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Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence)

Andawen

Messages : 45
Date d'inscription : 12/12/2021
Age : 31
MessageSujet: Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence)
Un riche collectionneur, du genre à avoir une véritable galerie dans sa demeure, c'était la cible que les sbires d'Andawen observait et gardait à l'œil. Il avait quelque chose que Cœur de Givre souhaitait lui prendre, mais se trouvant dans la Jurisprudence, elle préférait mettre une véritable stratégie en place qui lui permettrait d'agir efficacement. Aujourd'hui, ses hommes lui rapportaient qu'il s'était rendu dans un institut chargé de dresser et surtout de vendre des Kreat'hur. Le Collectionneur s'appelait Helmut Schneider, un Allemand crapuleux et sans vergogne. Cependant, il avait des ressources, un gros héritage et une place bien incrustées dans la société. L'une de ses lubies étaient de prendre des Kreat'hur pour le plaisir de les traiter comme ses œuvres d'art, à la différence qu'il n'était pas du genre à les entretenir de la plus belle façon. Certes, en soit cela n'intéressait pas vraiment Andawen, seule la relique qu'il avait en sa possession l'intéressait et elle avait profité de son départ pour l'institue.

En effet, Ad était dans le manoir, un manoir qui allait sembler bien calme au retour du maître de maison. Ce dernier revenait dans sa limousine, Cœur de Givre avait été prévenu qu'il avait trouvé chaussure à son pied, mais elle ignorait sur quoi il avait jeté son dévolu, uniquement qu'elle se trouvait dans le coffre. Finalement, elle était comme un bagage qu'il trimballait avec lui, le chauffeur se garait devant le manoir et Helmut quittait le véhicule en précisant qu'il devait faire ramener sa dernière acquisition dans le salon privé. Le moteur se remettait en marche et l'esclave pouvait sentir qu'ils étaient en train de descendre dans un garage. Pourtant, au moment où elle entendait la portière se claquer, rien ne survint ensuite, le chauffeur ne venait pas ouvrir le coffre. Elle demeurait dans le flou total durant de longues heures sans savoir ce qui pouvait bien se passer, hormis qu'au bout d'un moment une légère odeur de sang commençait à se faire sentir. Combien de temps avait pu passer depuis le moment où elle s'était retrouvé dans le véhicule ? Une bonne demi-heure de l'institue au manoir, mais ensuite, difficile à dire, mais au terme le coffre finissait par s'ouvrir. Un homme se trouvait là, mais ce n'était pas le chauffeur, il était habillé un peu comme un truand, clairement, il n'avait pas la dégaine des personnes qui travaillait pour le bourge qui l'avait acheté. La petite avait visiblement été menotté avant d'être jeté dans le coffre, obligé de demeurer sous forme humaine à cause de sa marque, elle était bien vulnérable dans cette situation pour le moins précaire. L'homme plutôt musclé la soulevait comme si elle n'était qu'un sac, la portant sous son bras et ne lui laissait même pas toucher le sol avec ses pieds.

Elle fut donc menée jusqu'à un salon, passant les couloirs où elle pouvait voir des cadavres au sol, les éclaboussures de sang qui avait taché certain tableau et qui rendait cet endroit qui aurait pu être magnifique totalement macabre. La pluie qui tombait à l'extérieur allait de pair avec l'ambiance de ce manoir autrefois bien plus vivant et chaleureux. Habillé d'un simple morceau de tissu avec des trous pour laisser passer ses membres, il n'y avait pas grand-chose pour amortir la chute qu'elle fit lorsque l'homme la laissait tomber à même le sol devant un canapé. Ce dernier était vide, la pièce semblait si calme, comme le reste de la maison, mais cela ne durait guère longtemps, car celui qui l'avait mené là lui sautait dessus l'instant d'après. Le peut de vêtement qu'elle portait furent déchirés sans vergogne et si elle se débattait un peu trop, il n'hésiterait pas à la cogner à plusieurs reprises. Une fois entièrement nue, il se relevait pour commencer à déboutonner son pantalon, observant l'esclave de haut avec un sourire malsain sous une petite lumière qui provenait du couloir. Sans raison, il lui mettait plusieurs coups de pieds pour s'assurer qu'elle resterait calme pendant qu'il prendrait son pied et il n'allait pas l'épargner. Combien de temps avait passé ? Depuis combien de temps était-il à la ravager lorsqu'une voix féminine sinistre tout en ayant une part de douceur se faisait entendre et interpellait le truand. Ce dernier pestait tout en se redressant et rangeant son matériel avant de répondre :

- Quoi ? J'ai rempli ma part du boulot, j'ai espionné l'autre enfoiré et je vous ai rapporté ses faits et gestes. Vous aviez dit que je pourrais prendre ce que je veux, du moment bien sûr que vous avez votre truc à la con et l'autre pouf fait partie du lot...

L'esclave ne verrait qu'une silhouette à l'entrée de la pièce, une grande femme aux iris d'or, une longue chevelure noir de jais et une Aura étrangement agréable. Elle dégageait quelque chose de curieux, comme si elle n'était pas une étrangère, comme si elle était une membre de la même espèce que l'esclave, pourtant en la regardant bien, il était évident que ce n'était pas le cas :

- En vérité, je peux difficilement laisser une crapule telle que vous vivre, aucun qui ne fait pas partie des miens, vous me vendrez bien vite aux autorités, je suis certaine que vous comprenez...

L'humain voulait répondre, mais n'en avait pas eu le temps, de sa position, il était difficile pour l'esclave de voir ce qui s'était produit, uniquement voir une tête tomber sur le sol avant que le corps ne suive. C'était-là qu'on lui adressait enfin la parole, une question simple, mais qui déciderait de tellement :

- Bien... Je fais quoi de toi ?

Le timbre de sa voix était étrangement chaleureux, calme, alors que d'une certaine façon, elle venait de lui annoncer qu'elle allait potentiellement la tuer elle aussi.

Andawen
Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence) EmptyDim 2 Jan - 21:56



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Kalystrya Lavigna

Messages : 5
Date d'inscription : 19/12/2021
MessageSujet: Re: Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence)
Une Kreat'hur voilà ce que je suis devenu en très peu de temps. Le déroulement des événements se mélange dans ma tête, j'ai bien essayé de plaider ma cause, sans succès. J'étais coupable tout simplement. J'ai senti le pouvoir de la marque, comme si l'on me vider de toute faculté extraordinaire aux yeux des humains. Une faiblesse s'empare de moi, je me sens différente, une part de moi vient de m'être retirée et je ne peux rien y faire. Je suis une Kreat'hur il me faut apprendre à vivre avec.

Vivre... C'est un bien grand mot. Moi qui me suis toujours montrée forte et indépendante, me voilà obligée de m'abaisser et de vivre pour quelqu'un. Je ne suis pas prête pour cela mais je n'ai pas le choix, sitôt la marque apposée me voilà menotté et conduite par des hommes que je ne connais pas et à qui je comprends assez vite qu'il vaux mieux ne pas leur adresser la parole. Seul mes larmes m'accompagnent jusqu'à un grand bâtiment. J'en ai déjà entendu parler, une fois cette porte franchie je ne la franchirai à nouveau que lorsque quelqu'un viendra m'acheter. Je ne me fais pas d'illusions, les potentiels acheteurs doivent s'enquérir du passé de leur possible acquisition, il y a peu de chances que quelqu'un veuille une meurtrière à son service.

La porte s'ouvre, une femme m'attrape par les menottes et me tire à l'intérieur en râlant qu'elle n'avait pas de temps pour cela tout de suite. Je ne dis rien en observant où j'ai été emmenée, me mettant en tête que cela va être ma nouvelle demeure à présent. Le lieu me semble bien entretenu mais quelque chose me fait penser que cela n'est pas fait par celle qui s'occupe de moi. En peu de temps, on me déshabille, me lave, coupe mes cheveux et mes ongles et on finit par me remettre un autre vêtement. Enfin si on peut appeler cela un vêtement. Un simple morceau de tissu qui couvre le haut de mon corps d'humaine jusqu'à la naissance des cuisses, maintenu par la taille par un bout de tissu devant faire office de ceinture. Un collier et des menottes vient de rejoindre le tout et sans autre recommandation que celle de me taire tant que l'on ne me donne pas l'autorisation de l'ouvrir, je suis conduite dans une autre pièce ou d'autres Kreat'hur sont présentées agenouillées.

