plein de monde. En tout cas, pour moi, c’est déjà de trop. Heureusement, on se dirige rapidement vers l’endroit ou on peut demander quelque chose. Ne voulant pas trop traîner à la vue de tout le monde, je me contente de demander la même chose que mon guide, à savoir, des pâtes et de la viande. Cela me convient bien, c’est facile à digérer en plus. Je la suit ensuite avec mon plateau jusqu'à une table, légèrement à l'écart et donc au calme. Je me laisse volontiers tomber sur une chaise et me fait toute petite  pour attirer le moins possible les regards.

On commence à manger et finalement, après quelques instants, elle me pose une question. C’est légitime. Je peux le comprendre qu’elle s’interroge sur ce que ma Clari’ peut bien faire la bas. Je dépose ma  fourchette et m'essuie les lèvres  avant de soupirer.


Clarissa… Ma soeur… Comme moi elle travaille pour la jurisprudence. Ils l’ont envoyé là bas pour sa première mission… Elle devait rejoindre un camp de recherche…

Je soupire légèrement, mais ne dit rien de plus. Non pas que je ne veuille pas, mais pour moi, j’ai répondu à la question. Je ne vois donc pas quoi ajouter de plus. Peu après finalement, elle se tourne. Se lève et se dirige vers un homme à une autre table. Je reste ou je suis, me tassant sur ma chaise pour ne pas trop attirer l’attention alors que je les observe. Personnellement, je ne vois pas l'intérêt de ce genre de jeu… C’est inutile… C’est aussi une perte de temps car il est évident que l’homme est plus fort que le petit bout de femme qui m’accompagne. C’est ce que je me dit alors que je la vois s’installer en face de cet homme et que je vois leur main se lier pour un bras de fer.

La lutte entre les deux commence. J’ose un sourcil, surprise de la voir résister ainsi. Je ne m’y attendais pas. Il était évident pour moi que l’homme prendrait le dessus rapidement, sans lui laisser le temps de quoi que ce soit au vu de leur différence de gabarit. Pourtant, elle a assez de force pour clairement le gêner. Pas pour gagner, certes, puisque finalement c’est lui qui abat sa main. Mais elle a quand même pu lui opposer une résistance certaine et c’était visible.

Des gens s’attroupent autour d’elle. Bien trop à mon goût en tout cas. Et elle finit par revenir vers la table et reprendre sa place. Je la fixe en silence. Impressionné par sa force qui n’est pas si évidente au premier coup d'œil. Elle finit rapidement son repas, puis me propose d’aller au stand de tir. Je  hoche la tête, acceptant sans y réfléchir plus que ça.  Après tout, c’est ce qui était prévu à l’origine. Et j’ai besoin de savoir comment faire. porter l’arme sans savoir la manier… C’est complètement inutile.

Elle se relève et me propose un désert. Je hoche la tête, un sourire presque sincère aux lèvres alors que mon choix se porte sur un morceau de gâteau au chocolat. J’adore cela et je ne m’en cache pas. Le temps de terminer le repas, puis nous voilà parti dans les couloirs de l’institution à nouveau. Une nouvelle pièce s’ouvre devant moi. J’en observe son contenu et la disposition. Ayant noté nos déplacements, je comprends que nous sommes à côté de l'armurerie où nous nous sommes rendues un peu plus tôt.

Je me tourne vers elle alors qu’elle me parle. N’ayant pas de mal à retenir les leçons qu’elle a pu me donner un peu plus tôt, je déclipse la lanière qui tient l’arme dans son étui, avant de la lui tendre, crosse vers elle, canon vers le sol. Elle le récupère, puis entreprend de me montrer comment mettre le chargeur en place avant de me demander de faire la même chose. SI le premier essai est lent et hésitant par moment, cela devient plus fluide au fur et à mesure que je répète les gestes. Je ne suis certes pas au  niveau d’un professionnel, mais cela devient acceptable.

Lorsque cela lui semble correct, elle me montre une cible un peu plus loin. Je penche la tête et observe ce morceau de carton situé à plusieurs mètres de nous. Mais j'acquiesce en silence. Je me tourne vers la cible et lève l’arme. Je ne suis pas idiote. Je sais qu’il peut y avoir du recule, alors sans même réfléchir, mon pied droit s’avance légèrement par rapport au gauche, ce qui, en théorie, devrait permettre de compenser un peu ce recul auquel je m’attend. Main droite sur la crosse, index sur la détente après avoir retiré le cran de sûreté. Main gauche également autour de la crosse pour me maintenir correctement. Je m'aligne à la cible indiquée. Prends une inspiration. Puis tire. Un léger hoquet de surprise m’échappe. La force de recule, même si je m’y attendais, me surprend, et je recule d’un pas pour compenser et éviter de tomber en arrière. Sur la cible, la balle a touché, mais clairement en dehors de la ou ça aurait dû.

De mon côté, je fixe l’arme dans mes mains. Une moue aux lèvres. Avant de lever les yeux vers ma guide et ma professeur


Le recul est plus difficile à compenser que je ne le croyais…. Il y a des façons de faire pour éviter de basculer en arrière?
Azalé Lacroix
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Marc Mayers
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MessageSujet: Re: Les bon comptes...

La volonté d'un seul homme


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- L'expérience, y'a pas de meilleures maîtresse. Après, si je devais donner une conseil, tâchez d'évitez de vous tendre et de vous crispé pour tirer. En voulant vous opposé au recul, vous allez en subir de plein fouet la conséquence. Et aussi, ne posé votre index sur la détente qu'au moment ou vous êtes décidée à tirée. Pas avant. J'oublie quelque chose, Sullivan ?

M'approchant tranquillement, un sourire en coin, à pas de velours et une main sur mon vieux chapeau, je venais me positionner près de la jeune demoiselle qui effectuait son premier tir. Amusé par cela, m'y revoyant à l'époque de mes premiers exercices au seins de l'armée. En 1944. Je venais sans aucune gêne corriger quelques petits détails dans la posture de la demoiselle, ajustant sa prise sur l'arme et lui faisait comprendre que tendre les bras entièrement était une mauvaise habitude.

Mes affaires étés prêtes et j'avais un peu de temps devant moi, aussi avais-je décidé de passé à l'armurerie ou j'étais certains de trouvé Kira et Azalé, je connaissais bien ma petite féline et savait qu'elle emmènerait notre cliente ici. J'étudiais l'arme qu'elle avait sélectionnée pour Azalé, hochant la tête d'approbation.


- Du restes, l'entraînement reste le secret, y'a pas de solution miracle malheureusement. Enfin, sauf si on vous mettez un des blaster de la Jurisprudence en main, ces trucs n'ont aucun recul et sont aussi simple d'utilisation que des lampes torches. Mais manque de puissance d'arrêt, si vous voulez mon avis.

Alors que je parlais, j'appuyais sur un bouton qui fit venir la cible cartonnée jusqu'au stand afin d'en observé le positionnement de la balle, c'était tout à fait honnête pour un premier tir, l'on pourrait même félicité une si frêle demoiselle d'avoir mis dans la cible pour son premier coup. Je renvoyais finalement la cible et un sourire amusé se dessinait sur mes lèvres.

- Bien sûr, vous n'avez pas à vous soucier de devenir une experte en arme à feu. Savoir tirer à peu près correctement vous sera déjà profitable. Du restes... Après tout c'est nous qui devons vous protéger.

Sur ces mots je pivotais vers le stand en dégainant l'antiquité qui me servait d'arme, le révolver tournant vers l'arrière sur l'axe de mon doigts avant que je n'en saisisse fermement la crosse, coude plié et seconde main sur le dessus au niveau du chien que j'actionnais alors que six coups venait frapper la cible cartonnée, qui de loin, pouvait laissait pensé une mauvaise passe car la plupart des coups semblaient dans le centre de la cible.

- La dextérité dont nous faisons preuve ainsi que notre expérience du combat nous prépare à toute sorte de situations. Tout ce que nous voulons, c'est nous assurés que vous puissiez vous défendre vous même en cas d'extrême nécessité.

Alors que je parlais, toujours avec une assurance certaine et un air un peu joueur, voir même charmeur, je rechargeais le barillet de l'arme, le refermait et faisait tournoyer ce dernier avant de décharger à nouveau les six coups sur la cible, le bruit était assez puissant, bien plus que l'arme que venait d'utilisé Azalé, et chaque coup semblait avoir un recul d'une puissance tout aussi violente.

Quand j'appuyais sur le bouton pour faire revenir la cible, les impacts qui semblaient d'abord assez hasardeux, se révélaient former un coeur dessiné à même le centre de la cible avec une précision que l'on pouvait qualifié de surhumaine. Il faut dire que je n'avais d'humain que le nom, Captain America pouvait remballer son costume à côté de moi.

J'affichais mon plus beau sourire aux deux demoiselles, très fier de mon petit jeu de frime alors que je rechargeais à nouveau l'arme pour la ranger dans son holster ensuite sous mon cache-poussière. J'affectionnais particulièrement le revolver, et celui ci en prime, d'un âge assez lointain, avait la particularité d'être en simple action, ce qui signifie que je devais le réarmer moi même entre chaque coup.

Je venais alors croiser les bras sur mon manteau, avisant Kira dont je connaissais d'or et déjà la réaction, puis Azalé, cette petite démonstration avait deux buts pour moi, démontrer qu'elle avait choisis des personnes capables, et même si un peu particulières, très doués dans leurs compétences respectives, et frimer. Après tout, pourquoi s'en privé quand on est doué ? Cela ne faisait de mal à personne et restait "bon enfant".


- Alors ne soyez pas surprise si vos premiers essais ne sont pas des plus concluants, nous avons des années et des années d'expériences derrière nous. Et qui sait, avec de l'entraînement vous pourriez en être capable vous même.






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Marc Mayers
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Kira Sullivan

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Je m'appuie contre une table pour observer Azalé faire son premier tir, je viens plaquer mes oreilles féline sur mon crâne, me préparant au bruit tonnant du coup de feu. J'avais beau y être parfaitement habitué, cela était tout de même bruyant, après son tir, la demoiselle me demande comment ne pas subir de trop le recul, je m'apprête a lui répondre  quand j'entend la voix du sergent me prendre de vitesse, de qui à le don de m'exaspéré ... C'était mon cours de tirs !! Faisant une léger moue contrarié vers lui quand il demande si il a oublié quelques chose.

- Non, vous avez dit le principale, sergent.

Je viens croisé les bras agitant ma queue argentée derrière moi alors que je vois Marc s'approcher en disant qu'il n'y avait pas de solution miracle, l'entrainement était la seule option viable et j'étais assez d'accord avec lui. Même si, aujourd'hui il y avait des moyen d'augmenté et d'amélioré un humain, seule l'entrainement permettait une parfaite maitrise des armes et du combat, je le vois faire revenir la cible de carton pour voir le résultat du premier tir. Il vient ajoutait que de toute manière ce n'était pas le but qu'elle devienne une experte en arme à feu car nous étions là de toute manière. Ce qui n'était pas faux en soit, notre travailles était de la protéger de tout danger sur le terrain. Je viens à m'enfoncer dans mes souvenirs d'une époque désormais révolue ... Des diverses missions que l'on avait effectué pour le gouvernement ... pour tenté de gagner une guerre dont je n'avais pas vue la fin ... Il y avait tant de chose que je ne comprends toujours pas ... Le bruit de détonation que je connais bien me surprend dans mes pensées, me faisant plaquer les oreilles sur mes cheveux et rentrer la tête dans les épaules, me protégeant comme je le peux alors qu'il fait une démonstration de ses talents. Avec ma vue aiguisé, je vois biens qu'il a touché exactement là ou il le voulait et je comprend ce qu'il veut faire.

Je viens rouler des yeux au ciel avant de le regarder recharger cette arme qu'il affectionne depuis des années ... C'était peut être la seule chose familière qu'il avait gardé de l'époque que je connaissais. Une époque désormais bien lointaine. Je me prépare aux nouvelles détonations  qui ne tarde pas à arriver ... Oui, il était toujours aussi bon tireur, si seulement il arrêtait avec son antiquité et prenait une arme bien plus efficace ! Rah ! S'en était frustrant de le voir ainsi ... Ma queue s'agite de plus belle derrière moi en signe d'un agacement et alors qu'il fait revenir la cible vers eux pour bien montrer le cœur dessiné avec les impacts. Exaspéré par son attitude, je viens prendre deux couteau de combats qui traine de le coin pour venir un lancer un sur le côté droit du dessin et le deuxième vient se planter juste après sur l'exact opposée du premier, pour rendre la chose plus symétrique. Après tout, pourquoi serait-il le seule a pouvoir faire montre de ses talent ? Et si cela n'était peut être pas sauté au yeux de la cliente, les couteaux que je venais de lancer n'était pas le genre adaptée au lancer.

- Nous sommes parfaitement entrainé pour une mission du genre de retrouver ta sœur. Si l'on arrive a trouver au moins une piste. Mais l'on verra cela une fois arrivé là-bas j'imagine.
Ah ! Et Sergent, sur le navire ... Les poussière et le ménage, c'est hors de question ! Je suis clair ?! Du coup quand partons nous ?


Oui, parce que cela faisait bien deux semaine qu'il ne m'avait fait faire que ça et je n'en pouvais plus ! Alors qu'il ne me demande plus cela, pas encore ... Ou bien avec ou sans collier, je pète un câble ! Je me tourne vers Azalé par la suite, reprenant un sourire sur les lèvres avant d'aller changer la cible en carton et de la renvoyer au fond de la pièce pour la laisser tirer un peu avant que l'on parte, Si au moins la cliente pouvait s'habitué à tenir l'arme pour tirer ce serait déjà bien. Quand elle reprend la position de tir, je prend note qu'elle a déjà assimiler les correction de posture donner par Marc, bien. J'hoche la tête d'approbation et la regarde effectuer ses tirs, j'avais l'intention de rester au stand jusqu'au départ pour la mission. prenant une posture typique de militaire, bien droite, les mains, jointe dans le dos, seule ma queue féline argentée remuait lentement derrière moi et mes oreilles s'agitait au rythme des bruits de la pièce.
Kira Sullivan
Les bon comptes... EmptyJeu 22 Déc - 4:49



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Azalé Lacroix

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
J’effectue un premier tir, qui résonne dans tout mon corps et me fait reculer d’un pas. Je penche la tête, réfléchis puis finit par demander comment réussir à contrebalancer ce fameux mouvement de recul. On me répond. Mais ce n’est pas elle. Je lève un sourcil, reconnaissant la voix du maître des lieux me disant que finalement, à par l’expérience, il n’y a pas vraiment de solution miracle.  Proche de moi, il corrige ma position et je me laisse faire, prenant en note ce qu’il me montre pour l’appliquer la fois d’après alors qu’il pousse ce qu’il disait juste avant. Tout passera par l'entraînement. Il parle aussi des armes de la Jurisprudence. Je me contente de hausser les épaules. Personnellement je ne me suis jamais intéressé à cela.

La cible s’approche depuis le fond de la pièce. Je l’observe, une moue aux lèvres. C’est loin d’être parfait, mais bon, pour une première, je suppose que c’est passable. A défaut de tuer, je devrais pouvoir blesser… Ce qu’il me confirme ensuite. Effectivement, devenir une experte en armes à feu, ce n’est pas mon domaine mais plutôt le leur. La dessus je suis parfaitement d’accord avec eux. Reste que quand je fais quelque chose, j’aime que ça soit  bien fait. Et la, ce n’est pas fait correctement.

Alors que j’ai les yeux baissés sur l’arme qui repousse entre mes mains et que je réfléchis à tout ça, des coups de feu retentissent. Je sursaute, surprise. Je ne l’ai pas vu se tourner et sortir son arme. Mais maintenant que je relève les yeux… Je ne peux pas la louper. Je l’avais déjà remarqué mais la… Malgré le bruit sourd et sec qui se répète (et cela ne me plait pas), mon regard reste fixé sur cette antiquité encore en état de fonctionner. J’aimerais pouvoir l’étudier de plus prêt. Mais je sais déjà que je ne le lui demanderais pas.  J’observe ses gestes, roder par l’habitude, alors qu’il recharge avant de tirer à nouveau.

Et puis il arrête. L’arme entre mes mains est pointée vers le sol alors que je viens frotter une à une mes oreilles pour tenter de faire passer le bourdonnement qui y réside. Sans parler du mal de  crâne qui s’annonce, mais bon, ca j’ai l’habitude, je peux le gérer… normalement…  Je lève les yeux alors que la cible s’arrête en face de nous. Je l’observe avant de jeter un regard surpris et peut-être un brin admiratif. La forme est parfaite je suis forcé de le reconnaître. Même si je me demande vaguement  pourquoi un coeur? Enfin, c’est son choix et je ne vais pas le discuter…

Non loin de moi, Kira n’a pas dit grand-chose depuis le début. Mais sa queue s’agite dans son dos, sans que je n’arrive à interpréter le pourquoi. Moi et les émotions de toute façon… Ce n’est pas mon domaine et je le sais. Même m’extasier sur la prouesse du dirigeant des lieux… Cela n’arrivera pas. Même si je suis capable de reconnaître qu’effectivement, il est visiblement doué, ce qu’il peut sûrement lire dans mon regard.

La cible n’a pas tout à fait fini de s’approcher. Avec ce cœur entre les deux. Je m'apprête à répondre que j'ai conscience que je manque d'expérience pour réaliser ce genre d'exploit. mais je suis couper dans mon élan lorsqu’un couteau puis un second viennent se planter dans la cible, de chaque côté du cœur qui fini de s’approcher. Je tourne la tête vers Kira. Puisque je ne la regardais pas, cela ne peut être qu’elle.