Position que l'on m'oblige à adopter alors qu'un homme fait irruption dans la pièce. Je ne comprends rien à ce qui se passe. L'homme passe de Kreat'hur en Kreat'hur, et énumère certaines choses qu'il semble rechercher. Toutes les Kreat'hur obéissent, celles où ceux qui ne le font pas sont corrigées sur l'instant. Quand vient mon tour, il m'observe, ne dit rien et si je me prends un coup je ne baisse pas mon regard pour autant. Qu'il me regarde sous toutes les coutures s'il le désire mais je ne me priverai pas pour l'observer tout autant. Chose tout à fait curieuse pour moi, il finit par se tourner vers celle qui m'a mené ici et annonce qu'il faut me préparer mains liées dans le dos, il désire m'acheter. Malgré les protestations de la femme sur le fait que je viens juste d'arriver et que je ne suis pas dressée, il conclut en disant qu'il ne fallait pas me présenter dans ces cas-là et qu'il paierait comptant sans discussion.

En moins de temps qu'il le faut pour le dire, me voilà, mains liées dans le dos par des menottes puis jetée dans un coffre de voiture. J'ai à peine entendu sa voix lorsqu'il à demandé à l'obtenir et maintenant me voilà dans un coffre de voiture, seule, menottée et impuissante. C'est bien ce qui m'attend maintenant, adieu ma liberté. Si j'ai accepté la sentence des ailés cela ne signifie pas que je sache ce qui m'attend à partir de maintenant, tout ce que je sais c'est qu'il me faut éviter de faire quelque chose qui puisse m'amener à une exécution publique.
Quelques larmes s'échappent de mes yeux pour rouler sur mes joues et finir par tomber lestement sur le plancher du coffre dans lequel je suis enfermée. J'ai été jugée hier et je regrette déjà ce que j'ai fait aux parents de cette jeune fille. Où était-elle ? Que lui était-elle arrivée depuis, pauvre enfant. Je reste un moment dans ce coffre jusqu'à ce que je sens que la voiture s'arrête. Je voudrais essuyer les larmes sur mes joues mais impossible avec les mains liées dans mon dos. Alors tout simplement je masque mon visage, m'attendant à ce que le coffre s'ouvre incessamment sous peu, mais au lieu de cela, j'entends quelqu'un d'autre prendre le volant et la voiture redémarre. Cela ne dure que quelques minutes et cette fois je me prépare à voir le visage de celui que je vais devoir appeler maître à partir de maintenant.

Mais rien ne se produit. Plus aucun bruit ne m'est perceptible, à ce que j'ai pu entendre et conclure la voiture est dans un garage et moi avec. M'a-t-il oublié ? Comment le pourrait-il ? Est-ce un test ? Je ne comprends rien à ce qui se passe. J'essaie de tirer sur les menottes sans succès, si je n'étais pas aussi réduite par cette marque je l'aurais pu mais là je ne suis qu'une humaine, faible et vulnérable.

-Ouh ouh ! Est-ce que quelqu'un m'entend ?

Au bout d'un temps qui me semble interminable, c'est les seuls mots que je me permet de prononcer, mais seule mon écho me revient dans ce coffre. Mon écho et une odeur, doucement, lentement s'immisce dans l'habitacle, une odeur que je connais bien pour y avoir goûté récemment : L'odeur du sang. Ce n'était pas une seule odeur de sang mais plusieurs mélangées, une odeur qui monte à la tête, qui prend assaut de mes narines et m'incommode je devais l'avouer. De peur qu'on ne m'ait réellement oublié, maintenant depuis le temps que je suis enfermé là-dedans, je commence à m'agiter et à crier que l'on puisse m'entendre enfin.

Toujours et encore sans succès quand soudain j'entends des pas. Des pas lourds à la démarche bourru me transmettre mes oreilles. Alors je me tais et mon regard se pose sur un homme. Un homme le regard noir, mauvais, un homme qui m'aurait fait changer de trottoir si je l'avais croisé en pleine rue. Ais-je peur à cet instant ? Oui, clairement. Mon seul moyen de défense toute ma vie a été de pouvoir me transformer et je n'en suis plus capable.

Qui êtes-vous ?

Pas un mot ne sort de sa bouche, il m'attrape comme un vulgaire sac de pommes de terre, me coince sous son bras et referme le coffre pour m'amener je ne sais où. Il marche vite, d'un pas lourd et assuré quand sans prévenir il me jette à terre. D'abord choquée parce que j'ai pu voir, ballottée entre ses bras, cette odeur de sang accompagnée à présent d'images de cadavres mis en pièces et de tableaux ternie par ce liquide rouge carmin. Un humain n'aurait pas pu selon moi causer un tel massacre. Et si cela était dû à l'homme qui vient de m'éjecter devant un canapé sur le sol.

Que voulez… .

Je ne peux finir ma phrase qu'il se jette sur moi, arrache avec violence ce qui me sert de vêtements, les coups pleuvent, mes cris résonnent dans cette pièce. Une nouvelle odeur de sang se mélangent à présent avec toutes les autres, la mienne, une lèvre fendue, un nez cassé peut-être ? Je ne saurais dire, mais malgré mes mains dans le dos j'essaie de lui faire face quand son sourire me fait trembler de peur et au moment où j'essaie de m'éloigner de lui, plusieurs coups de pied me coupe la respiration et peu de temps après me voilà sauvagement prise, tête sur le sol, derrière relevé, main toujours attachées dans le dos maintenu par celle de l'horrible monstre qui est en train de me pilonner sans vergogne. J'ai beau crier, hurler, rien ne l'arrête, je l'entends grogner, respirer fort, alors que son membre plein de vigueur ne fait qu'entrer et sortir de moi parfois rapidement, parfois plus lentement et je finis par me figer espérant seulement et simplement qu'il en devienne à bout et en finisse.

Mais tout se stoppe lorsque une voix de femme, pas une voix des plus chaleureuse certes, mais dans tous les cas elle avait stoppé ce barbare qui me laisser sur le sol dans un très piteuse état. Entre deux larmes dans mon regard, je vis dans l'encadrement de la porte, une silhouette. Malgré sa voix qui ne peut être rassurante, quelque chose en elle me rassure et m'apaise. Ce sentiment je ne l'ai pas ressenti depuis que j'ai fait ma vie seul au milieu des humains, depuis que j'ai quitté les forêts luxuriante où j'ai grandi. L'homme gronde derrière moi et lorsque la femme prend la parole, les mains de celui-ci encore posé sur ma croupe, je peux voir sa tête rouler non loin, sans comprendre ce qui s'est produit, laissant simplement un sont très aigu, trop aiguë pour être celui d'une simple humaine, s'échappa de mes lèvres, je tente tant bien que mal d'aller me réfugier quelque part. Mais où pourrais-je aller, moi qui suis nu et toujours menottée, sans compter que je dois avoir quelques fractures en plus de mon nez et ma lèvre fendue.

Je me fige soudainement lorsqu'une question m'est posée. Moi ? Que pourrais-je bien répondre ? Mon regard fait le tour de la pièce, observant la tête de la brute qui a roulé un peu plus loin amenant à mes narines une nouvelle odeur de sang. Il me semble évident que je n'ai pas trente-six choix qui s'offrent à moi. Prenant le temps de tourner chaque mot dans ma bouche avant de les prononcer, me voilà cherchant à plaider ma cause, moi qui là maintenant ne désire absolument pas passer de vie à trépas. D'une voix qui se veut haute et claire me voilà prenant la parole :

Voyez-vous madame, je ne connais nullement les coutumes des Kreat'hur, mais je suis avant tout lettrée et intelligente. Ne pouvant me défaire de ma marque, soit je deviens vôtre soit vous mettez fin à mon existence sur-le-champ. Le choix vous revient donc, Madame. Mais si je peux me permettre une remarque, vous semblez prompt aux carnages, je pourrai, je le pense, peut-être me rendre utile.

Si elle ne m'a pas interrompue jusque-là, ma tirade prendra fin comme cela. Que pourrais-je dire de plus de toute façon. Ici, en ce lieu, en cet instant, je ne suis plus qu'une Kreat'hur incapable de vivre seule car privée de mes dons je suis perdue et vulnérable.