Effectivement, elle le confirme avec ses mots. Approuvant le fait qu’ils sont entraînés pour ce genre de chose. Elle parle aussi de ménage et de poussière. Je suppose qu’elle fait référence à la tenue qu’elle avait la première fois que je l’ai vue. M’enfin. Un sourire un brin forcé au lèvre, quoique sincère malgré tout, je les regarde à tour de rôle, désignant la cible d’un geste de la main

Je comprend qu’il faille de l’entrainement pour réussir ce genre de prouesse. Et je suis forcé d’admettre, même si cela m’en coûte, que jamais je n’aurais ce genre de capacité. Au delà du temps que ca demande, je ne pense pas que ca soit fait pour moi. Même si savoir se défendre est toujours une bonne chose… Je vous fait confiance pour me protéger en cas de besoin

Je les regarde à tour de rôle. les laissant ensuite échanger sur des détails du voyage. Je prend quand même note de l’heure de notre départ. Plus vite on partira, mieux ça sera pour retrouver Clarissa. Et puis finalement Kira semble vouloir reprendre l'entraînement au tir. Je ne m’y oppose pas. Ca ne peut pas me faire de mal, même si je n’aurais jamais leur niveau. Alors je me plie à ses instructions. Sans oublier d’appliquer les modifications de posture qu’il m’a montrées un peu plus tot ce qui semble lui convenir. Je passe donc le reste du temps avec elle. Et lorsqu’enfin on sort, mes oreilles bourdonnent des bruits des tires. Et mon cerveau me lance violemment. Ce genre de bruit, pour moi ce n’est pas bon. Je le sais. J'évite en temps normal. Mais je suis aussi quelqu'un de têtu et là, j’ai décidé de dépasser les limites, bien qu’assez large quand même, qui sont les miennes en temps normal. Je me prend juste a espere que cela va passer et pas me rendre incapable de faire autre chose que finir au fond d’un lit. J’ai horreur de ça. Avec un soupire las, je me tourne vers Kira

J’aurais besoin d’un verre d’eau… C’est possible avant qu’on ne parte ?

Tout en parlant, je fouille dans mon sac pour récupérer un cachet contre la migraine. Ca ne va pas faire de miracle vu comment ça tape derrière mes yeux. Mais ça ne pourra pas empirer les choses en tout cas. Verre d’eau ou pas, j’avale le cachet, avant de la suivre pour la suite.
Azalé Lacroix
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Marc Mayers
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MessageSujet: Re: Les bon comptes...

La volonté d'un seul homme


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Alors que je discutais avec Azalé, je vis du coin de l'oeil Kira envoyer ses couteaux sur la cible, un sourire en coin se dessinant sur mes lèvres. Je me retournais vers elle et l'observais, déclamant d'un ton théâtral.

- Tu me fend le coeur, Kira. Je désignais d'une mains ouverte la cible transpercée d'un geste tout aussi grandiloquent. Littéralement. Ajoutais-je avec un sourire amusé.

Nous avions ce petit esprit de compétition, elle et moi, c'était indéniable. J'appréciais qu'elle restait aussi prompt à réagir, j'en étais même assez fier, car cela avait été un excellent moteur pour l'aider à se dépassée et se mettre au niveau des meilleurs agents que l'Amérique avait portée. Je suis persuadé que même sans cette bête qui s'agite en elle, elle ferait un soldat efficace et au talent sans conteste.

J'en revenais à mes explications, replaçant mon chapeau sur ma tête en parlant tandis que mes traits se fichait dans cet air sérieux que je prenais quand je faisais marcher le super-ordinateur qui me servait de cerveau.


- Départ prévu ce soir à dix-neuf zéro zéro. Rendez vous au port pour embarquement. Pensez à prévoir des imperméables, la météo d'Irlande est rarement sèche, encore plus en mer. Pour ce qui est de vos propos, Mademoiselle Azalé, si effectivement les armes ne sont pas pour vous, savoir se défendre comme vous le dite, est toujours bon. Du restes, vous pouvez être assurée que nous vous protégerons sans répit et vous aiderons au mieux à retrouver votre soeur.

J'observais un instant Kira qui se plaignait, ou plutôt me faisait savoir qu'elle ne subirait pas le supplice de la soubrette sur le navire. Et si une partie de moi rêvait de jouer avec cela, je me devais bien d'écarter ses doutes et les potentiels risque de la voir non préparée le moment venu. Rien qu'en mer, les monstre ne manquait déjà pas, bien que nous avions, en somme, la protection de la reine des Sirènes Launwitch.

- Pas de soubrette et pas de ménage pour toi Kira, à partir du moment ou on est en contrat, je te veux apte au combat et prête à bouger à toute heure de la journée. Tu garde un oeil sur notre cliente et je vous rejoindrais au port à l'heure convenue. Mademoiselle Azalé, n'hésitez pas à poser vos questions à Kira, elle a toute ma confiance et sera des plus aptes à combler toute interrogation que vous pourriez avoir.

Et sur ces paroles, je m'éloignais peu à peu, attrapant le bord de mon chapeau poru incliner ce dernier vers ces dames avant de faire volte-face et m'en retirer, j'avais encore beaucoup à préparer avant le départ et une logistique à gérer. D'ailleurs, peu à peu, plusieurs personnes venait à retirer des armes à l'armureries, toutes et tous portant les colliers d'esclave de mon centre, chacun semblait un combattant aguerris, il s'agissait très probablement de l'équipe qui allait faire route avec eux pour le "nouveau monde". Si j'avais une bonne connaissance de mon pays d'origine, je devais bien avouer que la Louisiane n'était pas des états que j'avais visité le plus, si encore on était allez au Texas. Le bayou et le folklore vaudou était les choses les plus présentes là bas à l'époque, je me demandais ce qu'il en était aujourd'hui.

Mais au final, tout cela n'avait point d'importance, il faudrait voir sur place, et sans savoir à quoi nous avions à faire, j'avais fait en sorte d'amener une équipe robuste et un armement variés, a défaut, j'avais même fait venir quelques vieux lance flammes et lance roquettes. Mais le plus important restait les cartouches d'ether et d'obsidienne qui arrivaient par caisses entières. Là ou les malades pouvait être aisément dispatchés par du calibre standard, toute autre créature des alignements de Satan et de Dieu craindrait ces cartouches plus qu'autre chose. La préparation est la clé, et Marc Mayers est toujours préparé.







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Marc Mayers
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Kira Sullivan

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Marc fit un geste théâtrale alors qu'il disait, que je venais de lui fendre littéralement le cœur, cela m'amusait, j'ai malgré tout le plus grand respect pour le sergent Mayers, c'est d'ailleurs l'une des seule personne qui puisse s'en targuer, voir même la seule personne qui puisse le faire en réalité, Marc Mayers était la personne qui me connaissait le mieux et savait exactement comment réagir avec moi, comment me calmer si nécessaire ... Mais je ne pouvais m'empêcher que tout cela ne le soit pas nécessaire, espérant que la mission se passe sans accroc. Alors que le maître des lieux finit par sortir de la salle de tir en nous donnant l'heure du rendez-vous. A cela j'hoche la tête et reviens auprès de la cliente, venant reprendre la séance de tir. Oui, il fallait qu'elle s'habitue à tirer avec, qu'elle n'est pas peur de s'en servir le moment venue ... Un tir, c'était tous ce qu'il fallait pour les séparer d'une réussite ... ou d'un échec. Je pouvais me montrer critique, intransigeante dans certaine de mes parole, Mais malgré tout, je gardait une certaine retenue, même si par moment les mots semblait sur le bord de mes lèvres, je me retenait, par indulgence ... Une fois la jeune Archéologue un peu plus indépendante dans ses séries de tirs, je vint prendre des chargeurs pleins dans un coin pour venir me placer sur la cible à côté d'Azalé. De là, je viens recharger ma paire de pistolet rapidement avant de les prendre, chacun dans une main. Puis je me met à viser cette pauvre cible pour ensuite décharger les balles dessus à grande vitesse. Au premier abord l'on pourrait croire que je voulait juste se défouler, pire ... Que j'étais une mauvaise tireuse car peut de balle atteignaient le centre de la cible. Mais quand l'on y regarde de plus près, une fois la dernière balle partie et les pistolet rangé de nouveau dans leurs étuis ... Enfin, l'on remarque que chacune des balles, malgré ma vitesse de tir avait atteint sa cible, ajoutant a cette cible, des oreilles de chat, des moustaches et une queue de chat sur le côté.

Une fois ma propre démonstration faite, qui n'était pas du tout une contre-démonstration de celle de Marc ! Mais alors là, pas du tout ! ... Bon, d'accord, peut être un peu ... D'accord complétement, mais cela, bien sur que j'allais le nier complétement d'un bloc ! Non mais franchement ... Comme si j'allais être jalouse et intimidé par Cowboy perdue dans le temps qui utilisait une véritable antiquité en guise d'arme ... Oui, malgré tout cela je l'admire dans le fond ... Je lui devais beaucoup à celui-là, plus que quiconque pourrait le croire. Regardant la demoiselle tirer encore un peu avant de baissait mon regard sur ma montre, il allait être bientôt l'heure alors je fais signe à la cliente de s'arrêter et montre mes propres étuis pour lui faire comprendre qu'une fois la session terminé, il lui fallait remettre l'arme dedans et, ni la garder en main, ni la poser n'importe ou. Par la suite, on ressort de la salle de tir et c'est là qu4azalé me demande un verre d'eau, l'observant un peu perplexe, elle avait soif ? Puis quand je vois le cachet dans sa main qu'elle vient de sortir de son sac, je comprend et je la conduit jusqu'à l'accueil, disant bonjour à la fille qui se trouver derrière. Je passer derrière à mon tour pour prendre un gobelet et une bouteille d'eau qui trainée pour venir lui servir un verre. De là, je la vis avaler son cachet d'un coup. Je me demande bien à quoi il pouvait servir.