Kalystrya Lavigna
Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence) EmptyMer 5 Jan - 17:11



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Andawen

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Date d'inscription : 12/12/2021
Age : 31
MessageSujet: Re: Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence)
L'Aberration avait trouvé ce qu'elle cherchait, l'avait obtenue, au prix de bien nombreuse vie, mais ce n'était pas grand-chose par rapport à ce qu'elle avait déjà fait, comme pour retrouver son corps. À côté de cette fois, rien ne semblait énorme, tant de corps sans vie avait été livré alors qu'elle se nourrissait de leur âme à outrance. La Gourmandise était son péché, il ne pouvait en être autrement vu ce qu'elle était et ce dont elle avait besoin pour poursuivre son développement. Pour obtenir ce qu'elle désirait, il arrivait qu'elle s'associe avec des personnes peut recommandable, comme cet homme qu'elle retrouvait en train de violer l'esclave de leur hôte décédé. Elle ne pouvait se défendre, mais avait été bien malmené et était à présent terrifiée. Pauvre petite chose, néanmoins elle sentait bien quelle était sa nature véritable, une métamorphe divine, aucun doute là-dessus, son espèce faisait partie du tout qui composait Ad après tout. D'ailleurs, c'était aussi pour cela que son Aura avait tendance à charmer les espèces magiques, il suffisait pour Andawen d'en avoir en elle pour obtenir ce résultat.

L'homme ne fit pas long feu, c'était une vermine, pourtant elle ne tuait pas systématiquement les gens avec qui elle faisait affaire, mais ceux qui profitaient ainsi d'une situation. Il n'avait aucun honneur ni principe, il n'était donc pas fiable. Certes, elle aurait dans d'autre circonstance simplement posée une sécurité sur lui via un sceau, mais là, elle n'en avait pas envie, le retrouver dans une telle position l'avait un peu embêté. La question qu'elle posait ensuite à l'esclave était si simple, en revanche elle déciderait de tant et à voir le visage de la petite, elle l'avait parfaitement comprise. Elle prenait un instant de réflexion, normal, avant de finalement répondre avec bien plus de sang-froid qu'elle ne l'aurait cru. L'esclave parlait bien, prouvant indirectement que ce qu'elle disait n'était pas un mensonge, toutefois elle disposait d'une marque des Anges, une Kreat'hur et ainsi son sort était scellé, enfin, si ce n'était pas Andawen qui la prenait. Pourtant, la manière qu'elle avait de tourner sa réponse, cette façon de montrer qu'elle était prête à s'en remettre à son jugement, elle n'était vraiment pas idiote. Elle évitait par conséquent de déplaire et de la même façon indiquait qu'elle était déjà prête à se soumettre à la femme se trouvant là. Cœur de Givre observait, silencieuse pour le moment, examinant de là où elle se situait ce qui était sous ses yeux. Les blessures de l'esclave étaient secondaire, elle pourrait s'en occuper aisément, comme la marque si elle se fiait à l'Aura qu'elle dégageait. Cependant, un détail l'intriguait, lorsqu'elle mettait en évidence qu'Ad était prompt aux carnages, elle disait pouvoir lui être utile et elle se demandait bien comment. Finalement, elle approchait, d'un pas tranquille, laissant doucement tomber le mensonge concernant son apparence, faisant apparaître ses ailes, ses cornes et cette brume ténébreuse qui suivait ses pas. S'arrêtant à un pauvre petit mètre de la petite esclave, elle regardait cette dernière de haut avant de reprendre la parole et cette fois d'une voix moins chaleureuse, bien que le calme demeurait :

- Qu'avons-nous là... Une femme intelligente, visiblement, qui sait lire et écrire aussi, mais aussi esclave Kreat'hur qui pense curieusement pouvoir se rendre utile. Me voilà intrigué, qu'est-ce qui te fait penser que tu peux être utile ? Pendant que nous y sommes, qu'as-tu fait, Métamorphe Divine, pour te retrouver enchaîné et livré aux Hommes ?

Andawen attendait, mais pas longtemps, elle ne pouvait demeurer dans un endroit ayant subi un tel carnage, c'était trop risqué, mais elle avait encore quelques minutes, le temps pour ses hommes de nettoyer leur trace. Dans leur plan d'origine, l'esclave devait mourir, toutefois elle commençait à se demander si l'emmener pouvait être intéressant, cela ferait une camarade à Lydia et son petit doigt lui disait que ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait impliqué dans quelque chose de sanglant.

Habillé d'une longue robe blanche au décolleté laissant distinguer une poitrine volumineuse, l'obscurité de la pièce ne permettait pas de voir clairement la femme, mais ses yeux dorés avec sa pupille fendu à la verticale se voyait très bien malgré tout. La réponse de la petite la fit sourire très légèrement, comme ça, la petite avait tué, même si elle ne l'avait pas vraiment formulé ainsi, cela revenait à cela et c'était aussi ce qui l'avait conduit à cette condamnation. Andawen réfléchissait un instant, se demandant si elle pouvait faire quelque chose de cette petite esclave et son air innocent la rendait plutôt mignonne. Agréable à regardé tout en ayant visiblement une frustration refoulée qui la conduisait vers des excès de violences engendrant la mort. Quelqu'un arrivait au niveau de l'ouverture de la porte, mais n'avait pas eu besoin d'ouvrir la bouche qu'Ad levait la main pour lui imposer le silence, après tout, elle savait ce qu'il s’apprêtait à dire. Les préparations étaient terminées, il ne restait que ce cadavre-là. N'ayant pas forcément le temps de faire disparaître le sceau servage de la métamorphe, elle décidait de se baiser pour poser sa main à plat contre le sceau déjà existant et d'y ajouter un autre comme pour le compléter. Ainsi, elle se rendait maître de la Kreat'hur, mais bloquait aussi tout signale quelconque, hormis Ad, personne ne pourrait savoir où elle se trouvait via la marque. L'installation de cette dernière fut telle une brûlure pour l'esclave, la douleur était quasiment identique et risquait de la faire hurler. C'était pour cela qu'elle avait ensuite directement serré la gorge, étouffant la petite pour l'empêcher de lui casser les oreilles. Lorsqu'elle jugeait que la douleur devait avoir diminué, elle retirait sa main, permettant ainsi à l'esclave de respirer à nouveau et ce n'était qu'à ce moment-là qu'Ad prenait enfin la parole :

- Tu vas venir avec moi, nous verrons ensuite en quoi tu peux être utile, tu m'appartiens désormais, désobéis et tu souffriras plus que nécessaire...

Elle se redressait, d'un signe de la main elle autorisait à celle à la porte de venir et s'occuper de la pièce alors que l'Aberration commençait à marcher pour en sortir :

- Au pied esclave.

Sa voix depuis que la marque était posée ne laissait place à de possible question, elle était impérieuse et froide. Il ne faisait aucun doute qu'elle pouvait se montrer violente si elle sentait le moindre signe d'insubordination chez l'esclave. Elle s'en allait vers l'entrée du manoir, mais ne le quittait pas pour autant, un sceau se trouvait sur la porte, brillant d'une lueur étrange et rougeâtre. Lorsque Cœur de Givre tendait la main vers la porte, celle-ci s'ouvrait, mais ce n'était pas la ville qui se dessinait derrière, mais un paysage désolé et chaotique. La destruction avait frappé cet endroit, une magie démoniaque et céleste était à l’œuvre. Pourtant, cela ne faisait rien à l'esclave, seulement l'environnement semblait avoir été touché, une espèce de construction organique géante semblait se propager depuis sous la terre et anéanti la ville autrefois là. Il était clair que ce n'était pas la Jurisprudence, mais un lieu méconnaissable sur la terre. Ad poussait la petite à traverser avec elle et derrière la porte disparaissait, les laissant dans ce lieu désolé. L'Aberration ne paraissait pas décidée à s'arrêter et continuait de marcher. D'ailleurs, si la petite n'avait pas suivi à quatre pattes depuis que l'ordre de venir au pied avait été donné, Ad l'aurait aplatie au sol avant déposer son talon contre sa nuque en une menace silencieuse. Cela pouvait arriver aussi bien dans le manoir que dans cet endroit qui ne donnait pas très envie de toucher le sol qui deviendrait rapidement plein de muqueuse. Marchant à travers la ville, il était possible de voir des membranes comme des tentacules géantes bouger, des yeux dans les murs organiques, mais aussi des œufs transparents laissant distinguer des engeances monstrueuses à l'intérieur qui ne ressemblait à rien de ce que l'esclave avait pu observer. Au centre-ville, un gouffre, immense, comme si la terre avait été éventrée, ainsi qu'un escalier descendant, longeant la paroi et décrivant un cercle descendant vers les profondeurs obscures de cette faille. En rejoignant le gouffre, plusieurs fois Kalystrya avait pu entendre bouger, des pas tantôt lourd, tantôt plus léger, cette ville n'était pas vraiment morte, loin de là, elle était vivante et peuplée.