Alors que je prend le chemin des docs à l'extérieur du bâtiment, ma curiosité prend le pas, après tout, si la jeune cliente a des soucie de santé, ce serait mieux d'être au courant ! Non ?

- Dit, Ton cachet tout à l'heure, c'était pour quoi ? Tu des soucie de santé ? Nous devrions savoir quelques choses pour le voyage ?

Bon, c'était peut être pas les questions les plus plaisantes, mais il fallait bien que quelqu'un les poses non ? Moi, je pense que oui ... On aurait eu l'air fin, si elle venait à avoir des complication de santé durant le voyage et que l'on sache pas quoi faire ... On retrouve une sœur, pendant que l'autre nous claque dans les main durant le voyage ? Génial la pub pour la confiance clientèle ... Bien que je ne suis pas sûr que Marc est des masses de concurrent dans tout cela. Une fois arriver près du navire, sur le lieux de rendez-vous, quinze minute en avance. Je pouvais voir l'équipage s'activer sur les dernier préparatif, je ne connaissais pas encore tout le monde dans le centre ... Enfin, j'avais déjà vue les têtes, mais je ne les connaissais pas personnellement non plus, tout cela me désorienté encore un peu ... Je tache juste de bien le cacher derrière ma désinvolture.

- Et bien, je dirais bien que j'ai hâte de retourner au pays, mais j'ai peur de ce que l'on va y trouver je crois ! Tu es déjà allée en Amérique toi ? Tout est en ruine à ce que j'ai compris désormais ...

Là, dans mon regard, l'on pouvait voir une pointe de nostalgie mêlé à de la tristesse quand j'évoque mon ancienne patrie qui n'est plus que ruine désormais ...
Kira Sullivan
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Azalé Lacroix

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Après le départ du maître des lieux, je m’entraine encore à tirer comme ils me l’ont appris tous les deux. J’accepte les remontrances lorsque Kira me corrige. Mais globalement, elle n’a pas besoin de me répéter les choses puisque, du moins de mon point de vue, je les acquiert assez vite. La pratique m’aide aussi à encaisser un peu plus facilement le recule. Disons qu' à défaut de rester parfaitement immobile, je ne recule plus complètement à chaque tir que je peux faire.

L’heure de départ approchant, elle me fait comprendre  d'arrêter la et de ranger l’arme dans son étui. Ce que je vais après avoir remis le cran de sûreté, sanglant correctement tout cela pour que cela reste bien en place. Une fois cela fait, on sort et le mal de crâne, maintenant que l'adrénaline de l’exercice est passé, se fait ressentir. Je récupère un cachet dans mon sac et demande s' il est possible d’avoir un verre d’eau. Visiblement oui puisqu’elle m’entraine a l’accueil, salue la jeune femme qui est la et me tend ensuite le verre. Sans me faire prier, je le récupère et l’avale, gobant au passage mon aspirine.  

Une fois fait, je sais qu’il va falloir un moment pour que cela fasse effet. Pour peu que cela fonctionne. Car ça, ce n’est pas garanti vu l’intensité qui se développe petit à petit derrière mes rétines… Génial, il ne manquait plus qu'ça..


On sort du bâtiment et je suis Kira sans  un mot. Je me mure dans le silence. C’est une des façons que je peux avoir pour gérer ce genre de chose, surtout si je ne peux pas me mettre à l'écart…  Je reviens sur terre et au présent alors que je l’entend me poser une question. Je me fige sur place une seconde, la regardant. C’est vrai que je ne le leur ai pas dit. Mais en même temps ce n’est pas quelque chose dont j’ai tendance à parler à tort et à travers. Pourtant dans le cas présent, elle n’a pas tord. Le savoir, avec le voyage qui s’annonce, ne serait pas un mal…

Je soupire légèrement et passe une main dans mes boucles déjà bien malmener par le voyage et la journée que j’ai pu avoir avant de hocher doucement la tête

Je préférais que cela ne s’ébruite pas trop… Mais effectivement peut être vaut-il mieux que toi et Mr Mayers soyez au courant… Je la fixe une seconde, avant de reprendre Je suis autiste… Et j’ai les problèmes qui peuvent aller avec…Bien que dans une moindre mesure comparé à d’autres…  En règle générale je me gère sans soucis… Je n’aime pas trop en parler mais… ça peut avoir quelques contraintes et vu la ou on va, il vaut peut être mieux que vous le sachiez… Il peut arriver que je gère mal mes émotions, que je ne comprenne pas celles d'autrui… J’ai besoin qu’on me dise clairement les choses et qu’on évite les sous-entendus car je ne les comprends pas… Je n’aime pas la foule, les contacts avec des personnes que je ne connais pas et le bruit peut me provoquer des migraines allant de douleurs qui passeront avec un cachet et un peu de temps, jusqu'à avoir besoin de plusieurs jours dans le noir avec le moins de bruit possible… Cela dépend…

Je hausse doucement les épaules. J’en parle de façon assez détachée. Cela fait longtemps que j’ai accepté ma condition. Et que j’ai appris à faire avec.

Je ne te cache pas que vu le voyage qu’on va faire… Ça ne va pas être facile pour moi à bien des niveaux… j’évite en général… mais… je suis quelqu’un de têtue et pour ma sœur je ferai ce qu’il faut…

Je sourit en parlant d’elle. Un vrai sourire cette fois, comme à chaque fois qu’il est question d’elle. Je me rends compte qu'entre-temps, nous sommes visiblement arrivés à destination. Je tressaille un peu alors que je regarde autour de moi. Il y a beaucoup de monde. Beaucoup de mouvements aussi. Mais bon, comme je l’ai dit juste avant, je suis prête à faire face à cela. Heureusement, elle reprend la parole. Changeant de sujet. Au moins pour un temps. Et surtout, me permettant de me concentrer sur elle plutôt que sur ce qui nous entoure. Je la fixe une seconde, avant de sourire à nouveau. Une fois encore, un vrai sourire, car il est question du passé et cela, c’est quelque chose qui me plait

J’en ai beaucoup entendu parler, mais je n’y suis moi-même jamais allé… J’aimerais… Enfin je sais qu’on ne pourra pas mais je rêve de visiter les vestiges qu’il peut y avoir là bas… il doit y avoir tellement à apprendre… Sur la vie avant, comment ils faisaient les choses… Comment c'était avant ? Il y a tellement à apprendre dans les histoires du passé et dans ce qu’on nous à laisser…

En parlant, j’observe le ciel. Cela me permet de ne pas voir le monde qui s'affairent autour de nous et de pouvoir faire comme s' ils n’étaient pas là. Cela dit, mon regard retombe brusquement sur Kira alors que je réalise ce qu’elle vient de dire. Je la fixe, interdite pendant une seconde, avant que mes yeux ne s’illuminent sous toutes les possibilité de ce que cela peut vouloir dire

“Retourner au pays” ? Tu veux dire quoi par là?

Je la fixe, d’une curiosité maladive. En oubliant presque mon mal de crâne, au moins pour le moment.
Azalé Lacroix
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Kira Sullivan

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Date d'inscription : 18/06/2020
MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Je la regarde ranger correctement son arme après avoir mie le cran de sureté, l'une des chose les plus importante. J'étais satisfaite des progrès qu'elle avait fait en quelques heures toute de même. Une fois sortie de la salle de tirs, Azalé me demande un verre d'eau pour pouvoir prendre son caché. Du coup on fait un petit détours par le comptoir pour qu'elle puisse prendre son cachet, un cachet qui m'intrigue tout de même ... J'ignore si c'est parce que j'ai eu ma dose de cachet dans ma jeunesse ou simplement ma curiosité qui prend le pas car une fois hors du bâtiment, sur le chemin des docks, je finis par lui demander si elle a des soucie de santé, prenant la sécurité du voyage comme prétexte ... Justifié ou non, à la base, je voulais juste savoir, assouvir ma curiosité.

Voilà que je la voit se figer une seconde, elle semble alors hésiter à en parler avant de finalement ce décider à m'en parler, disant qu'il vaudrait mieux que je sois au courante, tout comme Marc. Je hausse légèrement les sourcils en apprenant son "problème", que je ne vois pas réellement comme un soucis, elle est juste elle-même. Mais c'est vrai qu'a l'époque, les avis sur les autiste était des plus mitigé, allant de personne attardé à des génies et pour être honnête avec moi-même, je m'en fichais un peu auparavant. Je ne sais pas vraiment comment l'on doit ce comporter dans ses moment là ... Enfin, j'ai toujours côtoyer des cas spéciaux et j'ai toujours été moi-même devant eux. Mais visiblement Azalé ne veut pas que cela s'ébruite. Je finis par hocher la tête, acquiesçant à sa demande. Je reste silencieuse sur le reste du chemin, je commence à me demander si moi aussi je devrais parler de certaine chose ... Finalement, je relève les yeux sur les dock, qui sont en effervescence. Je remarque alors que la cliente se tend un peu en remarquant le personnel, puis je décide de prendre la parole pour lancer une conversation, je ne fais pas vraiment attention à ma formulation, oubliant un peu que les Amériques sont en ruine depuis des lustre ... Ce qui à pour effet d'attirer la curiosité de la jeune fille qui semble très intéressé par le passer. Je me rappelle alors qu'elle n'a surement pas connue le monde que moi j'ai connue ... Cela ajoute un peu plus de mélancolie dans mon regard argenté que je pose sur elle quelques minute avant de prendre la parole. Allant m'installer sur le rebord, juste assez loin du quai de chargement pour avoir une discussion sans oreille indiscrète, mais assez proche pour être visible depuis celui-ci, tapotant la place à côté de moi pour lui indiquer qu'elle pouvait s'asseoir aussi, en lui souriant

- Euh, oui ... Retourner au pays dans le sens que tu as crue comprendre. C'est assez compliqué ... Je suis née à New York, en 2001. Ce passé lointain dont tu as parlé, qui semble si intéressant, j'y suis née et j'y ais grandie ...  

J'agite doucement mes oreilles alors que je parle à Azalé, malgré les apparences, je reste sur mes garde, jetant de rapide coup d'œil sur les environs, regardant le personnel, finissant de charger, les alentour, à la recherche de mouvement suspect, mes oreilles, elles étaient à l'affut du moindre bruit.

- Là bas ... c'était, différent ... Les anges, les démons, c'était de la fantaisie, des contes ... Une époques ou la politique avait son importance, ou l'être humain ... avait encore son destin en main, alors oui, c'était pas une très belle époque, loin de là, mais ... Elle me manque. Je me souviens de tas de chose qui était super, des films qui nous permettait de rêver ... Ici, je me sens, perdue. Mais je serais contente de te parler de cette époque si tu veux ! Et oui, j'ai peur de voir ce que ma patrie est devenue, même si j'en ais entendue parler, le voir de mes propres yeux ... Ce sera différent, je le sais. Et puisque l'on en est au révélation, si à un moment durant le voyage, je me met en colère, n'écarte toi et laisse Marc gérer, il est le seule a réussir à me calmer.

Je tourne alors mon visage vers Azalé et lui sourit de manière franche, prête à répondre à ses éventuel question qui serait tout à fait légitime sur moi. Je venais tout de même de lui dire que j'était née près de deux siècle auparavant, quand le monde encore tourner rond, que la science fiction ... et bien, rester de la science fiction ! Je regarde l'heure sur ma montre rapidement, me disant que le sergent n'allait plus trop tarder ... Je viens gratter mon cou sous le collier d'esclave, dont j'ai encore du mal à m'habituer.

- Tu dois drôlement tenir à ta sœur, pour entreprendre un tel voyage pour la retrouver, je suis fille unique et plutôt adepte de la famille de cœur plus que la famille du sang, donc cela me rend curieuse. Vous êtes si proche que ça ? Genre ... "toujours ensemble", tout ça ?

Je viens balayer le vent de mes jambes alors que je la regarde avec une petite curiosité, après tout, ce qui ce rapprocher le plus d'une famille pour moi, c'était Marc et les autres, donc ce n'était pas vraiment les standard familiaux classique, à l'époque, on était une belle bande de taré, moi la première quand je repense au Brownie ... Enfin, là, c'était pas entièrement ma faute !
Kira Sullivan
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Azalé Lacroix

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Elle me parle. Cela a le mérite de me distraire. D’autant plus vu ce qu’elle dit. Je ne peux pas m'empêcher de l’interroger. Un peu incrédule alors qu’elle m’annonce qu’elle est née en 2001 et donc il y a plusieurs décennies, clairement. Je secoue la tête, un peu incrédule. Mais une lueur de curiosité brille dans mes yeux. Elle va s'asseoir pas trop loin et tapote la place à ses côtés. Sans hésitation je viens m'asseoir. L’observant et l’écoutant attentivement alors qu’elle me parle d’elle et des premières années de sa vie. 2001… Cela me semble impossible. Et pourtant, elle est bien là devant moi. Et mon instinct me pousse à croire qu’elle dit la vérité  et non pas qu’elle affabule pour une quelconque raison.

Alors que je l’écoute, j’en oublie complètement l’environnement qui est le nôtre. Je l'observe, les yeux brillant. J’écoute ce qu’elle peut me raconter. Absorbant ses mots tel une éponge. Le monde autour? Complètement oublié. L’idée de pouvoir parler de tout cela… franchement cela me fait sourire. Un vrai sourire bien large comme j’en ai assez rarement pour le coup. Un sourire de plaisir et de joie sincère alors que je hoche la tête à ses mots.

Je note aussi le fait que si elle se met en colère, je ne dois pas rester a porter. Laisser Mr Meyer gérer la chose. Cela me fait froncer les sourcils. Mais je hoche la tête, comprenant qu’il doit y avoir une raison sous-jacente. Et puis… ce n’est pas mon rôle et je sais que je ne pourrais rien y faire dans tous les cas.

Je l’observe alors qu’elle me sourit. La détaillant un moment. Avant de froncer les sourcils. Une question fait son apparition dans mon esprit. Mais je ne suis pas sûr de vouloir la poser. Enfin… Je suis sûr de vouloir avoir une réponse. Mais… peut etre pas a demander la comme ca de but en blanc. Je profite donc du changement de sujet. Elle me parle de ma sœur et je me détends considérablement. Ca aussi, c’est un sujet qu'il ne me dérange pas d’aborder. Bien au contraire.

Je penche la tête sur le côté, observant la jeune femme. Avant de lever les yeux pour regarder le ciel, prenant une inspiration avant de répondre

Eh bien… Oui et non… Ma soeur… Je l’adore. Il ne faut pas croire le contraire. Mais… Je n’ai jamais vraiment su comment le lui dire… Les sentiments pour moi… C’est quelque chose que j’ai du mal à comprendre et surtout, que j’ai beaucoup de mal à extérioriser… Et notre différence d'âge… sans parler de mes propres… particularité… font qu’on a grandi sous le même toit mais… On aurait été enfant unique que ça n'aurait pas été tellement différent finalement… Je ne l’ai pas vraiment vu grandir… J’avais mes propres soucis puis mes études… Et… Eh bien… Je regrette un peu… c’est pour ça que je tiens tant à la retrouver… Je voudrais…pouvoir lui dire à quel point elle compte pour moi…

Une grimace apparait sur mes lèvres et je soupire

J'espère juste… qu’il n’est pas trop tard… Et qu’on la retrouvera… dans tous les cas… Je compte bien ne pas abandonner et savoir ce qui a pu lui arriver…

Je continue d’observer le ciel. Petit à petit, mon mal de crâne a fini par passer. Pour cette fois, cela ira. Heureusement. Et… je ne regrette pas cette discussion. J’ai toujours un peu de mal à parler de moi. Mais étrangement, pas cette fois. Cela me fait même plaisir de pouvoir échanger de façon normale avec quelqu’un que je ne connaissais pas il y a encore quelques heures.
Azalé Lacroix
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Marc Mayers
Humain

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...

La volonté d'un seul homme


A good deal

Le temps s'effilochait à une vitesse certaine, surtout lorsqu'on prend le temps de discuter. J'avais remarqué du coin de l'œil les deux demoiselles qui se tenait à l'écart de la zone, probablement le temps que tout soit chargés. C'était normal en soit, et cela me permettait de coordonné le tout avec une certaine efficacité.

J'avais réunis une bonne équipe, que ce soit l'équipage du navire aux troupes de terrain, j'avais sélectionner chacun d'eux dans l'optique de contrer le plus gros dangers des Amériques, les Malades. C'est ainsi que je me retrouvais avec des hybrides à la peau épaisse, des créatures intangibles, passant d'un plan à l'autre en si peu de temps qu'il en était presque impossible de savoir quand ils étaient réellement devant vous. Même Brock m'accompagnait, ce géant aux allures de Russe baraqué était un élémentaire de pierre, ce qui était un atout non négligeable dans ce genre de situations.

La fin de cette agitation fut marqué par l'arrivée des véhicules qui montaient à bord du navire en une cohorte aussi singulière que représentante de divers époques. Que ce soit les camions tout terrains moderne de la Jurisprudence , chargés de matériaux préfabriqués pour monter le camps, trois Humvee datant de la troisième guerre mondiale ou encore cette relique sur chenille, qui avait sa place dans un musé. J'avais hésité à emmener mes camions d'artillerie, mais une telle puissance de feu était couteuse en munitions, et les missiles balistiques russes sont difficile à retrouver.