Ville Aberrante
Andawen
Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence) EmptyDim 9 Jan - 11:18



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Kalystrya Lavigna

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Date d'inscription : 19/12/2021
MessageSujet: Re: Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence)
J'ai pleinement et entièrement conscience qu'à cet instant je suis en train de jouer ma vie face à cette dame qui j'ai compris a tué celui qui m'a achetée de base. Va-t-elle me prendre à son service ? Non pas que cela me réjouisse mais là clairement je n'ai d'autre choix. Et autant avec l'homme j'avais senti que mon ignorance sur comment vivent les Kreat'hur n'était pas un problème, autant avec elle je pressens que si elle me laisse en vie, cela va m'apporter des problèmes.

Toujours agenouillé mains liées dans le dos, incapable pour le moment de faire le moindre mouvement, seul mon regard vacille actuellement entre l'encadrement de la porte et le corps de celui qui m'a battue et violée. Je n'ai pas le temps de m'apitoyer sur mon sort, je n'ai pas le temps de pleurer ma peine d'avoir été ainsi abusé, je n'ai tout simplement pas le temps de réaliser, la situation ne me le permet pas, alors tout est enfoui au fond de moi, menace certaine de surgir plus tard.

Mon regard se lève au fur et à mesure que Madame s'approche de moi. Elle finit par s'arrêter à un mètres de moi et je prends soudain conscience que je parais si petite à cet instant face à elle et que ma nouvelle condition s'impose à moi, me faisant baisser le regard.  Ses ailes, ses cornes, tout en elle ne souffle et ne transmet que force et grandeur, agenouillé ici, mains liées dans le dos face à elle j'ai l'air minable. Sensation qui augmente au moment où sa voix se fait entendre, me faisant me recroqueviller un peu plus sur moi. Une fois de plus je réfléchis avant de parler, mais un instant très bref, ma vie est en jeu à cet instant :

Je…  je…  une part de moi, ma part Métamorphe madame, semble réagir en fonction de mes émotions. Je m'en suis rendu compte il y a peu en perdant le contrôle. Si Madame arrive par je ne sais quel moyen à trouver la solution de contenir cette sorte de fureur. .. je pourrais ainsi vous servir et vous être utile en tuant pour vous.

Malgré quelques balbutiements j'ai fini par répondre. Dieu sait qu'il m'en coûte de dire cela. Je ne je suis pas mauvaise, je ne l'ai jamais été jusqu'à ce jour où tout a basculé. Dans la précipitation de vouloir sauver ma vie, il m'a semblé logique de proposer cela, mais comment vais-je le faire ? Il sera bien temps de penser à tout cela si je reste en vie ce jour. Il n'y eut pas de réaction immédiate selon moi qui évite pour le moment de la regarder dans les yeux.

Mon regard se lève quand j'entends quelqu'un arriver dans la pièce, celle-ci s'apprêtait à parler quand madame lève la main pour l'arrêter. Elle se baisse vers moi et la peur m'envahit. Mais sa main vient se poser sur ma marque et l'instant qui suit je me retrouve prise d'une douleur atroce et au moment où je suis prête à hurler, son autre main vient enserrer ma gorge, me coupant la respiration dans le même temps. J'ai envie de hurler mais je ne le peux pas, alors mes larmes se mettent à courir sur mes joues pendant que je cherche mon air dans cette douleur qui me semble durer une éternité même si ce n'est pas le cas.

L'air me revient subitement et la douleur s'estompe lentement. Pas un mot ne sort de ma bouche alors qu'elle me signifie être sienne à présent et que si je viens à désobéir elle me fera souffrir en conséquence. Je reprends mes esprits alors que mes mains sont déliées et que mon premier réflexe et d'essayer de cacher ma nudité, je ne suis pas habituée à cela.

Madame se redresse et après avoir dit à l'autre personne qu'elle pouvait entrer et nettoyer, je reçois l'ordre de la suivre. Mon premier réflexe est de vouloir me dresser sur mes jambes mais en moins de temps qu'il ne faut pour le dire je me retrouve aplati sur le sol, un talon contre ma nuque. Le regard qui se pose sur moi est très explicite et je comprends que je n'ai pas le droit de me tenir debout à présent.

Je suis désolée, Madame…

Les yeux fermés serrer très fort pour ne les ouvrir à nouveau qu'au moment où je me trouve à quatre pattes à côté de ces mêmes pieds qui ont failli me piétiner juste avant. Me voilà ensuite la suivant jusqu'à l'entrée, je fais mon maximum pour la suivre dans cette position qui n'est pas une position naturelle pour moi. Dans le manoir cela allait encore, mais lorsqu'elle ma fait franchir la porte qui nous mena bien loin du lieu de là où l'on vient, j'ai juste le temps de me retourner pour voir la porte disparaître d'ailleurs, j'ai vite senti que ma peau allez souffrir à partir de cet instant.

Madame avance dans ce lieu chaotique et semblant désertique. Tantôt mes genoux et mes mains s'écorchent sur de la pierre, tantôt le sol est recouvert d'un truc visqueux et écoeurant. Madame ne dis rien, elle se contente d'avancer et moi j'essaie de la suivre tant bien que mal, glissant sur la muqueuse qui se trouve au sol ou ripant sur un caillou qui me fait lâcher de petits grognements ou de petits cris de surprises parfois. Je pourrais faire un peu plus attention si mon regard n'était pas attiré par toutes ces choses qui nous entoure. On finit par pénétrer dans une sorte de centre-ville, enfin, un énorme cratère, une grande faille au niveau de la paroi un escalier permet d'y descendre.

Il était bien évidemment hors de question apparemment que l'on s'arrête ici. Difficilement je suis et je manque souvent de dévaler les escaliers en roulé-boulé. L'escalier est long et le gouffre et profond, si je prends mon temps pour ne pas tomber, il me faut souvent accélérer le pas pour rattraper madame et peu de temps avant d'arriver en bas alors que je vois enfin le bout de cet escalier de malheur, j'entends un bruit qui m'effraie, je rate une marche et je me retrouve dévalant les marches une à une.

Mon cri de surprise tout d'abord, puis ceux de la douleur lorsque mon dos, mes genoux, mes coudes et tout autre partie de mon corps susceptible de heurter les marches tape contre celle-ci. Ma chute paraît hyper longue, j'ai le temps d'apercevoir les pieds de Madame dans celle-ci, mais en vérité le dernier choc arrive bien plus vite que je ne le pense. Je suis un peu sonnée est largement meurtrie par différentes marques qui je le sais d'avance vont devenir des bleus.

Je réagis et tente de me relever lorsque madame arrive à ma hauteur et que j'entends son rire. Quelle humiliation pour moi à cet instant. Et ces mots, ils sont blessant bien plus que cette chute que je viens de faire. Je n'ai pas le temps de me relever qu'elle m'attrape et me plaque au mur contre lequel on entend clairement un splash à cause de la muqueuse. Un avertissement effrayant, il m'avait semblé être tiré d'affaires lorsqu'elle a fait je ne sais quoi sur ma marque, en la modifiant certainement, mais ce n'est pas le cas.

Je vais apprendre, laissez-moi du temps s'il vous plaît…

Pourquoi je dis cela ? Dans l'espoir de pouvoir apaiser cette dame peut-être, d'apaiser celle qui maintenant a le droit de vie et de mort sur moi à présent. Une chose que je ne suis pas prête d'oublier à nouveau alors que je me retrouve projetée à nouveau au sol et que le lourd regard qui pèse sur moi me fait comprendre qu'il vaut mieux pour moi que je me remette vite à genoux afin de la suivre. Tête baissée, les larmes aux yeux je me remet donc en route derrière Madame.



Kalystrya Lavigna
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Andawen

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MessageSujet: Re: Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence)
Les voilà en train de marcher dans cette ville reconstituée, n'ayant plus rien à voir avec ce qu'elle était avant, hormis des ruines, vestiges de l'humanité qui n'aura plus sa place dans ce lieu. C'était ici qu'elle allait faire émerger une nouvelle espèce, une espèce pouvant prendre bien des formes, aspects et aux capacités très variés. Évidemment, elle allait faire en sorte que chaque forme reçoit une compétence propre et non pas leur donner à toutes les mêmes facultés, cela serait déjà trop difficile et bien trop dangereux. Concevoir des corps capables de contenir tout cela serait compliqué et bien trop long, mais elle s'en sortait pas trop mal. Cependant, c'était loin d'être parfait, il manquait quelque chose et cette chose elle allait tout faire pour l'obtenir, même si elle ignorait encore comment.

Pour le moment, elle avait une possible nouvelle recrue, pourquoi l'emmener ici ? Parce qu'elle devait comprendre dans quoi elle venait de mettre les pieds... Son regard glissait sur elle qui se trouvait à quatre pattes et elle souriait l'air mauvais, se disant qu'elle y était même jusqu'aux mains. Elles arrivèrent devant le gouffre béant, la petite semblait assez perturbée par les choses qui observaient de loin. Logique, mais elle n'avait pas le temps de s’appesantir, Ad commençait la descente et la petite n'avait d'autre choix que de suivre. Difficilement, elle parvenait à le faire, souvent obligé d'accélérer, descendre n'avait rien de facile, encore moins en mode chienne et l’inévitable finissait par arriver. Sur le moment, Andawen se disait que c'était une méthode efficace, bien qu'elle avait sans aucun doute pas mal souffert et les ravages causés par la chute risquait de se faire sentir quelque temps. Autant dire que lorsque l'Aberration la voyait faire, elle ne pouvait s'empêcher de se moquer ouvertement d'elle. Ricanant sans gêne et s'adressant à la métamorphe d'un ton moqueur :

- Et ça veut m'aider ça...

Cependant, la petite ne devait pas s'attendre à ce qu'elle se fasse soulever de terre pour être plaqué contre le mur plein de muqueuse. Les paroles de Coeur de Givre furent très clair et laissait présager le pire rien qu'au timbre de sa voix :

- Attention petite, je n'ai pas encore décidé ce que j'allais faire de toi.

Le regard doré la scrutait et elle répondait avoir besoin de temps, mais qu'elle apprendrait, Ad aurait pu répondre qu'elle faisait mieux de se presser, néanmoins ce n'était pas nécessaire en l'état, le message était bien passé. La petite fut ensuite balancé au sol et elle ne prenait pas longtemps à se redresser sur ses genoux, les yeux pleins de larmes. Andawen n'attendait pas vraiment, l'esclave suivait rapidement, prenant sans doute sur elle la douleur, elle avait été récemment violée sauvagement, puis la chute, elle devait avoir mal partout et n'avoir qu'une envie, c'était s'écrouler et dormir en boule. Là-dessus, elle fut servie, elles arrivèrent dans un dédale de couloir dont seul le sol était à présent en dur, comme si c'étaient des écailles, les murs par contre était comme un organisme vivant. Dans ces murs, on apercevait les veines sombres qui faisait circuler le sang, mais cela n'était possible qu'à cause de la bioluminescence à l'intérieur et donnait l'impression que le mur était éclairé de partout. Pourtant, lorsque devant lequel Ad venait de s'arrêter s'ouvrait de lui-même, Lavigna pouvait constater qu'une structure aucunement organique se trouvait ici profondément sous la terre. Un complexe sordide, rappelant les châteaux de l'ancien monde et c'était à ce moment-là, sans pour autant s'arrêter de marcher, que l'Aberration prenait la parole :

- Nous nous trouvons dans le complexe ancien, il y a aussi un autre complexe que nous allons rejoindre, il est quant à lui bien plus moderne. Cependant, la partie la plus technologiquement avancée se situe en fait derrière toi, c'est celle qui est organique. D'ordinaire, je me téléporte via les sceaux d'un point à un autre sans passer par tous ces dédales, mais je voulais que tu vois et comprenne certaine chose... Continuons.

Cet endroit semblait servir de prisons, mais aussi de lieu de recueil et certaine pièce devant lesquelles elles passèrent semblait sortir tout droit d'un autre monde. Immense, cet endroit l'était vraiment beaucoup et il devenait évident qu'Andawen avait conçu cet endroit au fil des siècles et qu'à présent qu'il était organique en partie, il allait continuer à grandir encore et encore. Plusieurs fois, la métamorphe aura pu remarquer des runes en cercle, formant des sceaux au sol, sur le côté ou sur les murs. Ad expliquait que c'était par ces endroits qu'elle arrivait si elle se téléportait justement, mais aussi qu'avec son accord, elle pouvait aussi permettre à d'autres de se téléporter même sans sa présence. Cela n'avait rien à voir avec de la technologie, c'était de la magie des sceaux, comme celui que les anges avaient placé sur l'esclave pour la soumettre. Finalement, elles passèrent une nouvelle porte et celle-ci donnait sur un lieu luxueux, tranchant énormément avec l'endroit d'où elles venaient. Des murs hauts, des fenêtres donnant sur un paysage totalement irréel comme des forêts, un désert, la mer, sans doute dû à la magie. Éclairé par des chandelles, tout semblait être maîtrisé et actionnable par la magie des sceaux, le sol quant à lui était en bois, comme du parquet ancien, mais curieusement neuf, comme si rien ne pouvait l’abîmer. Les interrupteurs avaient été échangés avec des runes, le sol était donc sans doute tout aussi magique. Enfin, un salon, plutôt jolie et confortable. Un canapé violet des plus confortable, quelques plantes, une table basse, des meubles remplis de livres et des bougies dont la flamme était magique. Même des tableaux se trouvaient sur les murs et aussi, une petite cage rectangulaire se situait en face du canapé, avec seulement une table basse pour les séparer. C'était dans cette cage minuscule que l'esclave allait se retrouver, mais avant :

- Enlève tout et met ça.

Elle faisait apparaître un collier dans sa main et le tendait à la petite. Le fait de la laisser le mettre elle-même n'était pas innocent, c'était sa façon de la pousser à reconnaître que Lavigna avait bien mis le collier de son propre chef, même si elle n'avait pas vraiment le choix. Une fois disposée, elle devait entrer et autant dire que c'était si petit qu'elle n'avait d'autre choix que de se mettre en boule. Elle ne pouvait allonger ses jambes, même assis dos au bord l'obligeait à baisser la tête au maximum et se tordre. Si elle se plaçait bien, au mieux elle pouvait garder son dos droit tout en s'allongeant sur le flanc, mais elle devait ramener ses genoux sur elle et rentrer un peu la tête. Pas de repas ni rien, elle restait ainsi, sale et sans rien hormis le collier et le sceau. Andawen ne donnait aucune précision, indication, elle partait. Curieusement, une grande fenêtre se trouvait un peu plus loin derrière le canapé, qu'importait le nombre d'heures qui passait, la nuit semblait être permanente, une prairie et un ciel de nuage sans soleil ou lune. En vérité, elle passait huit heures ainsi et Cœur de Givre espérait pour la petite qu'elle avait réussi à dormir. Ad pouvait venir en faisant autant de bruit qu'elle le voulait, la porte isolait parfaitement, la petite n'avait donc pas pu entendre les bruits de passages de ces fidèles, car cet endroit recevait des fois des gens. Cependant, étant donné qu'il se maintenait propre par la magie et d'autres moyens plutôt particulier, Andawen n'avait pas vraiment besoin d'employé ici. Au mieux, il y avait des esclaves où des sujets d'expériences voir des prisonniers. D'ailleurs, durant les huit heures demeuré seules dans la cage, Lavigna aura pu observer la poussière disparaître tout seul, comme si quelque chose nettoyait, mais invisible. Les plantes bougèrent comme si du vent était passé non loin. Ce phénomène avait duré une quinzaine de minute en plein milieu.