Alors que le tout se faisait chargé, j'échangeais une dernières fois quelques mots avec celle qui gérait la sécurité du Gun's & Roses. Bien sûr, Rachel ne se gênait pas pour montrer son désaccord, mais l'hybride requin se devait d'être ici en mon absence, surtout maintenant que ma femme était occupé à gérer le village de Taïga. Il fallut un moment pour la convaincre, mais la demoiselle finit par entendre raison. Ce qui me soulagea d'un poids. Je pouvais donc enfin venir à la rencontre de ces deux demoiselles qui attendait patiemment le départ. Marchant avec fierté dans leurs direction, mon pardessus en cuir voletant dans le vent marin, une main plaquée sur mon chapeau pour éviter qu'il ne s'envole.


- Nous sommes fin prêts au départ. J'espère que la compagnie de Kira vous est agréable, Azalée. Nous allons passés quelques jours ensemble sur la mer, avant d'arriver sur au nouveau monde. Pour le coup, je me sentais presque comme le colonisateur anglais qui venait s'emparer de nouvelles terres quand je voyais toute les ressources que nous emmenions. Il y aurait pu avoir de quoi établir une réelle colonie si nous avions prévu de quoi s'installer durablement. Je les invitais d'un geste à me suivre à bord de ce navire aux proportions titanesques. L'on y voyait sous la peinture noirâtre de la coque, que ce bateau était à l'origine blanc, avec quelques finitions dorés, choses qui sautaient aux yeux lorsqu'on montait à bord. Vous serez logé dans une cabine personnelle, Azalée, non loin de la mienne et celle de Kira. Kira, tu logera avec moi, pour les raisons que tu sais, comme au bon vieux temps. J'esquissais un souvenir, me remémorant sans mal l'époque ou nous dormions en baraquement, l'intimité n'existait alors presque pas, mais cela m'avait permis de toujours pouvoir réagir quand la demoiselle se voyait prise d'une crise en pleine nuit. Cela ne devrait pas trop la changer, mais peut être voyait elle, aujourd'hui, les choses autrements ?

L'intérieur du navire, lui, n'avait jamais été repeint, on y voyait les couloirs et cabines d'un blanc immaculé aux reflets dorés, les couleurs de la Jurisprudence. Il faut dire que c'est à eux que j'ai ... Emprunté cette petite merveille. Un décalage net avec ma peinture noire écaillée et faite à l'arrache qui couvrait la coque. J'y faisait traversé les coursives aux deux Damoiselles, leurs montrant au passage, une salle de mess vide.

- Le mess des officiers, il sera la plupart du temps vide, étant donné que je me le réserve lors des voyages. Si vous voulez vous y retrouvez, ce sera surement l'un des endroits les plus calme du navire. Une autre série de couloirs, et voilà que des cabines se profilait, l'une d'elle était marquée de mon nom sur la porte, ce qui était assez équivoque en soit. Les quelques autres portes étaient occupés par des lieutenants, qui prendrait leurs quartiers plus tard. A cette étage du navire, il s'agissait des seules cabines faites pour une unique personne, des cabines d'officier en soit. J'ouvris la porte d'une d'elle, dévoilant un confort modeste mais appréciable, surtout sur un navire. Tout du moins, pour quelqu'un comme Azalé. Kira qui avait connu comme moi les navires de notre époque, y verrait surement là un grand luxe, ne serait-ce que dû au fait qu'il y avait un lit et non une couchette. Téléviseur, frigo et même une douche et des toilettes privé, composait cette chambre.

- Voici votre chambre, Azalé. Le confort y sera surement moindre que ce que vous avez connu, mais j'aime à penser que cela vous sera plus agréable que les couchettes de l'équipage. Je vous laisses installés vos affaires, je vais montrer à Kira ou elle dormira. Disais-je avec un sourire amusé. Mais si la solitude vous prend, vous pourrez toujours rejoindre ma couche. Annotais-je d'un clin d'oeil. Je laissais alors la demoiselle s'installer sur place, avisant Kira avant de menée la femme chat vers la porte marquée de mon nom, l'ouvrant tranquillement pour dévoiler la suite du capitaine, digne d'un hôtel de luxe. L'immense lit était au fond d'une pièce tout aussi grande, un véritable salon, incluant canapé, fauteuils et table basse se dressait à peu près vers le milieu, et ça et là quelques meubles venait décoré cet endroit. Deux portes menaient respectivement vers la salle d'eau et les toilettes, tandis qu'un autre lit avait été visiblement amené récemment, mis non loin de celui de Marc, probablement pour Kira.

- Et voici ou tu dormira Kira. J'ai fais l'effort de faire venir un lit en plus, histoire de ne pas t'imposer de dormir avec moi. Venais-je annoncé à mon lieutenant avec une touche d'humour et un ébouriffement de cheveux. Oui, le voyage allait prendre quelques jours, mieux valait prendre ses aises avant que l'on arrive là bas. Je soufflais un coup, puis attrapa mon talky, l'allumant pour prévenir que tout était bon et que l'on pouvait procéder au départ. Bien vite, la structure d'acier flottante se mit à vrombir, puis le mouvement commença à s'imprimer... Peu à peu, les vibrations laissèrent place aux grincements de l'acier froid. C'était là les sons qui annonçait le départ pour les Amériques, le départ pour des recherches qui s'avérerait probablement plus surprenante que chacun d'entre nous ici ne pouvait le penser.






>CODAGE by Liliebia sur Epicode

>
Marc Mayers
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Kira Sullivan

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MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Nous étions entrains de discuter, un peu à l'écart du bruit que faisait les autres alors qu'ils chargeaient tous le navire, je commençais un peu à comprendre ce qui la motivé réellement à faire se voyage des plus dangereux, à prendre et s'entrainer avec des armes qu'elle n'aime vraiment pas, jusqu'à se donner un mal de tête. Je hoche la tête, agitant légèrement les oreilles alors que ma bouche s'ouvre pour lui répondre avant que je ne m'arrête, ayant entendue quelques bruits pour lourd et vrombissant que d'autre. Tournant la tête, c'est là que je vois les véhicules entrer dans la cal du navire, un peu surprise que l'on emmène une tel puissance de feu, mais surtout ... N'avaient-ils pas été crées pour être plus puissant que ses choses ? Une de ses oreilles se baisse sur ma chevelure argenté, montrant ma réflexion avant de revenir à Azalé en lui souriant.

- On va t'aider à la retrouver, on est là pour ça et même si c'est dangereux ... Ben, c'est une mission comme une autre et on va la réussir bien évidement.

Je pouvais comprendre cette envie de retrouver un proche, même si pour moi c'était un peu différent et plus envers mes frère d'arme que ma famille, qui n'est de toute façon plus que poussière désormais, bon débarras ! Alors que mes pensées défile dans ma tête, le fait de penser à ma famille de sang m'agace quelques peu, me faisant agiter un peu brusquement ma queue derrière moi. Pourquoi penser à eux m'agacer ? ils ne compte plus du tout pourtant pour moi, alors c'est ridicule. Je n'ai pas vraiment l'occasion d'y réfléchir d'avantage alors que j'entend Marc approcher. Oui, j'arrivais à le reconnaître au bruit de ses pas, me levant pour l'accueillir en me tenant bien droite, en présence d'un supérieur.

- Bien évidement que ma compagnie à été agréable, je sais être gentille ! ... Des fois.

A la suite de mon commentaire, je laisse Azalé répondre alors que mon regard se pose sur le navire enfin prêt à prendre le large, il était temps, au fond de moi, je peut la sentir, cette excitation de repartir sur le front, se besoin d'adrénaline qui me fait légèrement sourire sur le moment, avant que je ne suive le petit groupe vers le monstre d'acier pour monter en son ventre. Ma première réaction fut de me dire que les seau de peinture avait du manquer avant la fin car le changement du noir peint à l'arrache, au blanc impeccable, c'était assez brutale. Mon regard curieux passe partout autour de moi alors que j'entend la remarque de Marc sur les chambres, me faisant baisser les oreilles que mon crâne avant de hocher la tête sans rien ajouter de plus.

Je continue de marcher derrière le Sergent, jetant un coup d'œil au mess vide en passant, prenant note que c'était un endroit calme en regardant Azalé qui serait surement contente de le savoir, puis l'on continue dans d'autres couloir ou je vois la porte frappé du nom de Marc et je réalise de plus en plus les différence, mes oreilles se plaque sur ma tête lorsque le Sergent vient ouvrir une porte pour présenter la chambre à Azalé et en la voyant, je ne peut m'empêcher de siffler de surprise.

- Et ben, c'est le grand luxe sur ce Navire, tu as choisie le tout option c'est ça ? Me souvient pas d'avoir eu un appart plus grand que ça et tu me dis que c'est pas le grand luxe toi ?