La porte s'ouvrait d'un coup, c'était Coeur de Givre, habillé d'une longue robe rouge sans manche et avec un décolleté à faire loucher un prêtre. Ses longues ailes étaient cette fois repliés, mais ses cornes demeuraient toujours aussi impressionnantes à mesure qu'elle approchait de la cage et demandait une fois devant celle-ci :

- Alors... Qu'avons-nous là, une esclave qui veut me servir, a-t-elle été sage durant sa nuit de repos ?

La question concernait les besoins, tout était possible et si c'était en effet sale, elle lui ouvrirait la cage avant de lui montrer une armoire où se trouvait de quoi nettoyer. En vérité, elle ne devait que ramasser, car le reste disparaîtrait par magie. Lavigna verrait aussi une cravache dans la main de sa maîtresse, cette dernière fut déposée sur la table basse alors qu'Andawen prenait place dans le canapé et la regardait faire ou venir se mettre à genoux à l'endroit qu'elle pointerait du doigt et se trouvant entre elle et la table. Dans tous les cas, sale ou non, elle aurait ouvert la cage et agit de la même façon sauf qu'elle ne lui aurait pas indiqué l'armoire.

Style du complexe Ancien
Couloir du complexe Luxueux
Salon, mais sans la cage
cage
Andawen
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Kalystrya Lavigna

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MessageSujet: Re: Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence)
J'avais déjà compris que ma vie ne serait plus la même, mais à cet instant, plaquée contre le mur, je comprends qu'elle va être compliquée et qu'à tout moment elle peut prendre fin si Madame vient à en décider ainsi. Ainsi dans mon envie irrésistible de continuer à vivre surtout, lorsque je me retrouve projetée au sol, je ne perds pas de temps pour me relever à quatre pattes et à la suivre à nouveau. J'essaie d'oublier mes douleurs, d'oublier que chaque mouvements que je suis en train d'effectuer meurtrissent encore un peu plus mon corps et mon âme. Combien de temps avons nous marché je n'en sais rien, je perds toute notion de ce qui se produit, n'ayant en tête que le fait de la suivre pour rester encore en vie un moment, un jour de plus.

J'ai bien senti que le sol avait changé, bien sûr j'ai tout aussi mal aux genoux et aux mains mais au moins je ne dérape plus sur aucun cailloux ni ne pose les mains dans ce truc visqueux. Je suis en me faisant rapide autant que je le peux, et en restant discrète. Je ne comprends pas tout ce qui se passe, où nous sommes, je me contente de suivre en ne relevant la tête qu'au moment où j'entends sa voix. Je retiens qu'il y avait un moyen d'arriver plus vite là ai elle désir aller, mais malgré mon état elle a choisi de me faire faire le tour du propriétaire. Si je pouvais râler je le ferai mais je suis trop fatiguée pour cela, trop meurtrie et je n'aspire qu'à arriver à bon port et peut-être pouvoir me reposer. Je me contente d'acquiescer distraitement et recommence à la suivre.

En ce moment, je ne fais vraiment plus attention à rien. Je me contente de la suivre en espérant pouvoir manger, boire, me nettoyer et me reposer. Je vois bien quelques sceaux sur le sol lorsque j'avance et je remarque aussi le changement de pièce lorsque nous arrivons dans ce que j'appellerais un salon, mais un salon relativement luxueux. Le genre d'endroit que j'aurais rêvé de posséder avant tout cela, mais cela ne serait resté qu'un rêve dans tous les cas, mon salaire ne m'aurait pas permis de m'offrir ceci. Je suis épuisée cela est certain mais ça ne m'empêche pas d'observer ce lieu qui pendant un temps me rassure jusqu'à ce que mon regard tombe sur une toute petite cage.

Mon cœur bat vite, j'ai sommeil, j'ai faim, je me sens sale et je n'ai droit de prendre aucune décision seule. C'est dur de se trouver privé de liberté ainsi quand on a vécu libre jusqu'à maintenant. Mon regard vacille entre la cage et le collier qui m'est tendu. Je fini par tendre une main tremblante, attrapant le collier, je le regarde un moment et je fini par le mettre, non par acceptation mais parce que je n'ai pas le choix. Une fois fait, un simple regard me fait comprendre que je dois entrer dans cette petite cage. Non sans difficultés, grimaces ou gémissements je me faufile tant bien que mal, ramenant mes genoux contre mon torse tout en restant assise, complètement recroquevillée sur moi-même, je ne regarde même plus Madame alors que je l'entend partir.

Je reste longtemps ainsi assise dans cette petite cage qui est la mienne à partir de maintenant. Je reste silencieuse malgré les larmes qui coulent sur mes joues, la tête posée sur mes avant-bras. J'ai envie de hurler mais à quoi cela pourrait-il servir. Si j'en suis là c'est uniquement par ma faute il me faut l'accepter. Ce collier autour de mon cou n'est qu'une marque de plus pour me rappeler qu'aux yeux de tous je ne suis plus rien à présent. Et la position dans laquelle je me trouve actuellement ne peut que confirmer tout cela. Combien de temps suis-je restée ainsi je n'en sais rien, la fatigue à fini par l'emporter et quand j'ouvre à nouveau les yeux je suis couchée en position foetale dans la cage, le corps endoloris par des douleurs musculaires mais aussi d'autres douleurs plus profondes comme celles de mon nez cassé par exemple. Mon regard est attiré par ce qui se passe dans la pièce, le ménage semble être fait mais je ne vois personne, un regard en arrière vers une fenêtre me fait voir la nuit et je pense soudain que c'est impossible car j'ai dû dormir assez longtemps selon moi.

Lorsque je me redresse dans la cage, j'ai selon moi confirmation du temps qui s'est écoulé car le fond de celle-ci se trouve souillée et je suis d'ailleurs écoeurée de me retrouver ainsi enfermée et incapable de pouvais nettoyer ou aller me nettoyer moi-même. Je sursautte lorsque la perte de la pièce s'ouvre d'un coup et je suis bien incapable de retenir un cri de surprise. Si mon regard suit son entrée, sa démarche, observe sa tenue que je ne peux m'empêcher de trouver jolie, je fini par le baisser de crainte lorsqu'elle prend la parole. La menace de la veille trône encore pleinement dans mon esprit maintenant qu'elle se trouve à nouveau en face de moi. La cage est ouverte, et sans un mot je sors en gémissant et m'exécute pour aller jusqu'à l'armoire chercher ce qui m'est nécessaire pour nettoyer quand je vois le reste disparaître par magie. Je retourne mettre ce qui m'a été utile dans l'armoire avant de me diriger vers l'endroit indiqué par celle-ci.

Je suis perdue. Devoir me tenir ainsi à gereux, silencieuse, même si cela est surtout dû à la cravache qu'elle tenait encore en main il n'y a pas encore si longtemps puisque celle-ci est maintenant sur une table bien en évidence, je n'y suis pas habituée et je n'en comprends pas l'utilité. J'ai perdu le droit de vivre libre, ça je l'ai bien compris, mais je pourrai très bien servir sans être ainsi réduite à rien? Je regarde la cravache, pose la main sur mon collier rapidement avant de me décider à prendre la parole alors qu'elle est installée dans le canapé.

Allez-vous m'accorder des soins et une toilette s'il vous plaît ?

Autant essayer d'être polie.

Je me suis mise à votre service, bien que je ne suis pas certaine d'avoir mesurer toute l'ampleur de ma décision, en jetant un regard sur la cage, mais si je peux être certaine d'une chose c'est qu'il me serait difficile de concevoir qu'avoir une souillon à votre service soit ce que vous puissiez désirer.

Si j'ai mis les formes au début de ma prise de parole, j'ai bien vite oublié la présence de la cravache par parler ouvertement comme je l'ai toujours fait jusqu'à maintenant tout au long de ma vie.

Kalystrya Lavigna
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Andawen

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MessageSujet: Re: Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence)
En voilà une esclave amusante, enfin, elle était encore novice, cela expliquait certain détail à rectifier, même si elle savait que son standard minimum à respecter était bien plus élevé que chez la plupart des gens. Elle allait le comprendre, quitte à devoir être quelque peu malmené, mais elle n'allait pas se contenter de la domestiquer brutalement, elle n'était pas encore certaine de l'utilité qu'elle allait avoir, mais une esclave avait toujours son utilité. Pour commencer, elle lui ouvrait la cage, remarquant aisément le regard qu'avait eu cette dernière sur elle à son entrée, comme sa surprise, mais notait qu'elle avait choisi de baisser les yeux rapidement. Une bonne chose, Ad pouvait être pointilleuse, un sourire naissait sur son visage à cette simple évocation. Tous dirait qu'elle était bien plus que simplement pointilleuse, elle était carrément ultra exigeante et totalement impossible à égaler le niveau de perfection qu'elle semblait attendre. Dans tous les cas, la petite s'attelait à nettoyer ses bêtises, la magie aidant bien en ce sens, elle n'avait qu'à ramasser et ranger.

La petite Lavigna se mettait à genoux comme demandée, essayant de cacher sa crainte de la cravache ou même de sa maîtresse et autant dire qu'elle n'était très douée à la tâche. Un court silence s'instaurait, Andawen réfléchissait, mais cela n'avait pas pu durer bien longtemps, la voilà qu'elle se tournait pour regarder à nouveau la cravache, puis tout en s'accrochant d'une main à son collier, elle prenait la parole sans y être autorisé et en plus pour se plaindre. En effet, c'était ainsi que l'Aberration voyait ses demandes, comme des plaintes, la prises de parole sans autorisation n'aidant pas à faire passer le tout comme autres choses. Si elle gardait un langage plutôt respectueux, le choix des mots n'étaient pas complètement anodin. « Allez-vous m'accorder des soins et une toilette ? » Le reste n'étant qu'un rajout pour tenter de faire passer la chose un peu mieux, chose qui n'était pas le cas. Lorsqu'on enlevait décoration pour rendre la demande plus jolie, elle ressemblait déjà bien plus à ce que c'était réellement. Cependant, voilà que la petite continuait sur sa lancée et Cœur de Givre demeurait parfaitement impassible, tout du moins pour l'instant.

L'esclave rappelait avoir décidé d'entrer son service, même si elle réalisait lentement n'avoir pas pleinement mesuré ce que cela impliquait et en venait ensuite à ce qui semblait bel et bien être une plaidoirie. C'était bien cela, elle pensait savoir ce que sa maîtresse voulait et se donnait même le droit de le dire ouvertement. De plus, elle le disait comme si désirer autre chose que ce qu'elle venait de dire serait... Choquant ou peut-être un terme encore pire. Andawen était restée de marbre, en tout cas physiquement, mais cela changeait bien rapidement à présent que la petite avait terminé de creuser sa tombe. L'Aberration débutait par une gifle retentissante et enchaînait par son talon écrasant le crâne de l'esclave contre le sol après l'avoir fait chuter. La pression de la pièce changeait du tout au tout, devenant lourde et froide alors que le visage de la créature du néant semblait demeurer parfaitement calme :

- Esclave, je vais énumérer chaque erreur que tu viens de commettre afin d'être certaine que tu comprends pourquoi tu vas déguster dans pas longtemps.

Le timbre de sa voix était calme, mais il y avait une pointe de résonance magique dans la voix qui faisait vibrer la pièce tout entière rien qu'en prononçant des mots :

- Tu n'as pas demandé la permission de parler, tu n'as pas une seule fois employé le terme approprié me concernant. Maîtresse. Je t'ai dit lors de notre rencontre que tu m'appartenais, ne pas savoir ce que je vais faire de toi ne change rien à cette réalité. Tu portes des requêtes, exigences, plaintes, appelons cela n'importe comment cela reviendra au même. Lorsqu'on demande quelque chose à une personne qui a droit de vie ou de mort sur soi, on y met les formes et surtout on parle humblement.

Elle écrasait un peu plus, attrapant sa cravache sur la table pour l'abattre avec force sur son fessier :

- Voir on s'écrase et on supplie qu'on nous accorde ce présent !

Haussant le ton, sans pour autant hurler, les vibrations dans l'air devinrent bien plus intense et plusieurs livres tombèrent de la commode :

- Cependant, tu ne t'arrêtes pas là, tu oses parler comme si tu pouvais savoir ce que ta maîtresse pouvait ou pourrait vouloir et cela... C'est inadmissible, car tu n'es certaine de rien, parce que j'aurais parfaitement pu convoiter une souillon, donc...

La lumière de la pièce vacillait, elle écartait son pied de la tête de la petite avant de l'attraper par les cheveux et la tirer vers le haut pour la faire se cambrer et montrer son visage. Là, elle faisait apparaître un bâillon boule qu'elle enfonçait de force dans sa bouche, attachant ensuite ce dernier derrière sa tête en libérant ses cheveux. La petite esclave fut jeté au sol pour être lentement attaché à l'aide de corde, comprimant son corps, l'écartelant, mettant à l'épreuve sa souplesse et sa résistance. Elle se retrouvait plaqué dos au mur, les fesses sur le sol, les jambes relevées pour que ses chevilles se retrouvaient à hauteur de son visage, de par et d'autre alors que ses mains étaient fixées dans son dos. La position n'avait rien de confortable, sans compter que sa poitrine avait fini par être comprimée, mettant du coup ses seins en valeur et leur faisant gagner une taille ou deux tout en les rendant sensibles. Ainsi positionné, le sentiment de vulnérabilité risquait de rapidement grandir et elle devait à présent lourdement regretter sa façon de parler à celle qui régissait sa vie. D'autant qu'elle pouvait voir sa maîtresse prendre un fouet à neuf queues assez long et aux lanières lourdes. Andawen faisait faire à l'outil de supplice quelques tours dans l'air, fouettant le vent avant de fouetter les cuisses offertes de l'esclave durement. Elle lui flagellait les cuisses jusqu'à ce que ses joues soient baignées de larme abondante ou que cela soit ses cuisses ne soient plus qu'entailles laissant perler des gouttes de sang. Là, une fois obtenue l'un ou l'autre résultat, elle déposait le fouet pour venir retirer la boule du bâillon de la bouche de l'esclave et demander légèrement froidement, bien qu'une pointe de sadisme y résidait :

- As-tu mieux cernée ta situation esclave ?

Cette fois, elle avait le droit de répondre et même de s'excuser avec beaucoup d'entrain si elle le souhaitait. Andawen la laisserait faire avant de prendre une baguette en bois très fin. Là, elle envoyait un coup sous la plante des pieds, ce qui était une zone particulièrement douloureuse et ajoutait :

- Que vas-tu faire à partir de maintenant ?

La question risquait de perturber, mais Ad avait clairement une idée derrière la tête et qu'une seule réponse acceptable à l'esprit. Du coup, si elle ne recevait pas satisfaction, que cela soit avec une réponse pas suffisamment rapide ou tout simplement fausse. Elle frapperait à nouveau, visant l'autre plante de pied et autant dire qu'elle était prête à les mettre dans le même état que les cuisses.

Position contre le mur
Andawen
Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence) EmptyJeu 10 Fév - 10:58



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Kalystrya Lavigna

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MessageSujet: Re: Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence)
Le silence. Je suis actuellement confronté à un silence qui me perturbe alors que je viens de prendre la parole et de demander, avec je l’espère assez de politesse et de respect dans ma voix, la possibilité de pouvoir me nettoyer et obtenir des soins. Je dois bien avouer qu’il mettait bien plus probable de me faire couper la parole dès les premiers mots que de pouvoir lancer ma tirade ainsi de but en blanc tout en ayant exécuter une brève pause après ma toute première phrase. En ayant pu ainsi parler sans être interrompue, je fus clairement et simplement surprise lorsqu'une gifle assez violente m'envoya au sol, suivi par son pied muni d'un talon dangereux qui vient écraser ma tête sur le sol, m'empêchant de me redresser alors que mes genoux sont toujours pliés ce qui relève mon derrière.

Vient ensuite une atmosphère lourde, étouffante, glaciale et soudain j'ai peur. Son timbre de voix reste pourtant calme et son visage impassible alors que le mien montre terreur et douleur sous son pied qui m'écrase. Des erreurs ?Je ne me suis absolument pas rendu compte que j'étais dans une quelconque erreur. Je ne comprends pas, enfin si, je réalise au fur et à mesure qu'elle parles, prend le temps de m'expliquer une à une toutes les fautes que j'ai pu faire.

Vous me faites mal…

Ce sont les mots qui sont sortis de mes lèvres lorsque son pied a pris place. Mais ensuite je n'ai plus rien dit, analysant chaque mot, chaque parole. Comprenant le sens de chacun, m'imprégnant de chacun comme une épine enfoncé droit dans ma poitrine.