J'était surprise et un peu décontenancé, mon cerveau ayant du mal à pleinement réaliser qu'elle n'est plus à son époque et se demande ce qui peut encore la surprendre ... je hoche la tête quand Marc parle de m'amené à sa chambre car j'allais dormir avec lui, hochant la tête car moi comme lui, savions que c'était la seule solution. Et clairement quand il ouvre la porte de sa chambre, je ne cache pas ma surprise, ni mes croc en gardant la bouche ouverte ... Mais il a vraiment choisie le navire toute option le con ! Je met quelques secondes à me reprendre, secouant la tête légèrement avant d'entrer à mon tour, observant autour de moi. Notant le petit lit amené récemment et je viens y poser mon paquetage.  

- quel gros efforts ça a du être de donner l'ordre d'amener ce lit, ralala ... Nan, mais je comprend, un effort incommensurable a n'en pas douter !

J'esquisse un léger sourire par la suite en me tournant vers lui bien que mon regard et mon attitude tente de cacher cette confusion, une autres personne serait surement tombé dans le panneau. Mais Marc, lui me connait trop bien pour cela. Il à s'en aucun doute remarquer que je me sentais perdue dans se monde, décontenancé par tout cela et plus je réalise ma situation, plus ce sentiment vient grandir en moi, sans que je m'arrive à le refouler. Quand sa main vient m'ébouriffé la tignasse je bougonne un peu avant de venir les ordonner un peu. Je suis pas habituer à les avoir aussi long car avant, étant une soldat, et bien je devais les garder court. Depuis que je suis avec lui, je peux les avoir plus long et je me dis que, cela pourrais bien m'allait ... et lui faire un peu plaisir aussi.

Je secoue la tête comme pour me remettre les idée en place quand je l'entend parler au talkie. Puis le navire qui prend la route alors que je m'approche d'une vitre afin de voir la terre s'éloigné à une allure certaine. Je me demande alors si le navire ne serait pas capable de voler comme dans les films de super-héros Avengers. Mais non, pour le moment on reste bien sur l'eau ... Dommage.

- Marc, j'imagine que tu vas attendre que l'on arrives sur la terre ferme pour ... débrider mes pouvoir ? Tu crois que l'on va la retrouver ? La sœur, la bas, de ce que tu m'as dit c'est désolation, ruine et danger à chaque instant ...

Je ne peut m'empêcher de baisser la tête, n'arrivant pas à me dire que je parle bien de ma patrie, je sens une monté d'émotion quand je pense à tous cela, tous ce que j'ai perdue là bas, car ma vie était là bas ... Même Marc n'était plus pareille, tout cela est vraiment perturbant pour moi ...
Kira Sullivan
Les bon comptes... EmptySam 10 Juin - 11:49



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Azalé Lacroix

Messages : 13
Date d'inscription : 18/08/2022
MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Bien que cela ne soit pas un exercice que j’affectionne particulièrement en temps normal, cette fois, j'apprécie assez de discuter et d'échanger avec Kira. Encore plus maintenant qu’elle connait ma particularité. Malgré ça, elle est restée et a même continué à parler avec moi. Me posant même quelques questions sur ma sœur. Questions auxquelles je réponds volontiers pour le coup. Après tout, Clarissa est une des seules personnes qui comptent réellement  pour moi. Il est même probable qu’elle soit véritablement la seule pour qui je me déplace ainsi. N’importe qui d’autres aurait eu une pensée, une prière peut-être, mais sans plus. Je n’aurais jamais envisagé de partir à la recherche de mercenaires pouvant me conduire dans l’ancien monde pour chercher quelqu’un d’autre qu’elle.

Pendant que nous discutons ainsi, le navire se remplit lentement. De gens. De matériel. De… tout un tas de choses.  Une en particulier attire mon regard le temps qu’elle passe. Bien sûr, j’ai vu passer plusieurs véhicules tous plus ou moins anciens. Mais surtout… Mon regard est surtout attiré par le char. Peu discret, il n’en reste pas moins terriblement efficace dans les fonctions qui sont les siennes, et adapté à tout genre de terrain avec ses chaînes. Bref, de quoi bien faire briller mes yeux alors que je le regarde passer non loin de nous finalement. J’en oblitére presque Kira qui me parle, me disant qu’on retrouvera ma sœur, qu’ils sont là pour ça… Ou quelque chose du genre. A ses mots, je hoche machinalement la tête alors que je continue de fixer pendant quelques instants l’endroit ou a disparu le véhicule.

Peu de temps après cela, le dirigeant de l’endroit se dirige vers nous. Cela dit, je ne le repère que lorsqu’il est assez proche de nous pour nous parler et que je l'entend. Je dois avouer que je n’ai pas fait attention à lui avant cela, perdue dans quelques souvenirs plus ou moins lointains. Il nous annonce, entre autres choses,  que le départ est imminent. Je hoche la tête, esquissant un sourire de circonstance alors que je jette un coup d'œil à Kira qui réagit à ce qu’il a pu dire. Mon sourire quelque peu forcé se transforme alors en un sourire sincèrement amusé par ce qu’elle vient de dire. De mon côté, je hoche simplement la tête pour appuyer ses mots

Sa compagnie est très agréable. Je me suis surprise à parler facilement… Merci d'ailleurs, cela fait du bien…

Les derniers mots sont adressés directement à Kira, ne doutant pas qu'elle comprenne que ce n'est pas habituel pour moi, mais fortement apprécier quand même. Je me lève sur un signe du capitaine de l'expédition. Je récupère mon sac et lui emboîte le pas, le suivant sur la passerelle puis sur le bateau relativement titanesque. Les quelques traces de blanc et de dorés que je peux voir ci et là me font lever un sourcils. Mais je ne dis rien. Il n’y a rien a dire a ce ne sont pas mes oignons de toutes les façons. Je tourne simplement sur moi même pour observer ce que je voie alors qu’on pose le pied sur le navire. Puis je m’élance pour les rattraper et ne pas les perdre de vue.  On traverse divers couloirs. Rapidement, je ne m’oriente plus vraiment. Mais je sais que j’apprendrais assez vite à me diriger.

On passe devant une salle vide et il explique qu’il s’agit du mess des officiers et que ce dernier devrait être assez peu peuplé et donc relativement calme. Je hoche la tête, me doutant déjà que je risque de passer du temps ici. On parcourt encore quelques couloirs avant d’arriver en vue de nombreuses portes. Je penche la tête, mais il ne m’est pas difficile de deviner qu’il s’agit d’un couloir de logement, de chambre. Chose qui est confirmée lorsqu’il ouvre une porte, annonçant que celle-ci sera la mienne. J’observe la pièce, pas immense, mais de taille relativement correcte. Avec un lit, une salle de douche, des WC. Une télévision et un frigo complètent ce que je peux voir depuis le pas de la porte. Je hoche doucement la tête.

Du moment que nous pouvons avancer dans les recherches pour ma sœur, peu importe la taille de ma cabine… C’est amplement suffisant pour ce qu’on a a faire

Ou le retour de mon esprit pratique et rationnel. Le reste de sa phrase, je n’y réagit pas. Je reste sans réaction sur le pas de ma porte, silencieuse, alors qu’il s’éloigne avec Kira. Ce n’est qu’un moment plus tard que je percute. Comprenant le potentiel sous-entendu de la phrase. Boarf. Je hausse les épaules et ferme la porte de la cabine derrière moi. Je dépose mon sac sur le lit et range les affaires que je peux avoir. Une fois que cela est fait, je prends de quoi me changer et me glisse sous la douche pour enlever la poussière et la sueur du voyage que je viens de faire. Je profite de l’eau chaude qui me dénoue les muscles. J’enfile ensuite un pyjama et me laisse tomber sur le lit. Après le voyage en avion, la journée que j’ai eu, y compris le mal de crâne, et tout le reste… un peu de sommeil ne me fera pas de mal. Aussi je ferme les yeux, ne tardant pas à m'endormir assez profondément pour le coup, les mouvements du navire ne gênant pas du tout mon sommeil.
Azalé Lacroix
Les bon comptes... EmptyJeu 22 Juin - 17:35



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Heinart

Messages : 37
Date d'inscription : 14/08/2022
MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Les renseignements obtenus arrangeaient beaucoup le Roi de la Nuit, sa seconde proie venait d'elle-même à lui. Néanmoins, elle arrivait avec une force de frappe largement supérieure à ce qu'il avait imaginé et l'idée de la prendre avant son arrivée aux anciens États-Unies devenait bien plus compliqué à envisager. Cependant, ce n'était pas impossible, enfin, c'était ce qu'il se disait et des personnes peu scrupuleuses, il en existait un certain nombre à travers le monde. Pourtant, il avait choisi une tout autre approche, quelque chose qui permettrait d'éviter tout égarement et fuite d'information. Les monstres se connaissaient, savaient comment se contacter et pouvait en de rare occasion accepter de s'aider. Certes, il n'avait fait qu'engager pour une certaine mission, rien de plus, rien de moins, les dettes ce n'étaient pas pour lui et encore moins envers quelqu'un comme... Elle.