Je n'ai donc plus aucune liberté …

Dans un murmure, une révélation dure à encaisser. Je dois payer mon erreur cela je le sais, mais pourquoi ainsi ? Combien de temps cela va durer ? Une marque se retire alors je devrais pouvoir retrouver ma liberté un jour non ? Mon regard se lève tant bien que mal vers celle qui me domine là tout de suite… Un coup de cravache vient heurter ma peau, l'impact devient immédiatement chaud, cuisant, douloureux. Je ferme les yeux et prie pour que cela n'aille pas plus loin mais je comprends vite que mon calvaire ne fait que débuter.

Pendant un court instant mon regard croise le sien alors que la seconde d'après me voilà affublée d'une affreuse boule qui me semble énorme dans la bouche. Si je tente de retirer celle-ci de mes mains c'est peine perdu, la voilà fixée à l'arrière de ma tête et mes mains liées dans mon dos. Des sons inaudibles sortent de mes lèvres que je ne peux clorent à cause de cette fichu boule, tandis que je me retrouve attachée à un mur, jambe en l'air, intimité totalement offerte à la vue de n'importe qui. Si au départ je tire sur les liens pour tenter de m'en défaire, ces tentatives semblent bien vaines en comparaison au moment où je vois le fouet avant de le sentir sur ma peau.

Je hurle, pleure et me débat autant que je le peux coincée dans cette position. Pourquoi dois-je subir tout cela ? La douleur est atroce, insupportable, jamais dans toute ma vie je n'ai connu quelque chose de semblable. Si mon avenir c'est cela je ne me sens pas capable de le vivre, je ne suis pas faite pour cela. Les coups s'arrêtent, le bâillon est retiré, une question m'est posée. Elle est sérieuse ? Elle attend réellement une réponse de ma part ? Je ne sais pas, je ne sais plus, ais-je seulement le droit de prendre la parole ?

Je souffre tellement, que je suis incapable de prononcer le moindre mot. Même lever le regard m'est impossible. Je ne le lève que pour apercevoir une baguette entre ses mains et la peur peut clairement s'afficher et se lire sur mon visage. Que va-t-elle faire encore? La réponse arrive bien vite alors qu'elle frappe ma plante de pied. Deux questions ont été posées et des réponses sont attendues sans que je sois capable de prononcer autre chose que des " pitié arrêter " ou des hurlements inaudibles.  

Arrive un moment où la peau est tellement meurtrie que je fini par perdre toute force de hurler. Mes cordes vocales n'ont jamais été autant sollicitées et je commence à perdre la voix. Il ne m'en reste qu'assez pour presque murmurer :

Rien, je ne ferai plus rien…

Est-ce que ce sera une réponse suffisante pour elle ? J'en doute. Mais je ne sais absolument pas quoi dire d'autre, je n'arrive pas à avoir des réflexions cohérentes et la mort me semble bien plus douce et accueillante que la vie qui m'est à présent destinée.

Kalystrya Lavigna
Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence) EmptyMar 29 Mar - 23:20



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Andawen

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MessageSujet: Re: Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence)
La petite semblait très sensible aux punitions corporelles, les larmes lui venait très rapidement, la peur aussi et en plus elle avait visiblement beaucoup de mal à réfléchir sous pression. Voilà qui était fâcheux, elle qui aimait mettre les esclaves à bout pour augmenter leur productivité, elle se retrouvait à présent avec une esclave du genre à paniquer excessivement. Après les pleurs, les cris et les suppliques pitoyables, elle s'essayait enfin à une réponse, mais cette dernière était totalement à côté de la plaque. Andawen fermait les yeux, légèrement irrité par l'incapacité à donner suite ou simplement retenir les leçons qu'elle essayait de lui apprendre.

L'Aberration déposait la baguette sur le côté, revenant du coup vers l'esclave sans objet de torture qui pourrait à nouveau la faire paniquer avant même qu'elle ne fasse quoi que ce soit. Ce fut déjà le cas tout à l'heure, elle n'était pas aveugle et du coup se plaçait face à elle en laissant ses doigts glisser en douceur sur les parties blessées de son corps. La plante des pieds, les cuisses, mais le geste était doux, presque délicat avant qu'elle ne passe son doigt sous les yeux de la gamine pour retirer ses larmes et prendre enfin la parole :

- On se calme petite esclave, visiblement tu n'es pas quelqu'un d'habitué à la pression, tu perds tes moyens et toute capacité de réflexion un peu trop facilement, mais bon...

Sa main se posait à plat sur la joue avant qu'elle ne poursuive toujours sur un ton relativement apaisant :

- Petite, tu es une esclave, mais rien ne t'oblige à le vivre comme une sentence. Une fois que tu seras obéissante et que tu auras compris les règles, ta vie deviendra plus supportable et peut-être même agréable. Je te fais certes peur, mais de la même façon que je peux être méchante, je peux me montrer très gentille. J'ai puni ton violeur pour son acte irréfléchi et son manque de respect envers ma personne. Cependant...

Andawen retirait sa main de la joue et attrapait l'un des seins de l'esclave pour le malaxer tout en laissant glisser ses doigts vers le téton qu'elle finissait par serrer délicatement :

- Tu restes une esclave et surtout sans allier hormis moi. Ton nouveau propriétaire est mort le soir de ta venue, ils concluront que tu en es responsable ou que tu as au moins aidé à le faire. Après tout, tu es une meurtrière, alors tu n'as pas vraiment le luxe de pouvoir faire ta difficile. Je ne vais pas aller voir les autorités pour leur dire que c'est moi et que tu n'y es pour rien. Déjà ils ne me croiront pas et en plus je n'ai aucune raison de le faire.

Elle ne souriait pas, mais elle n'était pas non plus en colère en le disant, en fait, elle était très calme alors que ses doigts trituraient le petit téton qui durcissait malgré elle :

- Du coup, je suis ta seule échappatoire, ce n'est pas à moi de m'adapter à toi, mais à toi de t'adapter à moi. Voici ta situation, tu es mon esclave, je suis ta seule option qui ne se termine pas dans la mort ou pire. Je sais qu'actuellement cette option ne doit pas te sembler si horrible, pourtant, je n'ai fait que punir ton impertinence. Tu apprendras dans la douleur et dans le plaisir. Tu auras du mal au début, mais rapidement tu découvriras les bons côtés de ta situation. Déjà, tu ne rends des comptes qu'à moi et mes subordonnés. Tu pourras à nouveau t'occuper d'enfant, puis tu auras la sensation d'être utile et remarquera que tu te sens en sécurité. Tu ne viendras même à rechercher ma présence et à vouloir bien plus...

Sur ses dernières paroles, sa main quittait la poitrine pour venir glisser sur le nombril puis l'intimité. Ses grandes ailes étaient ouvertes, son regard dominait l'esclave et possédait cette lueur magique et violette à la fois inquiétante et fascinante. La main ne restait guère sur l'intimité, elle se décalait sur l'une des cuisses alors que l'autre main allait sur l'autre. Le corps de l'Aberration s'approchait pour entrer en contact avec cette intimité mise en avant :

- Réfléchis calmement esclave, réfléchis bien, qui suis-je à présent pour toi ?

La magie d'Andawen s'échappait des mains de cette dernière et entrait dans l'esclave. Elle n'utilisait pas n'importe quelle magie, elle employait celle des succubes pour échauffer le corps de Miss Lavigna et c'était suffisamment subtil pour ne pas être facile à remarquer. Qu'elle donnait la bonne réponse au non, elle sentirait une verge lentement apparaître comme si elle sortait du corps de Coeur de Givre. L'organe déjà bien rigide passait juste sous les lèvres intimes et entre ses fesses sans rentrer pour le moment nulle part. Sa réponse jouerait sur la suite, si elle avait bien répondu, sa pénétration serait plus douce, mais si elle avait répondu à côté, autant dire qu'elle y rentrerait bien moins tendrement. Cette fois, elle n'avait aucune excuse, elle lui avait donné le temps de répondre et ne lui avait pas mis la pression alors qu'elle venait de prendre un moment pour lui expliquer la situation.

Andawen
Mais qu'avons-nous là ? (PV Kalystrya-Andawen) (Violence) EmptySam 9 Avr - 9:15



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