À travers les yeux des animaux rejetés du monde, il pouvait contempler le résultat de l'opération, Elle, tout comme lui, était curieux de voir un tel prototype à l’œuvre et ce dont il serait capable.

Cela se passait durant la troisième nuit à bord du grand navire, le sonar ne pouvait pas détecter quelque chose de cette taille, il n'était guère plus grand qu'un requin ou une petite baleine. Il faisait la taille d'un grand tigre, nageant presque à la surface de l'eau, juste assez pour ne pas être repéré depuis la surface et ainsi limitait le rayon d'action du Sonar. Cette créature était intelligente et savait s'adapter à une situation qui évoluait. Il parvint à atteindre le navire avec une certaine aisance et à partir de là grimpait pour monter à bord. Sa première mission était de paralyser le navire, s'il y parvenait, même s'il ne devait pas réussir son véritable but, il aurait permis une opération pour tous les capturer et il y avait de belles marchandises qui intéresseraient les deux parties concernées.

Pour une bête à la peau sombre, pouvant aisément flairer n'importe quoi et étant capable de voir autant dans le noir complet qu'à 360°, il était plutôt aisé de se déplacer en évitant de croiser des gens. Six pattes munies de griffes acérées, mais surtout de faculté psychique poussé, il pouvait aisément déplacer des objets par la simple pensée et même soulever son corps dans une moindre mesure. Cette chose était clairement construite pour ce type d'infiltration, capable de détecter le sang et de récolter des informations à travers les cellules du cerveau. Il savait où aller, comme s'il avait pu voir un plan du navire, après tout, il n'était pas tout jeune, se fournir un plan était donc possible. Restant pour le moment caché, il ne prenait pas de risque, préférant être repéré le plus tard possible et profiter de son anonymat. Une fois dans les couloirs du navire, resté caché était devenu plus complexe, les aller et venus étaient plus compliqués à gérer, même si la nuit limitait un peu le nombre de personnes à éviter. Une fois à la salle des machines, satisfait visiblement de ne pas avoir été repéré, son odeur étant particulièrement unique, même ceux ayant un bon flair risquait d'avoir du mal à l'identifier comme une menace, enfin... À moins d'avoir un excellent instinct et c'était sans doute ce qui pourrait le faire repérer. Il commença par s'occuper de celui de garde, dans une salle des machines, surtout en plein Océan, il y avait toujours au moins une personne pour surveiller la salle des machines et un technicien. Heureusement pour lui, il utilisait le même moyen pour atteindre ses proies que pour parvenir jusqu'ici. Les tuyaux, ses capacités pour grimper et se mouvoir étant amplement au-dessus des normes connues, il avait atteint le premier garde et voyant que sa constitution le rendait difficile à tuer à coup de dent, le monstre changeait de tactique. Il usait de ses facultés psychique pour le broyer de l'intérieur, l'empêchant ainsi de demander de l'aide et le tuant presque sur le coup. Il put ensuite prendre le temps de récolter les informations dont il avait besoin. Il y avait donc un second garde et bien un technicien. Laissant le cadavre sur place et simplement derrière un baril, il commençait à contourner le champ de vision du garde restant. Ils étaient malins, faisant en sorte de rester à vu l'un de l'autre, même s'ils n'avaient pas constamment le regard rivé sur leur camarade. C'était bien pour cette dernière raison que celui qui restait n'avait rien remarqué, mais lorsqu'il levait les yeux pour observer son collègue, il fut surpris de ne pas le voir :

- T'es allé pisser ou quoi ?

Demandant par la comm avant que son cerveau ne se fasse broyer et qu'il ne s'écroule lentement sur le sol. Un second mort à déplorer, mais à présent, l'odeur du sang de celui dont il avait du prélever le cerveau se mélangerait aux aérations et ceux qui avaient l’odorat très fin risquait de le sentir. Le mélange avec l'huile et autre pourrait même permettre à ces derniers de deviner d'où cela provenait. Il restait à savoir s'ils viendront à temps ou non.

Monstre
Heinart
Les bon comptes... EmptyDim 2 Juil - 14:24



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Kira Sullivan

Messages : 68
Date d'inscription : 18/06/2020
MessageSujet: Re: Les bon comptes...
Je passe mon temps comme je le peux sur le navire en direction de l'ancien nouveau monde, autrefois terre d'exploration et d'abondance, désormais dévastation et désolation. Il se trouve que c'est ma patrie et j'ai du mal à réaliser qu'elle est réellement en ruine. Ayant toujours cette impression tenace de n'avoir quitté mes terre que durant quelques mois et non plus d'une centaine d'années, comme si la troisième guerre n'était pas finie. Je me ballade sur le bateau ou bien je discute avec le Sergent, grincheuse en apprenant qu'il ne débloquerait mes pouvoir qu'une fois la traversé terminer et bien que cela m'énerve, je peux comprendre, il tient à se que le navire reste entier, tout simplement alors comment vraiment lui en vouloir ? Je passe également pas mal de temps avec Marc. Etant comme à son habitude, sévère durant les entrainement au combat sur le pont et cela devient rapidement un évènement quotidien à observer. L'art de me prendre une raclée tout les jours par le Sergent et c'est pas faute d'avoir essayer toute sorte de tactique et de ruse, la seule que je n'ais pas essayer est la séduction, mais c'est autres chose ça.

Durant la troisième nuit de cette traversée qui me parait de plus en plus interminable ... Voulant arrêter de tourner dans mon lit, je me décide à aller prendre l'air et en quittant la chambre à pas de loup comme d'habitude, je jette un œil vers le grand lit du capitaine et ne fut pas surprise de ce que je vois. Une fois dans le couloir, je prend la direction du pont en me disant que l'air frais me rafraichirait les idées et quand j'arrive sur le pont, je vois les quelques sentinelle en patrouille sur les points clé du pont. Je viens me poser contre la rambarde pour observer les flots en plongeant dans mes réflexions. Je regarde l'écume des flots contre la coque en détail, la nyctalopie étant devenue naturel pour moi, je n'y prête plus attention, qu'il fasse nuit ou jours. J'essaie de réaliser le bond dans le temps que j'ai fait, que désormais, non seulement tout à changer, mais le Sergent aussi, qui techniquement n'est plus Sergent étant donner que les états unis n'existe plus. Non, il est le chef d'une grosse troupe de mercenaire, en possession d'un arsenal des plus impressionnant. Surtout que désormais, il n'est plus seulement mon supérieur, mais également mon maître ... A cela, j'ai encore plus de mal que le reste. Ah, et les tenues qu'il me fait porter aussi. Bien que là, ça va encore vue que l'on est en mission, je porte un haut sans manche gris avec un léger décolleté qui vient mettre mon collier en évidence et un short assez court, venant placer les holster de mes armes directement sur les cuisses. Je passe une bonne heure à rester là a observer les flots, mes pensées rythmant mes oreilles et ma queue qui remue doucement.

Une fois le sommeil revenant me tendre les bras, je me redresse, laissant le vent se glisser dans ma chevelure et mon pelage une dernière fois en fermant les yeux avant de retourner à l'intérieur. Ce fut l'odeur qui me frappe en premier, une odeur de sang que je connait si bien, je prend une grande inspiration pour essayer de savoir d'où est ce que ça vient, mais cette odeur semble venir de partout à la fois et je commence à légèrement paniquer, est ce une attaque ? Mes oreilles remue frénétiquement sur ma tête alors que je ferme les yeux pour déterminer un peu mieux l'origine de cette odeur. C'est là que je comprend, ouvrant les yeux avant de les lever vers le conduit d'aération. Oh merde.

Je commence à courir en direction de la salle des machines, non sans me perdre dans un ou deux couloirs, déboulant dans les cuisines alors que je cherche la salle des machines, maugréant contre ma négligence quand je remarque que j'ai laissé mon Talkie dans la chambre ... Il va encore me taper sur les doigts pour cela, surtout, si c'est bien une attaque ! Sinon, je deviens aussi parano' que lui et ce n'est pas forcément mieux. Dans un des couloir je tombe sur un des gars de garde et je lui dis d'aller prévenir le Sergent le plus rapidement possible, il y a un soucie en salle des machine,, qu'il suive les odeur. Je le presse un peut avant de reprendre mon chemin tout en disant à un autres type que je croise de prendre son arme et de me suivre.

Une fois devant la porte de la salle des machine, je sais alors que je ne me suis pas tromper et après un regard vers le garde à mes côtés, je viens sortir mes deux armes, de superbe pistolets magnum avec des chargeur grande capacité et pointeur laser. De sacrée bestiaux que je manie avec aisance, montrant mon expérience militaire derrière. J'entre dans la pièce en restant sur mes gardes, pointant mes deux armes sur chaque passage dans la pièce, il fait sombre, mais cela ne me gène pas contrairement au garde derrière qui a allumé sa lampe torche. L'odeur de sang et si forte que je suis désormais certaine qu'un corps est dans la pièce alors que je m'apprête à avancer dans la pièce avec le garde derrière moi.
Kira Sullivan
Les bon comptes... EmptyLun 17 Juil - 19:56



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MessageSujet: Re: Les bon comptes...


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